Australie

95 ans

Âge d’une femme contre laquelle un policier australien a employé un pistolet électrique, dans une maison de retraite en Nouvelle-Galles-du-Sud. La femme, dont le pronostic est incertain, serait atteinte de démence et aurait été en train de marcher à l’aide de son déambulateur en brandissant un couteau quand la police est arrivée, selon des médias locaux. (AFP)

Guerre en Ukraine

La Cour pénale internationale ne bronche pas

La Cour pénale internationale (CPI) s’est dite « inflexible » après que son procureur Karim Khan, qui a lancé un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine, a été placé par Moscou sur la liste des personnes recherchées en Russie. « La CPI juge ces mesures inacceptables. Elle restera inflexible dans l’exécution de son mandat légal garantissant que des comptes soient rendus pour les crimes les plus graves », a déclaré dans un communiqué le tribunal basé à La Haye, aux Pays-Bas. La CPI a lancé le 17 mars un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine, accusé de crime de guerre pour la « déportation illégale » de milliers d’enfants ukrainiens depuis l’invasion de l’Ukraine en février 2022. Des accusations rejetées par Moscou. Le procureur général, le Britannique Karim Khan, a été placé sur la liste des personnes recherchées en Russie, selon une notice publiée par le ministère russe de l’Intérieur. Il y est décrit comme un homme né le 30 mars 1970 à Édimbourg, en Écosse, mais sans que son délit soit précisé.

— Agence France-Presse

Burkina Faso

Attaque sanglante de djihadistes dans un village frontalier

« Une douzaine » de civils ont été tués dans une attaque menée par des djihadistes présumés vendredi soir contre une localité de l’ouest du Burkina Faso, près de la frontière avec le Mali, ont indiqué samedi à l’AFP un responsable local et des habitants. « Le bilan fait état d’une douzaine de personnes tuées par les assaillants qui ont également fait des dégâts matériels », a déclaré un responsable local sous le couvert de l’anonymat. « Les assaillants venus en grand nombre ont encerclé le village. Ils ont sommé les habitants de vider le village avant d’incendier certaines habitations », a de son côté expliqué un habitant de Djibasso, évoquant un bilan de « 14 morts et des blessés ». Cette attaque vient alourdir le bilan d’une semaine sanglante au Burkina Faso, avec plus d’une cinquantaine de civils tués apparamment par des djihadistes dans diverses parties du pays. Depuis quelques semaines, les attaques violentes se multiplient dans la région de la Boucle du Mouhoun, frontalière du Mali.

— Agence France-Presse

États-Unis

Recul dans les négociations sur le relèvement du plafond de la dette

Les négociations entre la Maison-Blanche et l’opposition républicaine sur le plafond de la dette semblaient dans l’impasse samedi soir à Washington, chaque camp accusant l’autre de bloquer les discussions, alors que le temps presse pour éviter un défaut de paiement des États-Unis. Vendredi soir, l’équipe républicaine « a mis sur la table une offre qui était un grand pas en arrière et contenait un ensemble de revendications partisanes extrêmes qui ne pourraient jamais être adoptées dans les deux chambres du Congrès », a déclaré dans un communiqué la porte-parole de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre, appelant à « être sérieux ». Le responsable républicain à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a lui indiqué samedi soir, dans un tweet, que « la Maison-Blanche a fait un pas en arrière dans les négociations ». Joe Biden, au Japon pour le sommet du G7, s’entretiendra dimanche Kevin McCarthy à ce sujet, a annoncé la Maison-Blanche.. — Agence France-Presse

