HALLOWEEN

faut-il avoir peur de la météo ?

Déplacer l’Halloween en raison des intempéries ? Les points de vue de nos chroniqueurs.

Halloween

La fête reportée dans plusieurs villes

Devant les conditions météorologiques exécrables prévues par Environnement Canada, Montréal et Longueuil, en plus de dizaines d’autres municipalités, principalement sur la Rive-Sud, ont invité leurs citoyens à reporter les festivités de l’Halloween d’une journée. Plutôt que de distribuer ou cueillir les friandises ce soir, les enfants et leurs parents sont appelés à le faire demain, soit le vendredi 1er novembre.

C’est Sainte-Julie qui a été la première à lancer cet appel sur les réseaux sociaux. Au cours de l’après-midi, les villes de Belœil, Brossard, Boucherville, Carignan, Chambly, La Prairie, McMasterville, Mont-Saint-Hilaire, Saint-Amable, Saint-Bruno-de-Montarville, Saint-Constant, Saint-Jean-sur-Richelieu, Saint-Lambert, Saint-Mathias-sur-Richelieu, Sorel-Tracy et Varennes ont emboîté le pas.

Châteauguay, Salaberry-de-Valleyfield, Saint-Hyacinthe et Vaudreuil-Dorion, par contre, gardent le cap pour la collecte de ce soir.

Valérie Plante a précisé que la Ville de Montréal avait reçu une montagne de messages de parents inquiets. Invoquant la sécurité des citoyens, elle a invité « petits et grands » à aller quérir leurs bonbons vendredi. C’est ce soir-là que les forces de l’ordre seront surtout mobilisées dans la métropole pour assurer la sécurité des petites sorcières et autres monstres de toutes sortes, quoiqu’une présence policière sera également aussi assurée ce soir.

La Ville de Québec n’a pour sa part annoncé aucun changement à l’horaire prévu. « Chez nous, c’est deux jours d’Halloween, ça règle le problème », s’est esclaffé le maire Régis Labeaume.

Pluie abondante

Environnement Canada a diffusé un avis spécial concernant l’île de Montréal, Laval et la Rive-Sud, où elle prévoit de 40 à 70 mm de pluie, parfois forte, ainsi que des vents dont la vitesse pourrait atteindre 80 km/h dans la nuit de jeudi à vendredi.

Si ces prédictions s’avéraient, un vieux record pourrait être battu dans la région, celui de 39,1 mm de pluie tombée le 31 octobre 1919. 

Ève Christian, météorologue à Radio-Canada, a souligné sur Twitter que la journée de vendredi ne constituait peut-être pas la meilleure des solutions de rechange, car il fera autrement plus froid – un maximum de 6 degrés, selon Environnement Canada.

différent dans la couronne nord

Au nord de la rivière des Mille Îles, Laval a fait savoir qu’elle ne modifierait pas sa programmation. Par contre, une présence policière sera assurée dans les quartiers résidentiels vendredi soir « si certains citoyens décidaient de sortir pour la collecte des bonbons » à ce moment, nous a écrit une porte-parole dans un courriel.

Saint-Jérôme a également signalé sur Facebook que les activités étaient maintenues « beau temps, mauvais temps », tout comme Blainville. Boisbriand, L’Assomption, Mascouche, Mirabel, Repentigny, Saint-Eustache, Sainte-Thérèse et Terrebonne.

Toujours dans la couronne nord, la ville de Saint-Colomban a toutefois préféré remettre la collecte de friandises à vendredi. Plus à l’est, Drummondville, Victoriaville, Magog, Shawinigan et Trois-Rivières ont fait de même. Granby et Sherbrooke, toutefois, feront fi de la pluie.

— Simon-Olivier Lorange, La Presse

Chronique

C’est juste… normal

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours adoré l’Halloween. Les déguisements qu’on mettait des heures à élaborer, l’excitation des tournées et, bien sûr, le butin de bonbons qu’on triait de façon méthodique, presque maniaque, à la fin de la soirée.

