Ferrari 12Cilindri

La marque italienne poursuit la tradition mécanique

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Quelques jours à peine après Aston Martin, c’est au tour de Ferrari d’annoncer son intention de garder son V12 vivant. Avec la nouvelle 12Cilindri, le constructeur de Maranello conserve ainsi intacte une tradition qui remonte à la toute première voiture à arborer le cheval cabré.

La 12Cilindri se situe toutefois à mille lieues de l’illustre 125 S qui n’était ni plus ni moins qu’une voiture de course. Le coupé s’inscrit plutôt dans la tradition des biplaces de grand tourisme dont les F12 Berlinetta et 812 Superfast sont les plus récentes créations de la légendaire lignée de coupés V12. Sans la nommer directement, Ferrari semble toutefois s’être grandement inspiré de la Daytona dans le traitement de sa partie avant au bas museau monolithique. La 12Cilindri a d’ailleurs été dévoilée à Miami, en Floride.

La pièce de résistance reste néanmoins ce V12 de 6,5 L de cylindrée placé en position centrale avant. Appartenant à une espèce en voie de disparition face à l’électrification galopante, cette mécanique puise ses origines dans le cœur de la Ferrari Enzo lancée il y a 22 ans. Capable d’un étourdissant 9500 tr/min, ce douze-cylindres est largement basé sur la motorisation de la 812 Competizione sortante. Il produit ainsi 819 ch et 500 lb-pi, sans suralimentation.

Le 0-100 km/h se produit en seulement 2,9 s et le 0-200 km/h n’est qu’une question de 7,9 s, grâce entre autres à une transmission à double embrayage (huit rapports) à étagement plus court. Pas mal pour une voiture à propulsion !

Disposant d’un empattement légèrement plus court que celui de la 812 en plus d’avoir des roues arrière directionnelles, cette 12Cilindri reçoit les tourelles de suspension retravaillées dans leur composition pour augmenter la résistance à la torsion. Un objet passablement saisissant, il va sans dire.

Bentley

L’illustre W12 sera remplacé par un moteur hybride rechargeable

Bentley orchestre actuellement la fin de la production de son W12, sans doute l’un des moteurs les plus importants de son histoire. Dévoilée en 2002, sa configuration à double turbocompresseur propulsait l’année suivante la Continental GT, un imposant coupé qui symbolisait une renaissance de la marque anglaise sous le contrôle du groupe Volkswagen. On regarde maintenant vers l’avant avec l’hybride.

Le constructeur de grand luxe a présenté la semaine dernière les grandes lignes de son plan de sortie, en affirmant qu’il emploiera dorénavant un V8 hybride rechargeable axé sur la performance.

La puissance estimée du groupe se situe autour de 740 ch, alors que l’autonomie électrique est promise à 80 km. C’est ni plus ni moins que le moteur Bentley le plus puissant jamais produit.

Aucun détail technique n’a été avancé pour le moment, mais cette mécanique devrait logiquement être semblable à la motorisation hybride enfichable du Lamborghini Urus – un cousin du groupe Volkswagen – récemment présenté. Il s’agit d’un V8 biturbo de 4 L de cylindrée.

Cela s’inscrit dans un plan d’électrification reporté pour Bentley qui devrait faire naître son premier modèle électrique en 2026 plutôt qu’en 2025. L’électrification complète doit pour sa part être atteinte d’ici 2033, trois années plus tard que ce qui était préalablement prévu.

Chevrolet

GM achèvera la production de la Malibu en novembre

Autre semaine, autre voiture qui tombe au combat. General Motors (GM) cessera l’assemblage de sa berline intermédiaire Chevrolet Malibu au cours du mois de novembre prochain, rapporte le quotidien The Detroit News. Eh oui, elle existait toujours.

Dans une déclaration envoyée à Automotive News, GM précise que l’usine d’assemblage de Fairfax, au Kansas, où sont assemblées les Malibu, deviendra le berceau de la prochaine génération de la sous-compacte électrique Bolt.

Ce départ de la Malibu s’explique aussi en partie par l’immobilisme du géant américain qui a laissé dépérir cette berline dans l’anonymat avec pour seule mécanique un petit quatre-cylindres de 1,5 L (163 ch) bien générique adjoint d’une transmission CVT.

L’immense popularité des VUS et multisegments fait aussi très mal à la voiture traditionnelle. La firme DesRosiers Automotive estime que 86,8 % des véhicules neufs écoulés au premier trimestre de 2024 étaient des camions légers.

Malgré la faible importance du modèle dans la gamme actuelle de Chevrolet, la fin de la Malibu achève un long chapitre qui s’est amorcé en 1964 et qui s’est étiré sur neuf générations et plus de 10 millions de véhicules vendus, rappelle GM.

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