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Jeep dévoile son premier modèle électrique nord-américain

Découvrez les nouvelles qui ont marqué l’actualité des dernières semaines dans le monde de l’automobile.

Jeep n’a jamais été synonyme d’électrification. Il suffit de se rappeler les versions SRT du Grand Cherokee, voire la variante Rubicon 392 du Wrangler, dotées de V8 tonitruants, pour s’en convaincre. Il n’en demeure pas moins que la marque de 4x4 développe depuis quelques années une filière hybride rechargeable introduite par le Wrangler en 2021. Elle s’apprête maintenant à lancer sa première création électrique destinée à notre marché : le Wagoneer S.

Ne vous laissez toutefois pas leurrer par son nom : ce Wagoneer S ne partage a priori rien avec le VUS pleine grandeur de même nom qui ne fait pas dans la sobriété énergétique.

Dans les faits, ce nouveau modèle est construit sur une plateforme monocoque électrique STLA Large en opposition au châssis en échelle de son cousin éloigné. Il est aussi passablement plus petit en étalant 4,9 m de longueur contre 5,4 m pour le Wagoneer à moteur thermique.

Son design plus profilé diffère aussi beaucoup. Avec un coefficient de traînée de 0,29 cx, il est le Jeep offrant le moins de résistance à l’air jamais produit. Tout ça dans le but d’augmenter l’autonomie, ce cheval de bataille chez les électriques.

Grosse batterie et puissance

Pour stocker l’énergie nécessaire, ce Wagoneer S embarque une batterie de 100,5 kWh branchée à une architecture électrique de 400 V. Elle alimente deux moteurs électriques qui produisent une puissance maximale cumulée de 600 ch. Le 0-97 km/h (0-60 mi/h) n’est ainsi qu’une question de 3,4 secondes. Malgré cette puissance, la capacité de remorquage est néanmoins limitée à 1542 kg (3400 lb).

Notons par ailleurs que la marque n’a pas détaillé ses capacités hors route, préférant probablement cibler un public plus généraliste avec ce produit, un changement d’orientation tout de même notable.

Suivant une tendance lourde dans l’industrie, le VUS se pare en outre d’une planche de bord tapissée d’écrans sur 114 cm. Ceux-ci permettent d’opérer l’excellent système multimédia Uconnect 5. Le Jeep Wagoneer S sera mis en vente au Québec à l’automne au coût de 88 995 $.

L’Optiq, porte d’entrée électrique chez Cadillac

Plus de six mois après avoir dévoilé une première photo du modèle, Cadillac a récemment fait l’étalage quasi complet de son Optiq, un multisegment électrique d’entrée de gamme. Avec son rouage intégral de série et une autonomie projetée tout de même concurrentielle, sa popularité pourrait bien décoller.

Au-delà de son design qui fait résolument Cadillac avec ses diodes en cascades et ses feux arrière épousant les piliers, cet Optiq partage l’essentiel de ses dimensions avec le Chevrolet Equinox EV. À 4,8 m de long, dont près de 3 m occupés par l’empattement, son gabarit se situe entre un CR-V et un Pilot de Honda.

Une seule configuration mécanique sera proposée par le constructeur, à savoir un rouage intégral de série composé par deux moteurs électriques produisant 300 ch au total et 354 lb-pi de couple. C’est, en somme, légèrement plus (12 ch et 21 lb-pi) que l’Equinox EV à transmission intégrale, sans doute pour justifier son rang hiérarchique et possiblement compenser la différence de poids.

Qu’à cela ne tienne, l’Optiq bénéficiera tout de même d’une autonomie de 482 km puisée dans une batterie Ultium de 85 kWh. La puissance de recharge culmine à 150 kW, lorsqu’elle est évidemment branchée à des bornes de recharge rapides compatibles. Plus de détails seront connus, dont son prix, avant le coup d’envoi de sa production prévu à l’automne.

Bugatti présentera la descendante de la Chiron

Bugatti prépare la présentation mondiale de sa dernière création issue d’une lignée lancée par la prodigieuse Veyron en 2005. Descendant direct de la Chiron, ce nouveau modèle, qui sera dévoilé le 20 juin, marque un changement mécanique important, tout en soignant le caractère exceptionnel de son moteur thermique.

Comme c’est la coutume avant le lancement d’une création aussi prestigieuse, les détails communiqués par Bugatti sont pour le moment parcellaires. On sait toutefois que cette supervoiture embarquera un tout nouveau moteur, un V16 atmosphérique et hybride qui achèvera le règne du phénoménal W16 quadraturbo qui a propulsé les Veyron et Chiron pendant près de 20 ans.

La revue allemande Auto Motor und Sport affirme que cette mécanique a été développée par le motoriste Cosworth et aura un volume de 8,3 L en plus du compte-tours qui atteint 9000 tr/min. Tout ça en étant également hybride enfichable.

Nous aurons heureusement les réponses à nos – nombreuses – questions bientôt.

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