J’ai toujours adoré l’Halloween, sauf en ce sombre 31 octobre 1982, où j’avais décidé de me déguiser en princesse. J’avais hérité pour l’occasion de la plus belle robe jamais créée sur terre, avec paillettes scintillantes et froufrous roses.

Ce soir-là, par malheur, il faisait un froid de canard. Ma mère m’avait donc forcée à enfiler bottes, mitaines, tuque et, pire que tout, énoooorme habit de neige une pièce SOUS la robe, dont je n’arrivais plus à attacher les boutons.

J’étais catastrophée. Bien sûr, ma mère voulait éviter que j’attrape mon coup de mort. Mais, boudinée de la sorte, disons que je n’avais pas vraiment l’air de sortir d’un conte des Mille et une nuits

Bref, sauf pour cet épisode éminemment traumatique de mon enfance, j’ai toujours adoré l’Halloween… jusqu’à ce que je devienne mère à mon tour.

Depuis, j’ai appris à détester ça.

Je n’en suis pas fière. Je n’aurais jamais imaginé cela possible, mais c’est vrai, je l’avoue : pour moi, l’Halloween est une corvée. Le stress que cela engendre est nettement supérieur au plaisir qu’une fête devrait normalement procurer.

Quel plaisir, au juste ?

Celui de quitter le bureau en catastrophe, un soir de semaine, pour faire souper les enfants à toute vitesse, tout en préparant leurs costumes, pendant que d’autres enfants sonnent déjà à la porte toutes les trois minutes – chaque coup de sonnette ayant pour effet de propulser le niveau de stress de tout le monde dans la stratosphère ?

Celui de courir de porte en porte derrière des enfants surexcités – « As-tu dit merci, au moins ? » – en craignant chaque fois qu’ils ne se cassent la figure dans des escaliers trop sombres, bondés et couverts de feuilles glissantes ?

Celui de ramasser des emballages de bonbons plus ou moins graisseux dans les plis du divan jusqu’à Noël ?

Si en plus, il faut qu’il pleuve à boire debout le soir de l’Halloween, moi, je démissionne. On n’est pas fait en chocolat, d’accord, mais pourquoi s’imposerait-on un calvaire pareil ?

En principe, l’Halloween est une fête. En principe, une fête est un événement agréable. Mais quel plaisir y a-t-il à braver des bourrasques et des trombes d’eau pour récolter un paquet de bonbons même pas bons ?

Aucun. Il n’y a aucun plaisir à cela.

La météo exécrable prévue ce soir dans la région de Montréal, c’était une séance de torture annoncée pour des milliers de parents.

La mairesse Valérie Plante, comme d’autres élus, a donc fait preuve de sagesse (et de compassion) en invitant les familles à reporter de 24 heures les célébrations de l’Halloween.

C’était juste… normal. C’était la chose à faire.

Et je ne parle même pas des enjeux de sécurité, des branches qui risquent de s’abattre, de la visibilité qui sera réduite à néant dans les rues pleines de petits monstres trempés. Non, je parle juste de l’aria qu’aurait constitué cette horrifiante soirée sans l’intervention inespérée de la mairesse.

Et ne venez pas me dire que la pluie, ça forge le caractère. Que dans votre temps, on passait l’Halloween, beau temps, mauvais temps. Le principe, encore une fois, c’est de s’amuser.

On dirait qu’on l’oublie.

Je suis sidérée par les réactions virulentes qui déferlent sur les réseaux sociaux depuis hier.

« On va faire rire de nous partout dans le monde ! », s’est indigné l’un. « Génération de feluettes ! », s’est indigné l’autre.

« Jamais, jamais, jamais, on a reporté l’Halloween dans l’histoire de l’humanité, a écrit un troisième. Je vais appeler ça la féminisation de la société. Trop couveuse, peur d’avoir peur… »

Euh… comment dire ? Calmez-vous. L’administration Plante suggère simplement de reporter l’Halloween de 24 heures parce qu’il va pleuvoir des cordes. C’est juste ça. Rien de plus sordide que ça.

