Mon clin d’œil

A-t-on déjà passé autant de temps sans entendre parler de l’équipe dont le nom commence par un C ?

Avoir le courage de rêver

Avez-vous déjà eu l’impression que la vie vous file entre les doigts ? Qu’un jour, on aspire à être et que le lendemain, on devient ? Vous allez me dire, on devient quoi ? Eh bien, c’est simple : on devient « cette prochaine génération ».

La société a des attentes envers nous. En étant cette prochaine génération, chacun d’entre nous devient des sortes d’ingénieurs de la vie. Il faudra trouver des bribes de solutions aux maux de notre société, mais aussi à ceux du monde, et ce, dans toutes les sphères sociales. C’est ainsi que chacune et chacun entamera son propre chemin de vie : une voie unique parsemée de défis, de réussites et d’échecs. Le plus grand morceau à avaler sera de survivre aux rayons X de la conformité et du jugement : parce qu’on le sait, une faible dose de rayons X aura un effet minime sur nos cellules, mais à forte dose, c’est la mort cellulaire qui survient.

Autrement dit, c’est de prendre conscience que la vie n’est pas synonyme de conformité et que nous sommes conçus pour être imperméables aux jugements. C’est d’aller au-delà des Instagram et des TikTok de ce monde, où l’apparence et le paraître peuvent en noyer certains.

Et une fois que nous en prenons conscience, rien ne pourra nous arrêter.

La vie, c’est d’être qui nous sommes, dans le respect pour l’un et l’autre. C’est d’avoir le courage et la volonté profonde d’apprendre à s’aimer. C’est de mettre de l’avant la différence, pour que la normalité devienne en réalité cet amalgame hétérogène : un mandala où toutes ses figures géométriques malléables y trouvent leur place.

Et j’aime penser que ma génération a compris ces leçons de vie. Un pas après l’autre, nous bâtirons un monde meilleur, une société qui saura évoluer au fil des générations qui la composeront. C’est en s’éduquant, en s’engageant, en débattant, en votant aux élections, mais particulièrement en évoluant côte à côte, que nous vagabonderons loin. Très loin.

Est-ce idéaliste ? Sans aucun doute.

Richard Séguin, dans sa chanson Qu’est-ce qu’on leur laisse ?, répond ce qui suit : « le courage de rêver ».

C’est le courage de rêver. Fonçons.

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