Sondage

Baisse marquée des appuis à Québec solidaire

La crise interne à Québec solidaire (QS) se ressent dans les intentions de vote pour le parti, en baisse marquée depuis deux mois, selon un sondage Léger-Québecor publié mardi soir.

Durant cette période, le parti a perdu le tiers de ses appuis, révèle le coup de sonde mené du 10 au 13 mai dernier, soit environ deux semaines après le départ soudain de la co-porte-parole du parti, Émilise Lessard-Therrien.

Alors que la formation de gauche récoltait 18 % des intentions de vote en mars dernier, selon la même maison de sondage, ses appuis ont fondu à 12 %.

Il s’agit du pire score de Québec solidaire depuis février 2022, selon Le Journal de Québec, soit quelques mois avant les dernières élections générales où il avait obtenu 15,4 % des voix.

La glissade du parti mené par Gabriel Nadeau-Dubois est encore pire auprès de l’électorat féminin avec une perte de 12 points en deux mois dans cette catégorie, d’après les chiffres présentés mardi. L’enquête révèle aussi un recul de 12 points de pourcentage chez les 18 à 34 ans.

Ces résultats ne manqueront pas de faire parler au prochain Conseil national du parti, prévu du 24 au 26 mai au cégep de Jonquière.

Les membres de Québec solidaire y seront appelés à décider s’ils adoptent, en totalité ou avec des modifications, la « déclaration de Saguenay ». Il s’agit d’une première étape qui s’inscrit dans la vision « pragmatique » du chef parlementaire Gabriel Nadeau-Dubois annoncée après le départ soudain d’Émilise Lessard-Therrien.

Le PQ reste en tête malgré un léger recul

Par ailleurs, les appuis du Parti québécois (PQ), loin en tête, reculent de 2 points de pourcentage par rapport au mois précédent, pour s’établir à 32 %.

Le parti de Paul St-Pierre Plamondon dépasse ainsi de 10 points de pourcentage la Coalition avenir Québec (CAQ) de François Legault, qui a elle aussi perdu 2 points pour retrouver les 22 % d’intentions de vote qu’elle détenait en mars dernier.

Ce chiffre est bien loin des 50 % dont le gouvernement pouvait se targuer au zénith de sa popularité, lors du premier été de la pandémie, en 2020.

Même si on ignore toujours qui dirigera le Parti libéral du Québec (PLQ) lors de la prochaine campagne électorale, la formation politique regagne quelques points de pourcentage, pour s’établir à 17 % dans les intentions de vote.

À égalité avec Québec solidaire, le Parti conservateur du Québec d’Éric Duhaime récolte lui aussi 12 %.

Léger et Québecor précisent que ce coup de sonde a été mené auprès de 1031 Québécois et Québécoises de 18 ans et plus. À titre comparatif, la marge d’erreur maximale pour un échantillon de 1031 répondants est de ± 3,05 %, 19 fois sur 20.

États-Unis

Les règles durcies pour les personnes voyageant avec un chien

Micropuçage, âge minimum, vaccination éventuelle contre la rage : si vous songez à voyager cet été aux États-Unis avec votre chien, il faudra désormais montrer « patte » blanche. Voici les nouvelles règles auxquelles vous devrez vous conformer pour franchir la frontière avec votre animal de compagnie à partir du 1er août 2024.

Les nouvelles règles

Le chien devra avoir l’air en bonne santé, être âgé d’au moins 6 mois et porter une micropuce. D’autres documents seront également exigés, si le chien a voyagé durant les six derniers mois dans un pays où il serait à risque d’attraper la rage, ou s’il est vacciné contre celle-ci. Dans tous les cas, un certificat signé par un vétérinaire et datant de moins de 30 jours devra être présenté, en plus d’un formulaire téléchargeable sur le site des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) à partir du 15 juillet.

À qui ça s’adresse ?

