Italie

2 milliards

Le gouvernement italien allouera plus de 2 milliards d’euros aux zones du Nord-Est récemment touchées par des inondations sans précédent et qui ont fait 14 morts, des dizaines de milliers de déplacés et d’importants dégâts.

— Agence France-Presse

Indonésie

Éruption spectaculaire du volcan Merapi

En Indonésie, le mont Merapi, l’un des volcans les plus actifs au monde, est entré en éruption, mardi, crachant de la lave en fusion et des cendres à deux kilomètres à la ronde, ont rapporté les autorités locales. Une impressionnante coulée de lave incandescente s’échappe également de son cratère. « L’activité du Merapi s’est quelque peu intensifiée ces derniers jours […], mais le Merapi est coutumier de ces regains d’activité », a expliqué Agus Budi Santoso, chef d’une autre agence gouvernementale chargée de la surveillance du volcan (BPPTKG). « Par coïncidence, le temps était dégagé et donc la population a pu voir les coulées » de lave, a ajouté M. Santoso. Le Merapi, situé à 28 km au nord de la capitale provinciale Jogjakarta, fait l’objet d’une surveillance étroite. Déjà entré en éruption à la mi-mars, il est placé au deuxième niveau d’alerte le plus élevé depuis 2020, en raison d’une activité volcanique accrue.

— Agence France-Presse

Violation des règles contre la COVID-19

Boris Johnson visé par de nouvelles accusations

L’ex-premier ministre britannique Boris Johnson a fait l’objet de nouveaux signalements au sujet de possibles nouvelles violations des règles anti-COVID-19, selon des sources concordantes mardi. L’ancien chef du gouvernement conservateur, contraint à la démission l’été dernier après une succession de scandales, principalement celui des fêtes à Downing Street en violation des règles anti-COVID-19, a déjà été sanctionné par une amende. Mais comme l’a révélé mardi le Times, les services de l’exécutif ont effectué de nouveaux signalements auprès de la police, car de nouveaux éléments sont apparus dans la préparation de l’enquête sur la gestion de la pandémie. La police de Londres a indiqué être en train d’« évaluer » des informations transmises le 19 mai, au sujet de « potentielles » violations des règles anti-COVID-19 à Downing Street entre juin 2020 et mai 2021. Selon le Times, la police de la vallée de la Tamise a également confirmé avoir reçu un signalement concernant des faits survenus à Chequers, la résidence de campagne des premiers ministres britanniques.

— Agence France-Presse

France

Solidarité hospitalière après le meurtre d’une infirmière à Reims

Une minute de silence sera respectée mercredi dans tous les hôpitaux de France en hommage à une infirmière tuée à Reims, dans l’est du pays, par un homme souffrant de troubles psychiatriques, une agression au couteau qui a choqué les soignants et la classe politique. La victime, Carène Mezino, est morte « en milieu de nuit » lundi, après avoir été attaquée au couteau, a indiqué le procureur de Reims. L’agresseur présumé, un homme de 59 ans aux antécédents psychiatriques lourds, est soupçonné d’« assassinat », mais aussi de « tentative d’assassinat », une secrétaire médicale ayant elle aussi été blessée. Le président Emmanuel Macron a rendu hommage à l’infirmière sur Twitter, associant notamment ce drame à la mort de trois policiers dimanche dans une collision. Le ministre de la Santé François Braun, qui s’est rendu sur place lundi soir, a annoncé qu’une réunion serait organisée dans la semaine avec les professionnels du secteur afin de mettre en œuvre « l’ensemble des mesures utiles pour préserver la sécurité et préserver la vie » des soignants.