D’ailleurs, vous êtes dans un pays libre. Vous avez le droit de passer l’Halloween ce soir, si ça vous chante sous la pluie.

« Moi, je donnerai des bonbons juste aux braves qui passeront le 31 ! », écrivent des internautes fâchés noir.

Les enfants lâches, les petits pleutres qui passeront le lendemain, ils se buteront à une porte close ! Tant pis pour eux ! Na !

C’est à se demander qui sont les enfants dans cette histoire…

Halloween

La fête reportée dans plusieurs villes

Devant les conditions météorologiques exécrables prévues par Environnement Canada, Montréal et Longueuil, en plus de dizaines d’autres municipalités, principalement sur la Rive-Sud, ont invité leurs citoyens à reporter les festivités de l’Halloween d’une journée. Plutôt que de distribuer ou cueillir les friandises ce soir, les enfants et leurs parents sont appelés à le faire demain, soit le vendredi 1er novembre.

C’est Sainte-Julie qui a été la première à lancer cet appel sur les réseaux sociaux. Au cours de l’après-midi, les villes de Belœil, Brossard, Boucherville, Carignan, Chambly, La Prairie, McMasterville, Mont-Saint-Hilaire, Saint-Amable, Saint-Bruno-de-Montarville, Saint-Constant, Saint-Jean-sur-Richelieu, Saint-Lambert, Saint-Mathias-sur-Richelieu, Sorel-Tracy et Varennes ont emboîté le pas.

Châteauguay, Salaberry-de-Valleyfield, Saint-Hyacinthe et Vaudreuil-Dorion, par contre, gardent le cap pour la collecte de ce soir.

Mme Plante a précisé que la Ville avait reçu une montagne de messages de parents inquiets. Invoquant la sécurité des citoyens, elle a invité « petits et grands » à aller quérir leurs bonbons vendredi. C’est ce soir-là que les forces de l’ordre seront surtout mobilisées dans la métropole pour assurer la sécurité des petites sorcières et autres monstres de toutes sortes, quoiqu’une présence policière sera également aussi assurée ce soir.

La Ville de Québec n’a pour sa part annoncé aucun changement à l’horaire prévu. « Chez nous, c’est deux jours d’Halloween, ça règle le problème », s’est esclaffé le maire Régis Labeaume.

Pluie abondante

Environnement Canada a émis un avis spécial concernant l’île de Montréal, Laval et la Rive-Sud, où elle prévoit de 40 à 70 mm de pluie, parfois forte, ainsi que des vents dont la vitesse pourrait atteindre 80 km/h dans la nuit de jeudi à vendredi.

Si ces prédictions s’avéraient, un vieux record pourrait être battu dans la région, celui de 39,1 mm de pluie tombée le 31 octobre 1919. 

Ève Christian, météorologue à Radio-Canada, a souligné sur Twitter que la journée de vendredi ne constituait peut-être pas la meilleure des solutions de rechange, car il fera autrement plus froid – un maximum de 6 degrés, selon Environnement Canada.

différent dans la couronne nord

Au nord de la rivière des Mille Îles, Laval a fait savoir qu’elle ne modifierait pas sa programmation. Par contre, une présence policière sera assurée dans les quartiers résidentiels vendredi soir « si certains citoyens décidaient de sortir pour la collecte des bonbons » à ce moment, nous a écrit une porte-parole dans un courriel.

Saint-Jérôme a également signalé sur Facebook que les activités étaient maintenues « beau temps, mauvais temps », tout comme Blainville. Boisbriand, L’Assomption, Mascouche, Mirabel, Repentigny, Saint-Eustache, Sainte-Thérèse et Terrebonne.

Toujours dans la couronne nord, la ville de Saint-Colomban a toutefois préféré reporter la collecte de friandises à vendredi. Plus à l’est, Drummondville, Victoriaville, Magog, Shawinigan et Trois-Rivières ont fait de même. Granby et Sherbrooke, toutefois, feront fi de la pluie.

— Simon-Olivier Lorange, La Presse

Chronique

Pauv’z’enfants

Je venais tout juste de me procurer la décoration d’Halloween dont je rêvais : une affiche électorale de Maxime Bernier.