Toutes les personnes voyageant avec un chien qui entrent aux États-Unis devront se conformer aux nouvelles règles à partir du 1er août 2024.

Selon un sondage réalisé par l’Association des médecins vétérinaires du Québec (AMVQ) en 2023, un ménage québécois sur quatre possède un chien (et près d’un sur trois en région). Or, si le micropuçage est recommandé dans toute la province, il n’est obligatoire que dans certaines villes, comme Montréal ou Laval. « On parle probablement de plusieurs milliers d’animaux [qui ne sont pas micropucés] », estime la Dre Eve-Lyne Bouchard, présidente de l’AMVQ.

Certains propriétaires pourraient donc avoir une mauvaise surprise en se présentant à la frontière avec leur chien. « Il va falloir que les gens s’y prennent d’avance pour s’ajuster et faire les papiers auprès de leur vétérinaire, on ne pourra plus nécessairement partir sur un coup de tête avec notre chien pour une randonnée en fin de semaine au mont Washington », illustre-t-elle.

La rage au centre des préoccupations

Le Canada n’est pas un pays où les chiens sont à haut risque d’attraper la rage canine – un variant de la rage très contagieux, transmissible à l’humain et mortel. Mais c’est le cas de certains pays d’Amérique du Sud, comme Cuba, le Brésil ou la Colombie. Or, les États-Unis estiment avoir éradiqué la rage canine depuis 2007, ils durcissent donc leurs règles afin d’éviter que cette maladie ne soit de nouveau introduite sur leur territoire.

Une volonté que partage son voisin : si le Canada n’a pas encore des mesures aussi strictes, il interdit néanmoins depuis 2022 l’importation de chiens en provenance de pays à haut risque.

« On a vu une certaine tendance à importer des animaux errants du Maroc ou d’Amérique du Sud, mais ça nous a exposés à un risque de transporter des cas de rage sur notre territoire », explique la Dre Eve-Lyne Bouchard.

À noter que la rage canine est un variant différent de celui que l’on retrouve chez les animaux sauvages (mouffettes, renards, ratons laveurs, chauves-souris), qui est, lui, encore bien présent au Canada et aux États-Unis, mais contre lequel la vaccination est aussi efficace.

Îles-de-la-Madeleine

La redevance touristique de 30 $ ne sera finalement pas obligatoire

La municipalité des Îles-de-la-Madeleine « fait un pas de côté » dans le dossier de la Passe Archipel, cette redevance de 30 $ qu’elle voulait imposer pour l’aider à prendre en charge les coûts associés au tourisme de masse. À court terme, en 2024, cette contribution se fera « sur honneur » et ne sera pas obligatoire.

C’est ce qu’a annoncé mardi matin le maire Antonin Valiquette, lors d’une conférence de presse, en citant des défis opérationnels liés à des obtentions fédérales.

« Soyons clairs : nous ne reculons pas sur la notion de contribution. Nous discutons depuis des années de cette avenue pour protéger l’archipel et améliorer ses infrastructures. Mais comme nous sommes pionniers en la matière, il est normal de nous ajuster en cette première année », a-t-il expliqué.

En entrevue, M. Valiquette précise qu’il aurait aimé pouvoir conclure les discussions avec Transports Canada. Si la redevance obligatoire voit le jour, c’est cette agence fédérale qui devrait notamment valider la présence d’un agent à l’aéroport pour contrôler les entrées sur le territoire.

« Les signaux étaient positifs jusqu’à tout récemment, mais on n’a toujours pas de confirmation favorable des autorités fédérales. J’aurais aimé pouvoir procéder, mais on ne pouvait pas rester dans le flou. N’empêche, les discussions vont se poursuivre pour l’année prochaine », affirme le maire. « Entre-temps, on va observer le comportement de nos visiteurs durant la saison pour se préparer, mais on n’annulera pas le projet de redevance touristique », réitère l’élu.