— Agence France-Presse

Cameroun

Une trentaine de femmes enlevées par des séparatistes anglophones

Une trentaine de femmes ont été enlevées, selon les autorités, par des rebelles indépendantistes il y a près de quatre jours dans l’ouest du Cameroun. Elles ont été « sévèrement torturées et enlevées par des terroristes armés » dans le village de Kedjom Keku, dans la région du Nord-Ouest, où des groupes armés séparatistes pratiquent fréquemment des enlèvements de civils, essentiellement contre rançon, a indiqué mardi la préfecture du département de la Mezam. Le jour ayant précédé leur enlèvement, ces femmes organisaient une « marche pacifique pour protester […] contre les exactions et activités criminelles des terroristes », a-t-on précisé. Les autorités désignent toujours par le mot « terroristes » les rebelles armés qui réclament l’indépendance des régions du nord-ouest et du sud-ouest du pays, qu’ils appellent l’« Ambazonie », peuplées principalement par la minorité anglophone de ce pays d’Afrique centrale majoritairement francophone. Les deux régions anglophones sont le théâtre depuis fin 2016 d’un conflit meurtrier entre les rebelles séparatistes d’un côté et l’armée et la police de l’autre. Le conflit a fait plus de 6000 morts et forcé plus d’un million de personnes à se déplacer, selon le centre de réflexion International Crisis Group.

— Agence France-Presse

Incendie mortel au Guyana

Un téléphone portable confisqué à la source du drame

L’incendie qui a coûté la vie à 19 jeunes dans un dortoir scolaire dimanche au Guyana a été déclenché par une adolescente mécontente de la confiscation de son portable, ont annoncé les autorités. L’incendie a eu lieu dimanche soir à Mahdia, ville minière enclavée du Guyana, petit pays anglophone d’Amérique du Sud. Les responsables du dortoir « ont confisqué son téléphone portable et la fille a menacé le soir même de mettre le feu au bâtiment, et tout le monde l’a entendue », a affirmé mardi une source gouvernementale, affirmant que la jeune fille avait reconnu les faits. La mineure, actuellement hospitalisée, se serait rendue dans les toilettes, aurait pulvérisé de l’insecticide sur un rideau et y aurait mis le feu avec une allumette, a poursuivi cette source. Le drame a été aggravé par le fait que la responsable du dortoir n’est pas parvenue à trouver la clé qui ouvrait la porte de sortie du bâtiment dont les fenêtres étaient pourvues de barreaux. Une source à Georgetown a confié que « sept patients étaient encore hospitalisés, deux toujours dans un état critique ».

— Agence France-Presse

Royaume-Uni

Le prince Harry perd un recours sur sa protection policière

La justice britannique a rejeté mardi la demande du prince Harry de payer avec ses fonds personnels sa protection policière lorsqu’il se trouve au Royaume-Uni.

Harry, duc de Sussex, et sa femme Meghan ont perdu la protection des forces de l’ordre qui leur était accordée aux frais du contribuable britannique après avoir décidé de se mettre en retrait de la famille royale en 2020.

Les « Sussex », qui sont installés avec leurs deux enfants en Californie, bénéficient d’une protection privée aux États-Unis. Mais Harry fait valoir que cette équipe de sécurité ne peut avoir accès aux renseignements nécessaires pour pouvoir assurer la sécurité de sa famille sur le sol britannique.

Harry a donc proposé de prendre en charge les frais de sa sécurité par des policiers et a demandé à saisir la Haute Cour afin de contester le refus qui lui a été opposé par le ministère de l’Intérieur.

Mais mardi, un juge a fermé la porte à un procès, rejetant en plusieurs points les arguments du prince.

Lors d’une audience à la mi-mai, le ministère de l’Intérieur avait fait valoir qu’il n’était « pas approprié » que des personnes fortunées « achètent » une protection pouvant inclure des agents armés lorsqu’il a été décidé que « l’intérêt public ne justifie pas » qu’elles reçoivent une protection sur la base d’un financement public.

Ce recours d’Harry était le deuxième concernant sa sécurité. L’autre dossier est toujours en cours.

Poursuite à New York

La question de sa sécurité a été remise sur le devant de la scène à la mi-mai, le prince et sa femme ayant été poursuivis en voiture à New York par des paparazzis.

L’incident a donné lieu à des versions divergentes, mais une source proche du couple a affirmé que l’issue de cette « course-poursuite » aurait pu être « fatale ».

Harry accuse la presse et les paparazzis d’avoir provoqué l’accident de voiture à Paris du 31 août 1997 qui a tué sa mère, Lady Di.

Le prince mène d’ailleurs une offensive judiciaire contre plusieurs tabloïds. Il devrait témoigner en personne en juin, selon la presse britannique.

— Agence France-Presse

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