COVID-19

Problèmes en vue à l’aéroport, fermetures et cure minceur

Quelques nouvelles économiques liées à la crise

Swissport laisse planer la possibilité d’une fermeture de l’aéroport Montréal-Trudeau

Swissport, seule entreprise à ravitailler des avions en carburant aux aéroports de Montréal-Trudeau, Mirabel et Vancouver, s’inquiète de son admissibilité au programme de soutien des salaires du gouvernement fédéral. Si c’est non, les trois aéroports pourraient être forcés de fermer à court terme, prévient-elle. « Je cherche ces informations-là, et même si j’essaie de communiquer avec les ministères, j’attends comme si j’étais un restaurant de la rue McGill, déplore Charles Roberge, président et chef de la direction de Swissport Canada. Je ne veux pas dire que le resto de la rue McGill n’est pas important, mais nous sommes un joueur majeur de l’aviation. » En plus du ravitaillement, l’entreprise offre d’autres services au sol comme le nettoyage des avions, la manutention des bagages ou l’accueil au comptoir pour des compagnies aériennes qui n’ont pas leur propre personnel dans ces aéroports. — Jean-François Codère, La Presse

Un supermarché fermé pour limiter les déplacements

Le propriétaire du supermarché IGA du Quartier Cavendish, un centre commercial de Côte-Saint-Luc, a annoncé la fermeture pure et simple de son magasin au grand public. Ce magasin se trouve au cœur de la zone la plus touchée par la COVID-19 dans l’île de Montréal, toutes proportions gardées. Sur la page Facebook du supermarché, on précise que ce dernier est « fermé temporairement » dans « le but de limiter les déplacements dans le secteur ». L’IGA du Quartier Cavendish précise toutefois qu’il accepte les commandes transmises par courriel. Au siège social d’IGA, on affirme que cette fermeture « est un choix qui a été fait avec le propriétaire, car [Côte-Saint-Luc] est vraiment un hot spot ». — Marie-Eve Fournier, La Presse

Cure minceur chez Agropur

En raison de la pandémie actuelle, la coopérative agricole Agropur a annoncé jeudi la suppression de 60 postes ainsi que la mise à pied de 200 employés affectés à des secteurs jugés non essentiels aux activés de l’entreprise. La coopérative justifie sa décision en disant qu’Agropur doit accorder la priorité au maintien des activités essentielles de fabrication et de distribution de produits laitiers à la population. « Ce sont des décisions difficiles à prendre, mais elles sont nécessaires pour la pérennité de notre entreprise, a dit Émile Cordeau, chef de la direction d’Agropur, dans un communiqué. Notre objectif est de ramener les employés en arrêt de travail dès que l’entreprise pourra reprendre le cours normal de ses affaires. » — La Presse

La crise fait exploser le chômage aux États-Unis

Le nombre de nouveaux demandeurs de prestations d’assurance-emploi a explosé aux États-Unis en une semaine, du jamais vu, sous l’effet des mesures draconiennes prises par les autorités pour endiguer la pandémie provoquée par le nouveau coronavirus. Près de 6,65 millions de personnes ont poussé la semaine dernière les portes des agences pour l’emploi, s’ajoutant aux 3,3 millions de la semaine précédente. En deux semaines, ce sont ainsi près de 10 millions de personnes qui se sont inscrites pour recevoir des prestations d’assurance-emploi. Jeudi, plus de 85 % de la population américaine était appelée à rester confinée, ce qui oblige certains travailleurs, notamment indépendants, à cesser leurs activités. — Agence France-Presse

L’Alberta assouplit ses règles environnementales

L’Alberta n’oblige plus les industries à déposer leurs rapports environnementaux périodiques, en vertu des pouvoirs de l’état d’urgence sanitaire décrété par la province pour lutter contre la COVID-19. Puisque le système de réglementation albertain repose sur les déclarations volontaires de l’industrie, le décret suspend dans les faits cette réglementation dans la province. Cette suspension s’applique à trois grandes lois qui sont au cœur de la protection de l’environnement en Alberta. Elle ne s’applique pas toutefois aux systèmes d’alimentation en eau potable. Le gouvernement précise que cette décision a été prise pour donner un peu de répit aux entreprises du secteur de l’énergie, qui font face à une réduction de main-d’œuvre en raison de la pandémie. — La Presse canadienne

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