Certes, j’ai dû l’arracher à un poteau. Mais le Code civil prévoit que les objets « de peu de valeur ou très détériorés laissés en des lieux publics » sont réputés sans maître.

Toujours est-il que j’étais fin prêt pour le jour H quand j’apprends quoi ?

Dans toute la région de Montréal, on « invite » les citoyens à reporter l’Halloween.

Parce que, voyez-vous, il va pleuvoir. Fera-t-il froid ? Pas du tout, on promet un des 31 octobre les plus chauds qu’on ait vus : 15-16 °C.

Mais, terrible nouvelle, on va battre un record ! Un record de pluie pour Montréal ? Non, non, un record pour un 31 octobre… Le fameux record de pluie du 31 octobre 1919 !

Aussi, il y aura du vent.

Si tels étaient les critères pour annuler l’Halloween, on ne fêterait pas souvent dans le Bas-du-Fleuve ou aux Îles-de-la-Madeleine…

Que dites-vous ? Les tits-nenfants seront apeurés ?

Hooooon… pauv’, pauv’, pauvres tits-nenfants !

C’était pas ça, l’idée, de faire peur un peu ? Du gros vent, de la pluie battante, c’est évidemment parfait comme Halloween.

Mais voilà, avant d’être éco-anxieux, le citoyen de 2019 est météo-anxieux. Il se raconte des peurs à grands coups de facteurs dans le front nuageux. Facteur humidex ! Facteur éolien ! Facteur de refroidissement ! Sortez pas de chez vous !

Avez-vous remarqué que les météorologues médiatiques ont recommencé ces dernières années à parler de « normale » pour un 7 juillet, ou de « normale » pour un 8 février ?

C’est frauduleux sur le plan scientifique. Il n’y a pas une telle chose que la température normale. Il y a des moyennes. Nuance sémantique ? Pas du tout. Une moyenne est un facteur entre diverses données éparpillées. On est rarement dans la moyenne, pour ne pas dire jamais. Mais si, jour après jour, on vous balance la distance qui vous sépare de ce qui est « normal », vous vivez avec le sentiment permanent de l’anormalité météorologique.

Une autre journée anormale !

On est toujours en train de battre un foutu record quelque part. Et après, on se demande pourquoi les ados refusent de sortir des sous-sols. On les y envoie !

Et vous, sortez-vous tant que ça ?

J’ai l’air de déconner, mais je suis on ne peut plus sérieux.

On nous serine avec les « villes actives », mais à la moindre menace, les autorités hurlent : aux abris !

Pourtant, notre ouvrage collectif est de répéter inlassablement le vieil adage selon lequel il n’y a pas de mauvais temps, il n’y a que de mauvais vêtements. C’est une question de santé publique. Dans un endroit comme le Québec, si on se laisse impressionner par les dépressions, on est perdus.

***

L’élément le plus déprimant de cette annulation ridicule, c’est le message qu’il envoie aux enfants. Ayez peur ! Pas des morts-vivants, des fantômes ou des sorcières. Ayez peur pour vrai. C’est dangereux dehors ! On va vous surprotéger, imaginez, vous pourriez être mouillés ! Il va venter ! On va voir des cortèges d’enfants voler dans les nuages, mesdames et messieurs, ça va revoler comme des feuilles, et on va les retrouver comment après, hein ? Éparpillés qu’ils seront dans des pays avec toutes sortes de valeurs… Non, non, strappons-les bien comme il faut dans leur chaise.

Après on se demande comment il se fait que l’anxiété monte en flèche.

J’avance au milieu de cette tempête bidon qu’une des causes sociales de l’anxiété est la surprotection, d’où qu’elle vienne. On envoie le message très officiel des dangers d’une chose aussi banale qu’une grosse, grosse chute de pluie et de sacrés vents.

C’était pourtant une occasion formidable de rigoler dans cette minuscule adversité. Ben oui, il y aura des flaques d’eau, de la boue et des masques envolés. Et alors ? Ce serait mémorable ! Ils en parleraient pendant 50 ans !

