COMMANDITÉ
IMMOBILIER

Acquérir une résidence secondaire à l’étranger

Au lieu d’acheter un chalet dans les Laurentides ou une maison à Charlevoix, de plus en plus de Québécois sont tentés par un pied-à-terre en Europe ou un condo sous le soleil du sud des États-Unis. Être propriétaire à l’étranger s’avère plus simple qu'on peut l’imaginer. Moyennant un achat réfléchi, on s’assure une belle qualité de vie et des projets familiaux mémorables. Conseils.

Lieux d’investissements sûrs

Des endroits où le climat est plus chaud – comme la Floride ou les Caraïbes – ainsi que l’Europe sont des destinations très appréciées des Québécois, nous confie Étienne Beaudry, associé et courtier immobilier agréé chez BARNES Québec, filiale de BARNES International Realty, une agence qui accompagne entre autres les clients dans l’acquisition d’une résidence à l’international. « La Floride est un choix évident, précise-t-il, avec sa grande communauté québécoise à Miami, à Fort Lauderdale ou à Palm Beach. La ville de New York, centre financier des États-Unis, continue de se développer rapidement dans NoLIta, SoHo ou Brooklyn. En France, un pied-à-terre à Paris ou une maison dans le sud du pays représentent de solides investissements immobiliers. Le sud du Portugal, un secteur en croissance, offre également des occasions intéressantes. »

S’entourer de professionnels

Il est recommandé de faire équipe avec un courtier immobilier québécois ainsi qu’un courtier local, à destination. À ce duo peuvent s’ajouter un avocat ou un notaire, un comptable ou un fiscaliste et un inspecteur en bâtiment. Selon Félix Giguère, également associé et courtier immobilier résidentiel chez BARNES Québec, « les acquéreurs devraient avoir un partenaire qui maîtrise les règles bancaires, financières et juridiques québécoises, et un expert local qui connaît les subtilités du marché, les meilleures occasions et les secteurs à éviter ».

Passer du rêve à la réalité

Détenir une propriété à l’étranger implique inévitablement des coûts d’entretien et de déplacement, que les experts évaluent entre 5 000 $ et 10 000 $ par année. Alors mieux vaut profiter pleinement du lieu.

« Il faut s’assurer du bon état de la maison, éviter les problèmes liés à une mauvaise construction. Il est préférable d’investir dans un secteur qui prendra de la valeur dans le temps et qui continuera d’offrir un style de vie attrayant. »

– Félix Giguère, associé et courtier immobilier résidentiel chez BARNES Québec

Légalité et fiscalité

Au Québec, le registre foncier facilite le processus d’achat et le sécurise, cependant chaque pays a ses dispositions contractuelles. Dans certains cas, ce sera plus intéressant de détenir une propriété en son nom personnel, alors qu’ailleurs ce sera plus avantageux de transiter par une société par actions. Dans certains pays, comme aux États-Unis, l’obtention de prêts hypothécaires demeure assez simple. Enfin, les impacts fiscaux varieront selon les modalités de détention du bien immobilier et l’utilisation prévue.

« Un fiscaliste ou un conseiller juridique saura répondre à ces questions et bien guider le client. Une bonne structure financière fera une immense différence lors d’une revente éventuelle. »

– Étienne Beaudry, associé et courtier immobilier agréé chez BARNES Québec

Envisager la location

Offrir la location de son condo sur les plateformes peut être tentant lorsqu’il est inoccupé. Cela n’est toutefois pas toujours possible, rappelle monsieur Beaudry, puisque la situation varie selon la réglementation en vigueur sur le territoire. Toutefois, si tel est le souhait, il existe des concepts de « condos-hôtels » qui permettent non seulement un revenu de location, mais une paix d’esprit. Ces projets immobiliers incluent généralement à leurs frais communs la gestion de la sécurité et de l’entretien. Plusieurs agences offrent le service de gestion locative lorsque la propriété est inoccupée. Ainsi, la valeur en sera maximisée, et les coûts, diminués.

S’informer avant de se lancer

Le climat politique, l’instabilité et les conditions économiques sont des facteurs à ne pas négliger avant d’arrêter son choix. Il est également important de vérifier que le transport sera simple et constant, afin que cela ne devienne pas un obstacle. Les points à privilégier : possibilité de vols directs à l’année, tarifs raisonnables et courte distance de l’aéroport, notamment. Enfin, même si l’achat d’une propriété à l’étranger n’est pas le propre des gens fortunés, il faut considérer les coûts de transport, d’assurances et de gestion administrative, qui sont plus élevés que pour l’acquisition d’une résidence au Québec.

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