Allemagne

Empoisonnement possible de deux Russes en exil à Berlin

Une enquête a été ouverte en Allemagne après qu’une journaliste russe et une militante ayant participé à une conférence à Berlin eurent fait part de problèmes de santé pouvant laisser soupçonner un empoisonnement, a indiqué la police judiciaire citée dimanche dans l’hebdomadaire Welt am Sonntag. « Un dossier a été ouvert sur la base des informations disponibles », a déclaré à l’hebdomadaire un porte-parole de la police berlinoise. Le média russe d’investigation Agentstvo avait publié il y a quelques jours une enquête faisant état des problèmes de santé rencontrés par deux participantes à une réunion de dissidents russes, les 29 et 30 avril, autour de l’homme d’affaires devenu opposant Mikhaïl Khodorkovsky. Une participante, présentée comme une journaliste ayant récemment quitté la Russie, a ressenti durant l’évènement des symptômes non précisés et a déclaré qu’ils avaient peut-être commencé avant. Le média ajoute que la journaliste s’est rendue à l’hôpital berlinois de la Charité où avait été soigné l’opposant russe Alexeï Navalny, victime d’un empoisonnement en août 2020. — Agence France-Presse

Conflit au Soudan

Les belligérants s’entendent sur un cessez-le-feu d’une semaine

Un cessez-le-feu d’une semaine a été conclu samedi soir entre les belligérants au Soudan, alors que des frappes aériennes ont secoué plus tôt la capitale soudanaise et que l’ambassade du Qatar a été saccagée par des hommes armés. Sur fond de violents combats à Khartoum, les représentants de l’armée soudanaise, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo, ont accepté un cessez-le-feu d’une semaine, à partir de lundi, ont annoncé samedi dans un communiqué conjoint les États-Unis et l’Arabie saoudite. L’annonce de cette nouvelle trêve intervient après que plusieurs cessez-le-feu conclus depuis le début des combats au Soudan le 15 avril ont rapidement volé en éclats, ce qu’ont reconnu Riyad et Washington. Mais, « contrairement aux précédents cessez-le-feu, l’accord conclu à Jeddah a été signé par les parties et sera appuyé par un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu soutenu par les États-Unis, l’Arabie saoudite et [la communauté] internationale », a indiqué le communiqué.

— Agence France-Presse

L’OMS lance un réseau de surveillance des maladies infectieuses

L’Organisation mondiale de la Santé a lancé samedi un réseau international de surveillance afin de détecter rapidement les menaces posées par les maladies infectieuses émergentes comme la COVID-19 et relayer les informations afin de prévenir les pandémies.

Le Réseau international de surveillance des pathogènes (International Pathogen Surveillance Network, IPSN) fournira une plateforme reliant les pays et régions et permettant d’améliorer les systèmes de collecte et d’analyse des échantillons, a indiqué l’OMS.

Le réseau doit faciliter l’identification rapide et la traçabilité des maladies transmissibles, ainsi que le partage des informations et les mesures à prendre afin de prévenir des catastrophes sanitaires comme la pandémie de COVID-19.

Il s’appuiera sur la génomique, qui consiste à procéder au séquençage du génome des virus, bactéries et autres agents pathogènes et à étudier leur fonctionnement afin de déterminer leur contagiosité, leur dangerosité et leur mode de diffusion.

Les données recueillies alimenteront un système de surveillance plus large destiné à repérer les maladies infectieuses afin d’intervenir pour empêcher leur diffusion et à développer des traitements et des vaccins.

Un projet « ambitueux »

Le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a qualifié d’« ambitieux » ce nouveau dispositif, soulignant qu’il pourrait jouer « un rôle vital pour la sécurité dans le domaine de la santé ».

« Comme cela a été démontré d’une manière évidente au cours de la pandémie de COVID-19, le monde est plus fort lorsqu’il est uni pour combattre des menaces sanitaires communes », a-t-il déclaré.

Le nouveau réseau, dont le lancement intervient à la veille de l’assemblée mondiale de la santé qui rassemble chaque année à Genève les pays membres de l’OMS, mettra en relation des experts du monde entier en génétique et analyse de données, issus des secteurs public, universitaire et privé.

« Tous partagent un objectif commun : détecter et répondre aux menaces posées par les maladies avant qu’elles ne deviennent des épidémies et des pandémies et optimiser la surveillance de routine des maladies », a indiqué l’OMS.

— Agence France-Presse

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