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Nombre de détenus au Nigeria ayant été libérés samedi dans le cadre d’un processus de désengorgement des prisons surpeuplées et voulu par le président nigérian Bola Ahmed Tinubu, a annoncé dimanche le ministre de l’Intérieur, Olubunmi Tunji-Ojo. (AFP)

L’ex-président américain Donald Trump, en campagne pour reprendre la Maison-Blanche en 2024, a martelé dimanche à Edinburg, au Texas, son discours contre l’immigration, lors d’une visite à la frontière avec le Mexique où il a enregistré le soutien attendu du gouverneur conservateur de l’État, Greg Abbott. « Nous avions la frontière la plus sûre de l’Histoire », a-t-il déclaré, en référence à la fin de son mandat en janvier 2021. « Maintenant, nous avons la frontière la moins sûre dans l’Histoire du monde », a-t-il ajouté, évoquant « un flot de millions et de millions de personnes se déversant » aux États-Unis sous son successeur démocrate Joe Biden. Donald Trump s’exprimait après avoir participé à une distribution de nourriture aux membres des forces de sécurité mobilisées par le Texas pour tenter de juguler le passage de migrants irréguliers, en présence du gouverneur républicain, qui a apporté à cette occasion son soutien à sa candidature. — Agence France-Presse

L’Ukraine a affirmé dimanche avoir repoussé l’armée russe « de 3 à 8 km » en profondeur sur la rive gauche du Dniepr occupée par l’armée de Moscou, première estimation chiffrée de l’avancée des troupes de Kyiv dans cette zone, après des mois de contre-offensive infructueuse. « Les chiffres préliminaires varient de 3 à 8 km, en fonction des spécificités, de la géographie et de la topographie de la rive gauche », a indiqué une porte-parole de l’armée, Natalia Goumeniouk, à la télévision ukrainienne. Si cette avancée se confirmait, ce serait la plus grosse poussée de l’armée ukrainienne face aux Russes depuis plusieurs mois. Natalia Goumeniouk n’a toutefois pas indiqué si les forces ukrainiennes contrôlaient complètement cette zone de la région de Kherson ou si l’armée russe s’en était retirée face aux assauts des troupes de Kyiv. Moscou, de son côté, n’a pas évoqué les têtes de pont ukrainiennes jusque-là.

— Agence France-Presse

Les fortes pluies qui se sont abattues sur la République dominicaine au cours des 48 dernières heures ont causé la mort d’au moins 21 personnes, dont 3 mineurs, ont annoncé dimanche les autorités. Il y a quatre Américains et trois Haïtiens parmi les victimes, selon le Centre des opérations d’urgence (COE). Presque toutes les provinces du pays (30 sur 32) étaient toujours en état d’alerte dimanche, selon les autorités. Neuf des 21 décès se sont produits samedi soir lorsqu’un grand mur s’est effondré sur des véhicules sur l’avenue du 27 février, une des principales artères de Saint-Domingue. Quelque 13 000 personnes ont été évacuées des zones à risque, selon le COE. Le président dominicain Luis Abinader a déclaré dimanche qu’il s’agissait « des plus fortes précipitations jamais enregistrées en République dominicaine ». Il a annoncé que les cours étaient suspendus jusqu’à mercredi afin de « garantir la sécurité des enfants et des jeunes ». Les précipitations ont entraîné des coupures d’électricité et l’eau potable dans certaines régions.

— Agence France-Presse

Le célèbre rappeur iranien Toomaj Salehi a été libéré sous caution après avoir passé plus d’un an en prison pour son soutien avec ses chansons au mouvement de contestation provoqué par la mort de Mahsa Amini en septembre 2022, a rapporté un média local. Le rappeur de 32 ans avait été arrêté en octobre 2022 puis condamné à six ans et trois mois de prison pour « corruption sur terre ». Il « est sorti de prison » tard samedi après une décision de la Cour suprême, a indiqué son avocat Amir Raisian au quotidien réformateur Shargh. L’Autorité judiciaire avait accusé le chanteur de « propagande contre le système », d’avoir « troublé la sécurité » du pays, « coopéré avec les États hostiles à la République islamique » et « incité à la violence ». Des artistes étrangers lui avaient alors apporté leur soutien, craignant qu’il ne soit condamné à mort.