Pour le moment, la réglementation sera ajustée de manière à ce que la contribution de 30 $ soit effectuée « au choix de chacun ». Le tout se fera à l’aide d’une application mobile, comme c’était prévu dès le départ. L’administration dit ainsi faire appel « à l’honneur de ses visiteurs qui reconnaissent le caractère particulier des Îles-de-la-Madeleine et souhaitent contribuer à sa pérennité ».

« Un climat de peur »

En avril, le maire Valiquette avait annoncé en grande pompe l’implantation de cette redevance. L’affaire était dans l’air depuis 2022, la municipalité cherchant des façons de dégager plus de fonds pour améliorer les infrastructures destinées aux touristes, mais aussi pour payer une partie des frais causés par la hausse importante des déchets en été, lesquels doivent être envoyés sur le continent.

Tout ce débat avait provoqué beaucoup de division, a convenu le maire, qui a dénoncé mardi les propos haineux tenus en marge de ce débat, notamment sur les réseaux sociaux.

« Ça nous a extrêmement surpris de voir des positions autant polarisées. Ça m’attriste de voir que le débat peut dérailler à ce point-là sur des objectifs aussi nobles que celui de la préservation du territoire », expose à ce sujet le maire Valiquette, qui dénonce « un climat de peur » instauré sur les réseaux sociaux par des « mouvements externes [au] territoire ».

« Les commentaires irrespectueux que tout le monde dans mon équipe a essuyés, c’est inacceptable et surtout, ça plombe la démocratie, ajoute-t-il. Franchement, je ne m’attendais pas à vivre ça comme maire. »

Son administration tiendra jeudi prochain une soirée d’information à l’intention de ses citoyens.

Le cabinet de la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, n’a pas souhaité réagir. Au Parti québécois, le député des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, espère que « la décision municipale d’aujourd’hui [mardi] permettra de créer un espace d’échange et de dialogue, de se donner du temps pour mieux cerner les enjeux plus consensuels et les plus litigieux autour du projet ».

— Avec Gabriel Béland, La Presse

Il croyait que la victime était le diable

Ali Ngarukiye coupable du meurtre d’un codétenu

Le jury a déclaré Ali Ngarukiye coupable du meurtre au second degré d’un codétenu. Un crime extrêmement brutal motivé par une querelle à propos de vêtements. Même si le tueur disait que la victime était le « diable » ou un « djinn », le jury a rejeté sa défense de troubles mentaux.

Les jurés ont rendu leur verdict lundi après-midi, après quatre jours de délibérations, au palais de justice de Montréal.

Le jury l’ignorait, mais Ali Ngarukiye avait été condamné par un autre jury en décembre dernier pour avoir tenté de tuer le policier montréalais Sanjay Vig. Radicalisé en Ontario, Ngarukiye voulait tuer des policiers et se battre dans une « guerre islamique ». La preuve de terrorisme avait toutefois été exclue du procès.

Alors qu’il était détenu à la prison de Rivière-des-Prairies en attente de son procès pour tentative de meurtre, Ali Ngarukiye a battu à mort André Lapierre dans leur cellule dans la nuit du 16 au 17 juin 2021. Les blessures de l’homme de 57 ans étaient si graves qu’elles ressemblaient à celles d’un piéton écrasé par une voiture. La pathologiste d’expérience n’avait d’ailleurs jamais rien vu de tel.

Après le meurtre, Ali Ngarukiye répétait aux agents correctionnels que Lapierre était le « diable ».

Vraisemblablement, c’est une banale histoire de vêtements qui a poussé Ngarukiye à commettre l’irréparable. André Lapierre reprochait à son compagnon de cellule de lui avoir volé ses vêtements et de les avoir mis dans la cuvette. Dans les jours ayant précédé sa mort, André Lapierre avait confié à sa meilleure amie son inquiétude de partager sa cellule avec Ngarukiye.

