Chronique

Pas de finale pour Marie-Chantal !

Mini-scoop ici. Marie-Chantal Toupin ne participera pas à l’émission « Le dernier confessionnal » de Big Brother Célébrités, que Noovo relaiera le dimanche 18 avril à 19 h.

L’interprète et amatrice de soirées de filles a officiellement été invitée, mais a poliment décliné. Pourquoi donc ? Elle aurait confié à la production avoir « tourné la page » en ce qui a trait à son passage controversé dans le manoir de L’Île-Bizard.

D’ailleurs, Marie-Chantal Toupin n’apparaîtra pas non plus dans la finale de la téléréalité du 11 avril, où elle aurait eu le droit de voter pour élire le champion – ou la gagnante – de la saison. C’est fini, Big Brother Célébrités pour l’interprète de Maudit bordel. Et c’est non négociable.

Jointe dimanche, Marie-Chantal Toupin m’a simplement répondu : « De quoi tu te mêles, le trouble maker ? » Fin de la conversation.

Évidemment, ramener Marie-Chantal Toupin le temps de deux émissions de Big Brother Célébrités aurait ravivé des tensions avec d’anciens concurrents. Après avoir mélangé alcool et médicaments, c’est du moins l’explication officielle, la blonde chanteuse de 49 ans a ridiculisé le trouble psychiatrique de Varda Étienne et a traité Jean-François Guevremont, alias Rita Baga, « d’estie de ringuette ». C’était loin d’être chic.

Honnêtement, qui avait le goût de replonger dans ces évènements disgracieux ? Personne. À commencer par Marie-Chantal Toupin elle-même, dont l’opération de séduction et de réhabilitation à la télévision aura été un échec.

Marie-Mai animera « Le dernier confessionnal » de Big Brother dans la maison où ont vécu les joueurs pendant trois mois. Seule Marie-Chantal brillera par son absence, les autres évincés ont tous accepté de revenir s’asseoir sur les divans EQ3 (à distance, évidemment).

Contrairement à « L’heure de vérité » d’Occupation double, « Le dernier confessionnal » ne servira pas à régler des comptes. Bien sûr, certaines trahisons reviendront dans les discussions, mais le ton restera humoristique, léger et touchant, assure Noovo. Nous y verrons notamment un montage des moments forts des dernières semaines.

Dimanche soir, Richardson Zéphir, 43 ans, est passé à une mini-cannette de réussir son épreuve de la rédemption, un moment aussi stressant à regarder qu’à exécuter, on dirait bien. Quel chic type que cet humoriste dingo des lingots. Il a arraché plusieurs larmes à Jean-Thomas Jobin, le mieux placé présentement pour remporter la cagnotte de Big Brother Célébrités.

Toujours calme, Jean-Thomas a évité de se mettre des gens à dos, manœuvrant avec subtilité et intelligence. Contrairement à Kim Clavel, il a eu la victoire modeste. Contrairement à François Lambert, il n’a planté de couteau dans le dos de personne. Et contrairement à Camille Felton, il n’a pas trahi ses alliés naturels.

Lysandre Nadeau avait finement analysé la situation avant son départ. La personne qui atteindra le top 2 avec Jean-Thomas Jobin n’a aucune chance de triompher. Kim, François et Camille devraient donc tout faire pour l’éliminer cette semaine s’ils espèrent repartir avec le magot.

N’oubliez pas : c’est un jury formé de tous les candidats éliminés qui votera pour couronner le roi ou la reine de L’Île-Bizard.

La règle magique de trois (encore)

Pour la cinquième fois en six occasions, le troisième candidat en danger à Star Académie à TVA a été sauvé par le public. Grâce à sa propre composition Les collines, Rosalie Ayotte, 20 ans, de Saint-Tite, a regagné sa place à Waterloo dimanche soir. C’est très rare qu’un concurrent passe à la ronde suivante en interprétant une pièce originale, jamais entendue.

Les professeurs ont ensuite protégé Queenie Clément, 29 ans, de Montréal, qui n’a pas opté pour la facilité en refaisant I Have Nothing de Whitney Houston. Il y a eu quelques accrocs dans sa prestation, ce qui n’a pas empêché Gregory Charles de finir le numéro en larmes.

C’est donc Dashny Jules, 20 ans, qui a été éliminé. Il faut dire que son choix de chanson (Sans limites de Kevin Bazinet, gagnant de La voix 3) ne l’a pas aidé. C’était plutôt ordinaire et sans relief comme ritournelle.

La production affirme que les académiciens en danger chantent selon l’ordre alphabétique de leur nom de famille. Cette règle n’a pratiquement jamais été respectée, alors que les résultats démontrent que la troisième personne à monter sur scène l’emporte presque toujours.

Le numéro orchestré par Mika a été vitaminé et coloré comme son répertoire pop. Très joli segment, qui n’a pas dû être évident à monter en pandémie avec une fanfare et autant de déplacements. Bravo.

Excellent pot-pourri, également, avec Marc Dupré, qui a notamment rejoué Voyager vers toi et Nous sommes les mêmes. Le passage de Louis-Jean Cormier (Croire en rien, L’ironie du sort) a insufflé de la douceur à l’émission, tout comme la reprise d’Hallelujah de Leonard Cohen.

Le segment le moins réussi fut celui consacré aux demandes spéciales. Aïe. N’est pas Gregory Charles qui le veut. L’idée était bonne. Reste que de mettre les académiciens sur le gril comme ça, c’est trop risqué. Même Patrice Michaud a dit qu’il ne se prêterait pas à ce genre d’exercice casse-gueule.

Rapidement, Gregory Charles a constaté que les académiciens en arrachaient dans le répertoire francophone et a basculé du côté anglophone (Take Me Home, Country Roads, Lady Marmalade, etc.).

Heureusement, Jacob Roberge s’est solidement démarqué en s’attaquant au classique Les portes du pénitencier de Johnny Halliday, ainsi qu’à You Give Love a Bad Name de Bon Jovi. Il est super talentueux, ce Jacob. Et constant. Se dirigerait-il vers la victoire ?

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