— Agence France-Presse

Au moins 32 personnes, dont un soldat de l’ONU chargé du maintien de la paix, ont été tuées dimanche à la suite de violents combats dans la région administrative contestée d’Abiyé, revendiquée à la fois par le Soudan et le Sud-Soudan, selon les autorités. Les médias locaux ont rapporté que les civils et un soldat ghanéen servant dans une force de maintien de la paix ont trouvé la mort lorsque des hommes armés inconnus ont attaqué deux villages dans le sud de l’Abiyé. Une station de radio sud-soudanaise, Eye Radio Juba, a cité le ministre de l’information d’Abiyé, Bolis Kuoch, qui a déclaré que 32 personnes avaient été tuées et 20 autres blessées, « mais les affrontements ont maintenant cessé et la situation s’est calmée ». Les affrontements intercommunautaires et transfrontaliers se sont intensifiés depuis que le Sud-Soudan a déployé ses troupes sur le territoire contesté en mars. La mission de maintien de la paix sur place a condamné le déploiement des troupes, affirmant qu’il engendrerait « des souffrances indicibles et des problèmes humanitaires » pour les civils. — Associated Press

En soins palliatifs depuis vendredi, « elle s’est éteinte en paix, avec sa famille à ses côtés », dans la maison du couple à Plains, en Géorgie, a précisé la fondation gérant l’image et l’héritage politique de Jimmy Carter dans un communiqué.

« Rosalynn a été ma partenaire sur un pied d’égalité dans tout ce que j’ai accompli », a déclaré l’ex-président démocrate et Prix Nobel de la Paix.  

« Elle m’a donné des conseils avisés et m’a toujours encouragé. Tant que Rosalynn a été avec nous, je savais que quelqu’un m’aimait et me soutenait », a ajouté son conjoint, âgé de 99 ans et traité en soins palliatifs depuis février.

À la Maison-Blanche de 1977 à 1981, pour un seul mandat, Jimmy Carter est l’ex-président américain le plus âgé de l’histoire.

Jimmy et Rosalynn Carter s’étaient mariés en 1946. Tout au long de la longue carrière politique de Jimmy Carter, sa femme a été au cœur de ses campagnes.

Une fois à la Maison-Blanche, de 1977 à 1981, Rosalynn Carter s’est distinguée par sa volonté de s’impliquer dans la politique.

« Elle assistait aux réunions du cabinet et aux principaux briefings, représentait fréquemment le chef de l’exécutif lors des cérémonies et servait d’émissaire personnel du président dans les pays d’Amérique latine », selon le site web de la Maison-Blanche.

« Une main secourable »

D’autres occupants de la Maison-Blanche ont rendu hommage à l’ancienne première dame dimanche.  

« Dans les rigueurs des campagnes, dans les ténèbres d’une perte profonde, nous avons toujours ressenti l’espoir, la chaleur et l’optimisme de Rosalynn Carter », ont déclaré le président Joe Biden et la première dame Jill Biden dans un communiqué, soulignant que « l’amour profond » des Carter était la « définition d’un partenariat ».

Les anciennes premières dames Michelle Obama et Melania Trump ont rendu hommage à l’héritage laissé par Mme Carter.  

« Lorsque notre famille était à la Maison-Blanche, Rosalynn se joignait souvent à moi pour déjeuner, m’offrant quelques conseils et toujours – toujours – une main secourable », a mis en avant Michelle Obama.  

« Nous nous souviendrons toujours de son cœur serviable et de son dévouement à son mari, à sa famille et à son pays », a salué Melania Trump.

Selon le Carter Center, l’ancienne première dame laisse dans le deuil ses quatre enfants, 11 petits-enfants et 14 arrière-petits-enfants, après avoir perdu un petit-fils en 2015.

« En plus d’être une mère aimante et une première dame extraordinaire, ma mère était une grande humaniste à part entière », a déclaré son fils Chip dans le communiqué du Carter Center.

Rosalynn Carter s’est fait remarquer pour le travail qu’elle a accompli après avoir quitté la Maison-Blanche.  

Avec son mari, elle a défendu les droits de la personne, la démocratie et les questions de santé à travers le monde, tout en conservant une image publique discrète.

— Agence France-Presse