Mort de Joyce Echaquan

« Le service public québécois a failli à son devoir », dit Legault

Québec — Au moment même où la Nation Atikamekw célébrait les funérailles de sa « sœur » Joyce Echaquan, François Legault a présenté des excuses officielles à sa famille, dans le décor solennel du Salon bleu, mardi. Les proches de Mme Echaquan ont refusé que le premier ministre participe à la cérémonie.

« On ne doit pas avoir peur de le dire, le service public québécois a failli à son devoir », a admis M. Legault. « L’État a le devoir d’offrir la même dignité, le même respect à tout le monde. Peu importe son origine, son sexe, sa couleur de peau. Tout le monde a droit au respect », a poursuivi le premier ministre devant les parlementaires, qui ont rendu hommage à Mme Echaquan.

Tard en soirée mardi, la communauté de Manawan a publié un communiqué dans lequel on affirmait que le premier ministre n’avait pas « été autorisé » à participer aux funérailles de Mme Echaquan en raison de sa « fermeture concernant la reconnaissance du racisme systémique » à l’endroit des Premières Nations.

La publication ne fait d’ailleurs pas allusion aux excuses nationales. On souligne que « des demandes précises » pour enrayer le racisme systémique dans le système de santé seront présentées dans les prochains jours.

Les excuses présentées par M. Legault ont fait suite à une demande formulée par les chefs de la Nation Atikamekw lors de leur rencontre lundi à Montréal. C’est à ce moment que François Legault leur a demandé de participer au dernier hommage de la jeune mère de 37 ans. Les chefs ont accepté, a confirmé le bureau du premier ministre.

« Par la suite, nous avons appris que la famille préférait ne pas avoir de représentants du gouvernement du Québec sur place, et c’est une décision que nous avons évidemment respectée », a-t-on ajouté.

La famille Echaquan a souhaité rendre hommage à la défunte dans l’intimité. Le chef de l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador, Ghislain Picard, a assisté à la cérémonie. « La peine est très lourde », a-t-il indiqué à La Presse.

Quant au geste du premier ministre, le chef Picard souligne que c’est la deuxième fois en un an que le gouvernement Legault offre des excuses aux Premières Nations – la première fois étant en octobre 2019 lors du dépôt du rapport Viens.

« Je suppose que plusieurs personnes à Manawan pensent la même chose : quels sont les gestes qui seront posés ensuite ? Qu’est-ce que l’on fait demain ? C’est ça que les gens veulent savoir », a-t-il précisé.

Les excuses ont été offertes à l’occasion d’une motion présentée à l’Assemblée nationale. Faisant allusion à la vidéo troublante et « difficile à regarder » que la victime a réalisée avant sa mort, le 28 septembre dernier à l’hôpital de Joliette, M. Legault a déclaré que « ça fait mal de savoir qu’une chose pareille peut arriver chez nous ».

« Malheureusement, ce n’est pas un cas isolé », a-t-il ajouté, affirmant que les Premières Nations subissent encore de la discrimination. Le racisme existe « dans la police, dans la justice, mais aussi dans les institutions gouvernementales », a admis M. Legault. Il n’a cependant pas voulu parler de racisme systémique.

« On va ensemble combattre le racisme sous toutes ses formes », a-t-il plutôt lancé, parlant de l’importance d’entretenir un dialogue de « nation à nation » avec les communautés autochtones. Il a fait allusion aux recommandations du rapport Viens et de celles à venir du groupe de travail sur le racisme.

« Je suis déterminé à transformer ça en actions concrètes pour que dans 5 ans, dans 10 ans, le drame de Mme Echaquan reste comme un tournant, pour qu’on s’en souvienne comme du moment où on est enfin passés à l’action collectivement », a également déclaré le premier ministre.

Les élus ont observé une minute de silence à la mémoire de la mère de sept enfants. Québec solidaire a aussi présenté une motion pour que le Parlement reconnaisse notamment « que le congédiement des individus ayant perpétré ces gestes était nécessaire, mais demeure insuffisant ».

