L’empreinte de Walt Disney à Orlando

Cette année, la multinationale Disney célèbre avec faste sa fondation, il y a 100 ans.

Les festivités seront lancées le 27 janvier à Disneyland, en Californie, qui sera au cœur des réjouissances. Walt Disney World (WDW), à Orlando, n’est pas en reste, puisque les célébrations entourant son 50e anniversaire se poursuivent jusqu’au 31 mars.

Les quatre parcs d’attractions aux identités distinctes, au centre de la Floride, portent encore fidèlement la vision de Walt Disney, même s’il est mort en septembre 1966, bien avant que les premiers manèges émergent des marais. Son influence est toujours très présente.

Hommage au visionnaire

Le respect voué à Walt Disney est particulièrement évident à Magic Kingdom, le premier parc d’attractions inauguré à WDW, le 1er octobre 1971. La statue de Walt Disney, qui tient par la main sa création légendaire Mickey Mouse, devant le fameux château de Cendrillon, est éloquente. Le nom du visionnaire est par ailleurs peint sur deux des fenêtres surplombant la rue principale, Main Street USA. Il est le seul à qui ce double honneur est réservé. Son frère Roy, qui a vaillamment vu à ce que WDW voie le jour, a aussi une statue en son honneur, en compagnie de Minnie. Mais son nom n’est peint que sur une fenêtre. C’est d’ailleurs lui qui a insisté pour que le projet lancé par son cadet en porte le nom.

Un parc soigneusement planifié

Encouragé par la popularité de Disneyland, dans l’ouest des États-Unis, Walt Disney s’est mis à rêver à un parc d’attractions beaucoup plus grand, à l’autre extrémité du pays. Tout en s’inspirant de ce qui contribuait au succès du premier parc, implanté à Anaheim, il a cherché à offrir une version améliorée. En apercevant une mascotte à moitié déguisée, qui marchait dans Disneyland en tenant sa tête dans ses mains, Walt Disney a eu l’idée d’aménager un système de corridors (appelé Utilidor) sous Magic Kingdom, afin de préserver la magie du lieu. Les divers personnages se rendent ainsi à destination à l’abri des regards. Un astucieux système permet notamment de ramasser discrètement les déchets. Un univers parallèle se cache ainsi sous le château de Cendrillon et les environs.

Passions multiples

Les quatre parcs de WDW célèbrent à leur façon diverses facettes de Walt Disney, qui a innové autant dans le domaine de l’animation qu’au cinéma et à la télévision. Magic Kingdom, comme son nom l’indique, est empreint de fantaisie et réserve encore une place spéciale aux personnages des classiques de Disney, comme Cendrillon et Blanche-Neige. Disney’s Hollywood Studios, empreint du charme de l’âge d’or d’Hollywood, rappelle les débuts cinématographiques du créateur ainsi que ses nombreux succès. Epcot (Experimental Prototype Community of Tomorrow), qui devait être une ville modèle du futur, ne correspond pas au concept original. Ce parc célèbre toutefois les avancées de la science et encourage la découverte de diverses cultures dans le monde. Quant à Animal Kingdom, le plus spacieux des quatre parcs, il rend hommage à la passion qu’éprouvait Walt Disney pour les animaux. Sa série de courts documentaires True-Life Adventures, lancée en 1948 et couronnée par huit Oscars, a été la première à mettre en lumière la beauté de la nature.

En constante évolution

Walt Disney a jadis souligné que « Disneyland ne serait jamais terminé. Il va continuer de grandir aussi longtemps qu’il restera de l’imagination dans le monde ». Cette philosophie s’applique aussi à WDW, en constante évolution. À Magic Kingdom et aux deux hôtels ouverts en 1971 se sont ajoutés les parcs d’attractions Epcot (en 1982), Disney-MGM Studios (en 1989, devenu par la suite Disney’s Hollywood Studios), Animal Kingdom (en 1998), ainsi qu’une vingtaine de complexes hôteliers, deux parcs aquatiques et le centre de divertissement Disney Springs. Epcot, qui a célébré son 40e anniversaire en octobre dernier, fait l’objet d’une transformation majeure, amorcée en 2019. Spaceship Earth, l’immense sphère se dressant à l’une des deux entrées du parc, brille de façon spectaculaire dans le cadre du 50e anniversaire de WDW.

L’attrait de la nouveauté

Conformément à la vision de Walt Disney, les parcs se réinventent régulièrement grâce à l’ajout de manèges qui leur insufflent une nouvelle énergie. La minutieuse élaboration de Pandora, recréant le spectaculaire monde d’Avatar, a élargi l’attrait d’Animal Kingdom depuis mai 2017. Disney’s Hollywood Studios profite de l’agrandissement effectué afin d’intégrer Star Wars : Galaxy’s Edge, en 2019, et Toy Story Land, en 2018. Parmi les nouveaux manèges qui se sont récemment ajoutés, Guardians of the Galaxy : Cosmic Rewind et Remy’s Ratatouille Adventure, tous deux à Epcot, font fureur. Impatiemment attendu, Tron Lightcycle/Run entrera en service le 4 avril, à Magic Kingdom.

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