COMMANDITÉ
Urbanisme

En images : là où ville et nature cohabitent

Parfois, le pas rapide des foules empressées et les concerts de klaxons deviennent étouffants. Préserver quelques espaces verts offre aux habitants et aux habitantes des grandes villes du monde de précieux refuges loin de ce brouhaha, le temps de faire un jogging sous les arbres ou de s’allonger dans l’herbe. Voici quelques-uns de ces havres naturels qui coexistent harmonieusement avec l’effervescence citadine.

Parc Stanley (Vancouver, Canada)

Cette péninsule verdoyante offre aux gens une bouffée d’air frais et une oasis de tranquillité à distance de marche du centre-ville. Ce charmant parc urbain entouré des flots scintillants du Pacifique a de quoi capter le regard avec sa plage de sable, ses kilomètres de pistes cyclables longeant la digue, ses boisés, ses totems et son Lost Lagoon, une lagune d’eau douce qui attire une variété d’oiseaux. L’endroit se veut la preuve de l’amour particulier que la population de Vancouver ressent pour les grands espaces.

La montagne de la Table (Le Cap, Afrique du Sud)

Telle une forteresse des plus majestueuses, cette montagne au sommet plat trône au-dessus de la capitale législative de l’Afrique du Sud. Un téléphérique et divers sentiers de randonnée permettent de la gravir pour admirer des panoramas à couper le souffle de tous les côtés, à commencer par les bâtiments colorés de la ville et les vagues turquoise de l’Atlantique qui s’échouent contre les plages sablonneuses. La biodiversité exceptionnelle du territoire et son classement au Patrimoine mondial de l’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) en font un paradis prisé des amoureux et des amoureuses de la nature.

Parc d’Ueno (Tokyo, Japon)

Premier parc public de la capitale du Japon, ce lieu, qui réunit divers musées et temples, est mondialement connu pour ses cerisiers dont les fleurs forment chaque printemps une canopée féérique tout de rose et de blanc. Des étangs et des maisons de thé traditionnelles offrent aux gens de passage ainsi qu’aux résidents et aux résidentes des endroits de choix où il est possible de s’accorder une pause du rythme effréné d’une cité densément peuplée.

Tiergarten (Berlin, Allemagne)

Comment un tel domaine de nature peut-il exister dans une si grande ville d’Europe ? C’est qu’il s’agissait, aux 16e et 17e siècles, de terres de chasse privées réservées aux nobles. L’influence des jardins français s’est manifestée progressivement, d’abord par de grandes allées pavées. C’est aujourd’hui un lieu d’évasion populaire où les Berlinois et les Berlinoises organisent des matchs de soccer amicaux, des pique-niques ainsi que des barbecues en famille les dimanches.

Plage de Bondi (Sydney, Australie)

Ce croissant d’un kilomètre de long s’avère bien plus qu’une plage; c’est le symbole rassembleur du style de vie en bord de mer. Ici, le soleil brille sur le sable doré, les eaux azur, les planches de surf et les parasols. Des gymnastes et des adeptes de la mise en forme réalisent des exploits dans l’aire de sport à ciel ouvert tandis que non loin de là, d’autres sportifs et sportives impressionnent les gens qui passent par leurs prouesses acrobatiques avec la planche à roulettes.

Arthur’s Seat (Édimbourg, Écosse)

Ce volcan inactif, dont l’apparence caractéristique prend la forme d’un lion endormi, forme la plus haute des sept collines de la capitale d’Écosse. Il fait l’objet de bien des mythes et légendes; en effet, certaines sources prétendent que c’est ici que se dressait jadis Camelot, le château du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde. Son caractère majestueux est honoré à ce jour; le palais de Holyrood, résidence officielle du roi Charles III en Écosse, est situé au pied du pic.

Central Park (New York, États-Unis)

En 1876, après 20 ans de démarches et de construction pour freiner la densification menaçant de s’emparer de toute l’île de Manhattan, Central Park a ouvert ses portes au public. Encore aujourd’hui, il est considéré comme l’un des plus glorieux exploits d’architecture paysagère. Celui qui surnomme le « poumon vert de New York » s’étend sur 3,4 km, de la 5e à la 8e Avenue et de la 58e à la 110e Rue. Il comprend un zoo, une patinoire, trois lacs et un amphithéâtre extérieur ainsi que d’innombrables terrains de sport, modules de jeu, fontaines, monuments et plaques. Chaque mètre carré dans la Grosse Pomme vaut son pesant d’or; il s’agit donc là d’un joyau inestimable pour toute la population new-yorkaise.

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