Les ostéopathes devront taxer leurs patients

Les 2500 ostéopathes qui pratiquent au Québec devront dorénavant percevoir des taxes auprès des personnes qui les consultent. Cette nouvelle directive qui émane de l’Agence du revenu du Canada ébranle les ostéopathes, qui estiment qu’ils seront, tout comme leurs patients, injustement pénalisés.

« Cette année, les ostéopathes ont déjà subi l’impact de la COVID-19. Ils ont dû mettre en place des mesures sanitaires qui coûtent cher. Et maintenant, on leur demande de percevoir les taxes », déplore Diane Lavergne, directrice générale d’Ostéopathie Québec, association qui représente 1700 ostéopathes au Québec.

L’Agence du revenu du Canada (ARC) a été incapable de répondre aux questions de La Presse, envoyées lundi, et a promis une réponse « d’ici la fin de la journée le 13 octobre ». À Revenu Québec, on explique que l’ARC a fait connaître sa position par rapport à l’application de la TPS/TVQ aux services d’ostéopathie le 8 septembre.

« L’ARC est d’avis que les fournitures de services d’ostéopathie rendus à des particuliers par une personne exerçant l’ostéopathie manuelle (ostéopathe) ne remplissent pas les conditions d’exonération puisque ces services ne sont pas rendus par un “praticien” au sens de la Loi sur la taxe d’accise. Revenu Québec partage la position de l’ARC selon laquelle la fourniture de services d’ostéopathie manuelle rendus par un ostéopathe est une fourniture taxable », indique Martin Croteau, porte-parole de Revenu Québec.

Cette conclusion irrite Mme Lavergne. Celle-ci explique que jusqu’à maintenant, les ostéopathes étaient considérés comme offrant un soin de santé et étaient exemptés de la perception des taxes, tout comme les physiothérapeutes ou les ergothérapeutes. « On a même été considérés comme un service essentiel durant la pandémie. On ne comprend pas le changement de position », note Mme Lavergne.

Cette dernière le reconnaît : contrairement aux physiothérapeutes, les ostéopathes ne font pas partie d’un ordre professionnel. Ce dossier est à l’étude par l’Office des professions depuis des années. Mme Lavergne soutient que la procédure pour encadrer la profession d’ostéopathe avance, mais qu’elle a pris du retard avec la pandémie et le remaniement ministériel qui a fait passer la responsabilité des ordres professionnels du ministère de la Justice à celui de l’Enseignement supérieur. Mme Lavergne s’attend à une conclusion dans ce dossier au cours des prochains mois. « Si on était encadrés, il n’y aurait pas de problème », note Mme Lavergne.

Acculés au mur, les ostéopathes du Québec sont en train de joindre les autorités pour obtenir des numéros pour prélever des taxes. « Mais ce qui est insensé, c’est qu’on ne nous donne aucune date d’application. On n’a aucune réponse pour savoir quand ça entre en vigueur. Y aura-t-il rétroaction ? Si oui, ce serait une vraie catastrophe », affirme Mme Lavergne, qui ne demande rien de moins que l’abolition de cette consigne. « […] Sinon, il va y avoir un impact, c’est clair. C’est la population qui perd là-dedans. »

À Revenu Québec, on s’engage « à faire preuve de souplesse à l’égard des ostéopathes afin que ceux-ci puissent prendre connaissance des règles applicables, s’y conformer et informer leur clientèle ». Revenu Québec confirme que l’encadrement de la profession d’ostéopathe « fait actuellement l’objet de travaux à l’Office des professions du Québec ». M. Croteau explique que Revenu Québec examinera de nouveau l’application de la TPS et de la TVQ aux services d’ostéopathie « lorsque les travaux sur l’encadrement de la profession d’ostéopathe auront été complétés ».

Discours du Trône

Le gouvernement libéral survit grâce au NPD

OTTAWA — Le gouvernement libéral de Justin Trudeau a survécu au vote sur le discours du Trône, mardi soir, grâce à l’appui crucial du Nouveau Parti démocratique (NPD).

