1990

Il faut remonter au mois de juin 1990 pour revoir le yen à un plus faible niveau par rapport au dollar américain. En effet, mercredi, la devise nipponne a descendu jusqu’à 152,98 yens pour un dollar américain, une situation jamais vue depuis cette époque. Depuis plusieurs semaines, le marché bruisse de rumeurs quant à une possible intervention du Japon pour soutenir le yen, comme il l’avait fait à trois reprises en 2022, avec succès, une fois en septembre et deux en octobre.

— Agence France-Presse

Contrôle de moteurs électriques

14 millions pour SmartD

L’entreprise montréalaise SmartD Technologies, spécialisée dans le contrôle des moteurs électriques, annonce la clôture de sa ronde de financement de série A lui permettant de sécuriser 14,2 millions de dollars. Cette ronde a été menée par Investissement Québec, avec une participation de Hammond Power Solutions, et avec l’appui des investisseurs existants, Boreal Ventures et SE Ventures. La direction de SmartD soutient que sa technologie de variateur de fréquence permet de réduire les dommages subis par les moteurs (escaliers roulants, pompes à eau, compresseurs, etc.), ce qui permet aussi de réduire leur consommation d’électricité. « Cet investissement alimentera notre quête d’innovation, nous permettant d’accélérer le développement et le déploiement de nos solutions de Clean Power VFD », affirme Simon Leblond, PDG et cofondateur de SmartD Technologies. L’entrepreneur précise que le variateur de fréquence de SmartD est non seulement le seul créé entièrement au Canada, mais qu’il est également conçu pour le Canada, c’est-à-dire qu’il supporte le 600 V.

— Richard Dufour, La Presse

Lion Électrique

Des employés déposent une requête pour se syndiquer

Des employés de Lion Électrique ont déposé une requête pour se syndiquer au moment où le constructeur d’autobus et de camions électriques a fait des mises à pied dans un contexte d’affaires difficiles. La requête a été déposée mardi auprès du Tribunal administratif du travail du Québec par l’Association internationale des machinistes et des travailleurs et travailleuses de l’aérospatiale (AIMTA). La nouvelle avait d’abord été éventée par Le Journal de Montréal. La requête concerne les 200 à 250 employés de l’usine de Saint-Jérôme. En février, Lion annonçait qu’elle avait mis à pied temporairement une centaine de personnes, « principalement » de la main-d’œuvre de quart de nuit à Saint-Jérôme. La société avait alors dévoilé des résultats nettement inférieurs aux attentes. En novembre, la société avait également annoncé la mise à pied de 150 employés, soit 10 % de ses effectifs afin de réduire ses coûts.

— La Presse Canadienne

Le froid avec l’Inde n’aurait pas trop nui au commerce

Le froid diplomatique entre l’Inde et le Canada n’a pas nui au bon déroulement des affaires entre les entreprises des deux pays, constate la présidente et cheffe de la direction d’Exportation et développement Canada (EDC), Mairead Lavery. « Nous n’avons pas constaté d’impacts sur les entreprises canadiennes qui font des affaires en Inde, sur EDC, ou sur les entreprises indiennes intéressées par le Canada », répond-elle en entrevue en marge d’une présentation dans le cadre d’un évènement sur le potentiel commercial de la région Indo-Pacifique, organisé par la Chambre de commerce du Canada. « Les deux communautés d’affaires continuent de travailler ensemble », affirme-t-elle. Les relations diplomatiques sont tendues entre le Canada et l’Inde dans la foulée du meurtre d’un militant sikh en Colombie-Britannique. Ottawa accuse l’Inde d’être responsable du meurtre sur le sol canadien, ce que dément New Delhi. En octobre, 41 diplomates canadiens ont été contraints de quitter l’Inde tandis que le gouvernement menaçait de ne plus reconnaître leur immunité diplomatique.

— La Presse Canadienne

Québecor étend ses services sans fil Fizz à quatre provinces

L’opérateur mobile Fizz de Québecor s’étend en Ontario, au Manitoba, en Alberta et en Colombie-Britannique, grâce à un cadre réglementaire qui permet aux fournisseurs de téléphonie cellulaire régionaux de rivaliser partout au Canada en utilisant les réseaux construits par leurs plus grands rivaux.