Ben non, ayons peur d’avoir peur du Bonhomme Météo.

Déjà que chaque enfant est pris en filature par des parents, eux-mêmes encadrés de pompiers et policiers… Pas grave, tous ces gens sont incapables, en pleine fête, de décider s’il est temps de rentrer. Protégeons les protecteurs ! C’est trop dangereux !

Cette lamentable moumounerie ne serait que comique si elle ne témoignait pas de l’air frileux de notre temps.

Halloween

La fête reportée dans plusieurs villes

Devant les conditions météorologiques exécrables prévues par Environnement Canada, Montréal et Longueuil, en plus de dizaines d’autres municipalités, principalement sur la Rive-Sud, ont invité leurs citoyens à reporter les festivités de l’Halloween d’une journée. Plutôt que de distribuer ou cueillir les friandises ce soir, les enfants et leurs parents sont appelés à le faire demain, soit le vendredi 1er novembre.

C’est Sainte-Julie qui a été la première à lancer cet appel sur les réseaux sociaux. Au cours de l’après-midi, les villes de Belœil, Brossard, Boucherville, Carignan, Chambly, La Prairie, McMasterville, Mont-Saint-Hilaire, Saint-Amable, Saint-Bruno-de-Montarville, Saint-Constant, Saint-Jean-sur-Richelieu, Saint-Lambert, Saint-Mathias-sur-Richelieu, Sorel-Tracy et Varennes ont emboîté le pas.

Châteauguay, Salaberry-de-Valleyfield, Saint-Hyacinthe et Vaudreuil-Dorion, par contre, gardent le cap pour la collecte de ce soir.

Mme Plante a précisé que la Ville avait reçu une montagne de messages de parents inquiets. Invoquant la sécurité des citoyens, elle a invité « petits et grands » à aller quérir leurs bonbons vendredi. C’est ce soir-là que les forces de l’ordre seront surtout mobilisées dans la métropole pour assurer la sécurité des petites sorcières et autres monstres de toutes sortes, quoiqu’une présence policière sera également aussi assurée ce soir.

La Ville de Québec n’a pour sa part annoncé aucun changement à l’horaire prévu. « Chez nous, c’est deux jours d’Halloween, ça règle le problème », s’est esclaffé le maire Régis Labeaume.

Pluie abondante

Environnement Canada a émis un avis spécial concernant l’île de Montréal, Laval et la Rive-Sud, où elle prévoit de 40 à 70 mm de pluie, parfois forte, ainsi que des vents dont la vitesse pourrait atteindre 80 km/h dans la nuit de jeudi à vendredi.

Si ces prédictions s’avéraient, un vieux record pourrait être battu dans la région, celui de 39,1 mm de pluie tombée le 31 octobre 1919. 

Ève Christian, météorologue à Radio-Canada, a souligné sur Twitter que la journée de vendredi ne constituait peut-être pas la meilleure des solutions de rechange, car il fera autrement plus froid – un maximum de 6 degrés, selon Environnement Canada.

différent dans la couronne nord

Au nord de la rivière des Mille Îles, Laval a fait savoir qu’elle ne modifierait pas sa programmation. Par contre, une présence policière sera assurée dans les quartiers résidentiels vendredi soir « si certains citoyens décidaient de sortir pour la collecte des bonbons » à ce moment, nous a écrit une porte-parole dans un courriel.

Saint-Jérôme a également signalé sur Facebook que les activités étaient maintenues « beau temps, mauvais temps », tout comme Blainville. Boisbriand, L’Assomption, Mascouche, Mirabel, Repentigny, Saint-Eustache, Sainte-Thérèse et Terrebonne.

Toujours dans la couronne nord, la ville de Saint-Colomban a toutefois préféré reporter la collecte de friandises à vendredi. Plus à l’est, Drummondville, Victoriaville, Magog, Shawinigan et Trois-Rivières ont fait de même. Granby et Sherbrooke, toutefois, feront fi de la pluie.

— Simon-Olivier Lorange, La Presse

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.