Célébrer les morts

Au Mexique, les derniers jours d’octobre et les premiers de novembre sont réservés à la célébration du Jour des morts. Les villes sont décorées de sculptures de fleurs orange, de tapis de sable coloré, de riches autels commémoratifs enjolivés de nourriture, de crânes et de boissons. Cette tradition culturelle, enracinée depuis plus de 200 ans, s’est modernisée. Coup d’œil dans les rues d’Oaxaca.

Sarka Vancurova Collaboration spéciale

Oaxaca, Mexique — Photo 1

Parmi les aspects les plus remarquables de cette tradition, il y a les fleurs. Cempasúchil, borla ou mano de léon, elles sont plantées et cultivées uniquement pour le Jour des morts et sont utilisées dans tout le Mexique pour décorer les tombes et les autels, les sculptures, les croix, les magasins et les routes. On pense que leur arôme puissant invite les ancêtres sur les autels et indique que les membres de la famille les attendent dans leur maison.

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Les 30 et 31 octobre sont consacrés à la préparation, notamment des tombes. Maintenant que les cimetières sont de nouveau ouverts après deux ans de fermeture en raison de la pandémie, les gens viennent nettoyer, peindre et récurer les pierres tombales afin de les rendre prêtes pour l’arrivée des esprits.

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Le 1er novembre est le Jour des esprits fidèles (Día de los fieles muertos), consacrés aux petits anges, los angelitos, qui représentent les enfants morts en très jeune âge. Il est commémoré par des processions d’enfants dans chaque quartier de la ville, accompagnées de musique et de bonbons.

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La famille Sanchéz Flores, alias la famille Addams, lors de la célébration des esprits des enfants.

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Dans la nuit du 1er au 2 novembre, la mort est honorée dans la joie et la gaieté, avec des défilés de danse et de musique. Les esprits adultes sont invités sur la terre par l’odeur du copal et du cempasúchil.

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Au Mexique, il est de coutume d’engager un groupe afin qu’il joue la musique que les morts écoutaient de leur vivant. Durant la célébration appelée La Vela, le groupe HS Northern Music a été embauché pour jouer sur la tombe de Juan Alberto Bartolono.

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Danseurs folkloriques lors des processions de la mort dans le centre d’Oaxaca

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La sculpture intitulée Redención (Rédemption) réalisée par l’artiste Manuel Miguel se démarque au milieu des petites maisons d’Oaxaca.