Le discours a été appuyé par 177 députés contre 152 à la Chambre des communes.

Il n’y avait pas vraiment de suspense sur l’issue du vote, qui aurait pu propulser le pays en campagne électorale si les libéraux avaient perdu.

Le chef du NPD, Jagmeet Singh, avait annoncé que son parti soutiendrait le discours alors qu’il avait réussi, la semaine dernière, à obtenir de nouvelles prestations pour les travailleurs sans emploi ou sous-employés en raison de la pandémie de COVID-19.

Les conservateurs et le Bloc québécois avaient promis, presque immédiatement après le discours prononcé le 23 septembre, de voter contre.

Et la nouvelle cheffe du Parti vert du Canada, Annamie Paul, avait déclaré plus tôt mardi que son parti n’appuierait pas le discours.

Mme Paul a admis qu’il y a de très bonnes choses dans ce programme libéral, déposé le mois dernier, mais elle a déploré que ce discours ne prévoie aucune mesure pour protéger contre la COVID-19 les personnes vivant dans des centres de soins de longue durée.

Elle a par ailleurs souligné que le discours ne promet pas non plus un revenu de base garanti, qui permettrait aux Canadiens de mieux résister aux difficultés économiques.

Mme Paul s’est toutefois dite heureuse de voir que le gouvernement a étendu les prestations d’urgence à ceux qui en ont le plus besoin. Mais selon elle, ce plan laisse encore trop de Canadiens sur les lignes de côté, notamment les étudiants.

La nouvelle cheffe des verts, élue samedi au huitième tour de scrutin, a également fait valoir que le gouvernement libéral ne faisait pas non plus preuve de leadership national et international sur les changements climatiques. Les trois députés du Parti vert aux Communes ne peuvent donc pas appuyer un plan qui ne protège pas l’avenir des Canadiens, a-t-elle dit.

Patients en fin de vie

Québec assouplit les règles pour la famille

Québec — Le gouvernement Legault révise sa directive pour l’accompagnement des patients en fin de vie et assouplit les règles concernant les visites. Un conjoint et ses enfants, sans restriction quant au nombre, pourront désormais être au chevet d’un proche en soins palliatifs, et ce, peu importe le palier d’alerte de la région.

Québec annoncera ce mercredi que les critères d’accompagnement d’une personne en fin de vie – peu importe son milieu de vie – seront élargis. Une mise à jour des consignes était en préparation depuis quelques semaines déjà dans le but avoué de faire preuve de plus d’humanité et de souplesse dans le contexte de la pandémie.

Le gouvernement lève ainsi la limite qui était fixée à un ou deux visiteurs à la fois pour un maximum de quatre par tranche de 24 heures. Ainsi, les enfants et le conjoint d’un patient en fin de vie pourront être à son chevet en même temps peu importe leur nombre OU deux « personnes significatives » à la fois.

Selon ce qui était rapporté sur le terrain, la limitation à quatre visiteurs par 24 heures était difficilement applicable si une personne a plus de trois enfants, par exemple. Les professionnels de la santé étaient appelés à user de leur jugement, mais des endroits pouvaient être plus restrictifs que d’autres, comme l’a rapporté La Presse récemment.

Les enfants mineurs sont toujours autorisés à faire des visites à condition d’être accompagnés d’un adulte. Évidemment, les consignes sanitaires continuent de s’appliquer. Le port d’équipements de protection individuelle est notamment obligatoire pour tous les visiteurs admis.

Autre nouveauté, la présence de bénévoles sera permise et équivalente à celle des proches aidants. Selon nos informations, cet ajout n’est pas étranger au fait que des patients en fin de vie ne peuvent pas toujours compter sur la présence d’un proche aidant ou de celle d’un membre de la famille immédiate pour les accompagner. On vient alors ajouter une possibilité pour l’accompagnement de ces personnes.