Fizz affirme qu’il proposera des forfaits de lancement à partir de 14 $ par mois dans certaines régions de ces quatre provinces.

Depuis son lancement en 2018 en tant qu’opérateur au rabais au Québec, Fizz est l’option de rechange de Québecor à son opérateur sans fil traditionnel Vidéotron.

L’expansion à l’extérieur de la Belle Province fait suite à un essai de quatre mois. Les nouveaux clients dans les quatre provinces pourront conserver leurs forfaits et tarifs aussi longtemps qu’ils le souhaitent « sans négociations ni date de fin », promet l’entreprise.

Elle prévoit également étendre sa portée à davantage de villes et de régions de ces provinces d’ici quelques mois, dans le but d’offrir éventuellement des services à 90 % de la population canadienne.

Le service élargi fonctionnera, en partie, avec l’infrastructure actuelle de Québecor, qui existe principalement dans les zones urbaines de l’Ontario, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique.

Dans les régions moins denses de ces provinces, ainsi qu’au Manitoba – où l’entreprise n’a pas construit son propre réseau –, le service fonctionnera par l’entremise des réseaux d’opérateurs concurrents sous le cadre réglementaire des exploitants de réseaux mobiles virtuels (ERMV) du Canada.

Sept ans pour établir son propre réseau

En 2021, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a annoncé une politique permettant aux fournisseurs régionaux de rivaliser en tant qu’ERMV utilisant des réseaux construits par de grandes entreprises. Puis, en mai de l’année dernière, le régulateur fédéral des télécommunications a ordonné aux principaux opérateurs de négocier des accords d’accès à leurs réseaux.

Le CRTC a indiqué que cette décision visait à accroître la concurrence en matière de téléphonie cellulaire, en donnant aux opérateurs régionaux une présence dans des communautés du Canada qu’ils ne desservaient pas auparavant.

En vertu du cadre, les concurrents régionaux sont ensuite tenus d’établir leurs propres réseaux dans ces zones dans un horizon de sept ans.

Le directeur général de Fizz, Martin Gendron, a indiqué que la phase d’essai avait permis à l’entreprise de tester la couverture téléphonique lors de la transition d’un réseau à un autre.

Il a déclaré que Fizz avait apporté des modifications mineures pour garantir la fluidité du processus.

« À l’extérieur des zones urbaines, nous utilisons les réseaux des autres opérateurs en place et cela fonctionne bien, a affirmé M. Gendron en entrevue. C’est définitivement un catalyseur pour nous de nous développer à travers le Canada. »

En fonction du succès de la marque sur les « marchés moins urbains », Fizz évaluera s’il est financièrement judicieux de poursuivre son expansion dans le cadre des MVNO (opérateur de réseau mobile virtuel), évoque-t-il.

« Parce que nous avons ensuite l’obligation de construire notre réseau d’ici sept ans, a dit M. Gendron. Ensuite, c’est une question économique. Nous aimerions cela et nous espérons que le cadre ERMV continuera d’évoluer. »

Fizz indique que ses bêta-testeurs pourront maintenir leurs tarifs fortement réduits pendant six mois après le début de leur abonnement « en guise de remerciement ».

« Nos équipes sont reconnaissantes envers les milliers de bêta-testeurs qui ont été les premiers à faire l’expérience de Fizz à l’extérieur du Québec », a déclaré le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau, dans un communiqué.

« Ceux-ci ont influencé le développement de notre offre, de notre technologie et de nos services en vue de nous permettre d’offrir Fizz sous son meilleur jour à davantage de personnes à travers le Canada. Je tiens à les remercier sincèrement d’avoir été si nombreux à prendre part à cette initiative hors du commun dans le secteur des télécommunications », a-t-il ajouté.

Parallèlement à son expansion, Fizz annonce qu’elle offrira ses cartes SIM dans 139 emplacements Circle K en Colombie-Britannique et en Alberta.

Les clients peuvent commander une carte SIM en ligne ou en récupérer une en magasin.

— La Presse Canadienne

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