Zoom

QU’EST-CE QUE LE NO2 ?

Le NO2 (dioxyde d’azote) est un composé chimique produit par les moteurs à combustion et les centrales thermiques. Sa concentration dans l’air a notamment été liée à une plus grande incidence du cancer du sein et du cancer de la prostate dans une étude réalisée à Montréal par des chercheurs de McGill, en 2010. Le NO2 est un « marqueur », c’est-à-dire qu’il est accompagné d’autres polluants, comme les particules fines, liées à l’asthme et au cancer du poumon. « Des études démontrent que même une exposition à de très bas taux de ces polluants peut causer des dommages à long terme », dit Mme Hatzopoulou.

Zoom

Quel air respirez-vous ?

Les gens qui vivent ou travaillent à Montréal sont de plus en plus nombreux à privilégier la voiture ou le VUS, un choix qui pollue dangereusement l’air que nous respirons. « On ne le réalise pas, mais la pollution de l’air est là, et nuit en premier lieu aux personnes vulnérables, dont les enfants », explique Marianne Hatzopoulou, professeure adjointe au département de génie civil de l’Université McGill. Elle partage avec La Presse+ ses recherches inédites sur l’air de la métropole.

CENTRE-VILLE, EFFET CANYON

Il est essentiellement impossible de trouver un endroit au centre-ville de Montréal où l’air n’est pas très pollué. Cela s’explique par la grande concentration de voitures et de camions, et par « l’effet canyon » :  les gratte-ciel emprisonnent les émissions polluantes. « C’est une bonne idée de vouloir créer des villes denses, mais il faut aussi réduire le niveau de la circulation, dit Mme Hatzopoulou. Sinon, on crée des problèmes en exposant beaucoup de gens à des niveaux de pollution très élevés. »

PRÈS DES AUTOROUTES

La quantité de voitures et camions qui empruntent les autoroutes (plus de 120 000 véhicules par jour roulent sur l’autoroute 720, au centre-ville) transforment ces axes en importants vecteurs de pollution pour des quartiers entiers. « Sur la carte, on peut tracer les autoroutes seulement en suivant les zones où l’air est le plus pollué. Cela devrait influencer nos décideurs, mais malheureusement, le sujet est rarement pris en considération. » La pollution de l’air de Montréal est semblable à celle des autres grandes villes des pays développés, dit Mme Hatzopoulou.

LE PLATEAU POLLUÉ

Souvent vu comme la Mecque des déplacements en vélo, à pied ou en transport en commun, le Plateau-Mont-Royal compte parmi les endroits où l’air est le plus pollué à Montréal. « Il y a beaucoup de circulation automobile sur le Plateau !, lance Mme Hatzopoulou. Le quartier se trouve entre deux autoroutes majeures, donc il va en souffrir. Aussi, les gens qui génèrent la pollution de l’air, ce ne sont pas nécessairement eux qui sont en train de la respirer. Les gens [de la banlieue] qui viennent à Montréal en voiture ou en VUS habitent eux-mêmes dans des quartiers où l’air est assez propre. »

LES PARCS

Sans surprise, l’air le plus propre à Montréal se trouve dans le parc du Mont-Royal, et au centre des autres parcs de la ville. Mais l’air de bonne qualité peut aussi se trouver ailleurs, dit Mme Hatzopoulou. « En déplaçant nos appareils de mesure à 50 mètres d’un grand boulevard, on peut remarquer de petites poches d’air propre. Vous pouvez être sur Papineau et c’est très élevé, puis vous allez sur une rue parallèle, juste à côté, et les niveaux sont bas. On a aussi remarqué qu’une route où passent beaucoup de VUS sera plus polluée qu’une route où ils sont moins nombreux. »

QU’EST-CE QUE LE NO2 ?

Le NO2 (dioxyde d’azote) est un composé chimique produit par les moteurs à combustion et les centrales thermiques. Sa concentration dans l’air a notamment été liée à une plus grande incidence du cancer du sein et celui de la prostate dans une étude réalisée à Montréal par des chercheurs de McGill, en 2010. Le NO2 est un « marqueur », c’est-à-dire qu’il est accompagné d’autres polluants, comme les particules fines, liées à l’asthme et au cancer du poumon. « Des études démontrent que même une exposition à de très bas taux de ces polluants peut causer des dommages à long terme », dit Mme Hatzopoulou.

Zoom

LES PARCS

Sans surprise, l’air le plus propre à Montréal se trouve dans le parc du Mont-Royal, et au centre des autres parcs de la ville. Mais l’air de bonne qualité peut aussi se trouver ailleurs, dit Mme Hatzopoulou. « En déplaçant nos appareils de mesure à 50 mètres d’un grand boulevard, on peut remarquer de petites poches d’air propre. Vous pouvez être sur Papineau et c’est très élevé, puis vous allez sur une rue parallèle, juste à côté, et les niveaux sont bas. On a aussi remarqué qu’une route où passent beaucoup de VUS sera plus polluée qu’une route où ils sont moins nombreux. »

Zoom

PRÈS DES AUTOROUTES

La quantité de voitures et camions qui empruntent les autoroutes (plus de 120 000 véhicules par jour roulent sur l’autoroute 720, au centre-ville) transforment ces axes en importants vecteurs de pollution pour des quartiers entiers. « Sur la carte, on peut tracer les autoroutes seulement en suivant les zones où l’air est le plus pollué. Cela devrait influencer nos décideurs, mais malheureusement, le sujet est rarement pris en considération. » La pollution de l’air de Montréal est semblable à celle des autres grandes villes des pays développés, dit Mme Hatzopoulou.

ZOOM

CENTRE-VILLE, EFFET CANYON

Il est essentiellement impossible de trouver un endroit au centre-ville de Montréal où l’air n’est pas très pollué. Cela s’explique par la grande concentration de voitures et de camions, et par « l’effet canyon » : les gratte-ciel emprisonnent les émissions polluantes. « C’est une bonne idée de vouloir créer des villes denses, mais il faut aussi réduire le niveau de la circulation, dit Mme Hatzopoulou. Sinon, on crée des problèmes en exposant beaucoup de gens à des niveaux de pollution très élevés. »

Zoom

LE PLATEAU POLLUÉ

Souvent vu comme la Mecque des déplacements en vélo, à pied ou en transport en commun, le Plateau-Mont-Royal compte parmi les endroits où l’air est le plus pollué à Montréal. « Il y a beaucoup de circulation automobile sur le Plateau !, lance Mme Hatzopoulou. Le quartier se trouve entre deux autoroutes majeures, donc il va en souffrir. Aussi, les gens qui génèrent la pollution de l’air, ce ne sont pas nécessairement eux qui sont en train de la respirer. Les gens [de la banlieue] qui viennent à Montréal en voiture ou en VUS habitent eux-mêmes dans des quartiers où l’air est assez propre. »

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.