« Nous avons beaucoup appris sur le virus au cours des derniers mois, ce qui nous permet d’être plus flexibles dans nos approches », a indiqué, dans une déclaration transmise par courriel, la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais. « Il est impensable de revivre les moments difficiles du printemps dernier, où nous avions dû empêcher les familles d’être présentes auprès de leur proche en fin de vie. Il faut faire preuve de plus d’humanité », a-t-elle ajouté.

Québec avait élargi une dernière fois sa consigne en juin alors que la pandémie de COVID-19 perdait de la vitesse. En avril, on avait aussi levé le critère de « mort imminente » alors que les visites n’étaient permises que 24 à 48 heures avant le décès.

Cette fois, malgré la reprise avec force de la deuxième vague, le gouvernement dit vouloir s’assurer que les personnes en fin de vie puissent bénéficier d’un accompagnement et d’un soutien de leurs proches.

C’est pourquoi ces nouvelles directives s’appliquent dans l’ensemble des milieux de soin et dans toutes les régions du Québec, qu’elles se situent en zone rouge ou verte.

Deux corps extirpés du lac Saint-Louis

Deux corps ont été repêchés dans le lac Saint-Louis, dans la nuit de mardi. Il s’agit vraisemblablement des occupants du véhicule qui a sombré dans les eaux, plus tôt en soirée. La vaste opération a mobilisé le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), le Service de sécurité incendie et la garde côtière durant de nombreuses heures. Les corps de deux personnes inanimées ont été extirpés du lac Saint-Louis, peu avant minuit, a constaté La Presse. Des manœuvres de réanimation ont été pratiquées, et les victimes ont été transportées en ambulance. « On est en opération de récupération et non de sauvetage », avait dit plus tôt Raphaël Bergeron, porte-parole du SPVM, alors que les équipes de plongeurs étaient arrivées sur place, mais n’avaient pas encore accédé au véhicule immergé. Selon les premières informations obtenues, deux occupants se trouvaient à bord du véhicule. La première hypothèse, selon le SPVM, est que le conducteur ait fait une fausse manœuvre qui aurait dirigé le véhicule dans l’eau, au bout de la jetée du parc Saint-Louis, à proximité du phare. L’accident est survenu vers 18 h 35, à l’angle de la 34Avenue et du boulevard Saint-Joseph, dans l’arrondissement de Lachine. La garde côtière et l’escouade nautique du SPVM ont effectué des patrouilles sur le lac durant la soirée, pendant que des équipes au sol du SPVM et du Service de sécurité incendie tentaient de localiser le véhicule ayant sombré plusieurs mètres sous la surface de l’eau. L’opération de récupération du véhicule devrait se poursuivre jusqu’à ce mercredi.

— Audrey Ruel-Manseau, La Presse

Trente fois plus de plastique au fond des océans, révèle une étude

Une nouvelle étude australienne suggère qu’il pourrait y avoir 30 fois plus de plastique au fond des océans qu’en surface. Cependant, ces données ne tiennent pas compte de la hausse vertigineuse des plastiques à usage unique depuis le début de la pandémie. À partir de données recueillies au large des côtes australiennes au printemps 2017, une équipe de huit scientifiques a estimé que le fond des océans pourrait contenir au moins 14 millions de tonnes de plastique à l’échelle planétaire, soit possiblement 30 fois plus qu’à la surface. Pour arriver à ce chiffre, les chercheurs ont notamment comparé leurs données avec celles d’autres études sur le même sujet. En entrevue au quotidien The Guardian, la Dre Denise Hardesty, coauteure de l’étude publiée lundi, signale « qu’il faut s’assurer que les océans ne soient pas devenus une grande fosse à ordures ». Elle ajoute cependant que la grande majorité des plastiques se retrouvent possiblement le long des côtes, et donc sur terre.

— Éric-Pierre Champagne, La Presse

Entente Ottawa-Québec

De 2800 à 4000 logements sociaux de plus

De 2800 à 4000 logements sociaux seront construits, des milliers de HLM seront rénovées et l’aide financière aux ménages à faible revenu sera bonifiée au cours des 10 prochaines années en vertu de l’entente Ottawa-Québec sur le logement. Cette entente prévoit des investissements de 3,7 milliards partagés en parts égales entre Ottawa et Québec. Elle a été conclue récemment après environ trois ans de négociation. Pablo Rodriguez, leader parlementaire du gouvernement Trudeau, promet que les investissements se feront en fonction des « priorités du Québec ». La contribution d’Ottawa – 1,84 milliard de dollars – se divise en trois volets. D’abord, une somme de 272,25 millions est accordée au volet « Priorités du Québec », pour permettre la construction de 2800 à 4000 logements sociaux. Ensuite, le fédéral accorde 1,12 milliard au volet « Initiative canadienne de logement communautaire », ce qui permettra de rénover le parc de 20 000 HLM. Enfin, 454,3 millions, consacrés au volet « Allocation canadienne pour le logement », permettront « de bonifier le programme Allocation-logement de la Société d’habitation du Québec (SHQ) ». La ministre québécoise des Relations canadiennes, Sonia LeBel, a insisté sur le fait que « la compétence du Québec en habitation est respectée » dans cette entente. Dans le réseau communautaire, on accueille l’arrivée de cette entente avec beaucoup plus de prudence. « Nous n’avons aucune assurance que ça donnera de nouveaux logements sociaux. Et si ça en donne, ça ne sera pas beaucoup », tranche Véronique Laflamme, du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU).

— Tommy Chouinard et Henri Ouellette-Vézina, La Presse

Tests de dépistage au privé

La ministre Hajdu demande l’avis de ses fonctionnaires

Le ministère fédéral de la Santé tâchera de déterminer si les tests de dépistage de la COVID-19 qui sont offerts dans des cliniques privées entrent en contravention avec la Loi canadienne sur la santé. Cette pratique, qui permet de contourner les longues files d’attente que l’on a vues dans plusieurs provinces, dont l’Ontario, a cours partout au pays. Plusieurs cliniques ayant pignon sur rue au Québec offrent le test moyennant un paiement qui tourne généralement autour de 200 $. Mardi, la ministre Patty Hajdu a dit avoir demandé à ses fonctionnaires de déterminer si elle viole la Loi canadienne sur la santé, dont l’universalité des régimes de soins de santé au pays constitue l’un des piliers. Le chef néo-démocrate Jagmeet Singh a dénoncé la situation, alors que le Bloc québécois n’a pas souhaité commenter la nouvelle.

— Mélanie Marquis, La Presse

Opérations de déneigement

« Chaos » appréhendé à Montréal

Les élus du parti Ensemble Montréal demandent que les automobilistes puissent utiliser gratuitement des stationnements privés, ainsi qu’un plus grand nombre de places dans les stationnements municipaux pendant les opérations de déneigement l’hiver prochain, alors qu’un grand nombre d’entre eux travailleront toujours à domicile et devront laisser leurs véhicules garés dans les rues résidentielles. « On s’attend à ce que 40 % des gens soient chez eux en télétravail, donc les voitures ne bougeront pas trop », souligne le conseiller municipal Aref Salem. Il craint le « chaos » si « des centaines de citoyens doivent déplacer leur voiture en même temps durant la journée et qu’on leur offre moins de places pour la stationner ». Il cite des données de la Ville, qui indiquent que le nombre de places de stationnement est passé de 6788 à l’hiver 2019 à 5442 à l’hiver 2020. L’obligation de remorquer les véhicules laissés dans les rues retarde le déneigement, ajoute le conseiller. M. Salem présentera une motion à la prochaine séance du conseil municipal afin de demander une augmentation du nombre d’espaces de stationnement, de jour comme de nuit, lors des opérations de chargement de la neige. — Isabelle Ducas, La Presse

Rectificatif

Louis Bernard

La Presse a rapporté mardi que M. Louis Bernard, proche conseiller de Jacques Parizeau, avait offert une contribution de 500 $ à la campagne de Paul St-Pierre Plamondon. Or, il s’agit d’un autre Louis Bernard. Nos excuses.

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