Troubles mentaux

L’état mental d’Ali Ngarukiye au moment du meurtre était le seul enjeu du procès, puisque les parties avaient admis qu’il était l’auteur du crime. La Couronne faisait valoir qu’il avait l’état d’esprit adéquat pour être déclaré coupable de meurtre et qu’il n’était pas dans un épisode de schizophrénie au moment des faits.

Selon la défense, Ali Ngarukiye était non criminellement responsable du meurtre en raison de ses troubles mentaux. En raison de ses délires religieux et de ses délires de persécution, l’accusé était dans un état psychotique qui lui faisait croire qu’il devait se défendre de la victime, a plaidé MSharon Sandiford.

Pas moins de cinq psychiatres ont témoigné au procès, dont certains pour la défense. Aux experts, Ali Ngarukiye a comparé André Lapierre à « Satan ». Il l’a dépeint comme un homme qui défiait Dieu et qui ne le respectait pas. Même que Lapierre était un « djinn » qui le poursuivait depuis son enfance, selon le tueur.

Malgré les propos troublants tenus par l’accusé, les experts de la Couronne estimaient qu’Ali Ngarukiye ne souffrait pas d’un trouble mental l’empêchant de distinguer le bien du mal au moment du crime. C’est la défense, pilotée par MSharon Sandiford, qui avait le fardeau d’en faire la preuve.

Pour rendre ce verdict de meurtre au second degré, le jury a donc exclu la preuve de santé mentale de la défense, en plus d’être convaincu hors de tout doute raisonnable par la Couronne que Ngarukiye avait l’intention de tuer André Lapierre ou de lui causer des blessures, sachant qu’elles seraient mortelles.

MLouis Bouthillier et MJean-François Roy ont représenté le Directeur des poursuites criminelles et pénales. Les observations sur la peine sont prévues en juin prochain. Ngarukiye sera automatiquement condamné à la prison à vie. La juge Myriam Lachance devra déterminer la période d’inadmissibilité à la libération conditionnelle.

D’autre part, Ali Ngarukiye attend toujours de recevoir sa peine pour la tentative de meurtre contre le policier Sanjay Vig. Il risque là aussi la prison à vie.

Meurtre de Jenique Dalcourt à Longueuil

Un homme arrêté 10 ans après les faits

Près de 10 ans après les faits, la police a arrêté un homme en lien avec le meurtre de Jenique Dalcourt. La jeune femme, une résidante de Longueuil, avait été battue à mort à coups de barre de métal le 21 octobre 2014 dans un secteur mal éclairé de la piste cyclable du Vieux-Longueuil alors qu’elle rentrait à pied après le travail. Selon ce qu’ont rapporté Noovo Info et TVA Nouvelles mardi soir, de nouvelles preuves auraient récemment été soumises aux procureurs et un mandat d’arrêt a été délivré contre un homme que la police avait eu dans sa ligne de mire peu après les faits. Le suspect, alors âgé de 26 ans, avait en effet été arrêté et interrogé quelques jours après le meurtre de Jenique Dalcourt. C’est lui qui avait composé le 911 en affirmant être tombé sur la victime par hasard. Mais il avait ensuite été libéré, faute de preuves. Le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) doit tenir une conférence de presse ce mercredi matin pour fournir davantage de détails. — Vincent Larin, La Presse

Scandale ArriveCAN

Un fonctionnaire promu reconnaît « une erreur de jugement »

L’un des fonctionnaires qui avaient participé à une dégustation de whisky organisée par GC Strategies, la firme au cœur du scandale ArriveCAN, a été promu. Chulaka Ailapperuma est devenu depuis directeur de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Il avait auparavant géré le développement de cette application qui a fini par coûter près de 60 millions aux contribuables. « J’ai commis une erreur de jugement », a-t-il admis alors qu’il était pressé de questions par la députée Nathalie Sinclair-Desgagné. « Et je regrette de ne pas en avoir informé mes supérieurs et d’avoir participé à cet évènement. » M. Ailapperuma, qui témoignait au comité parlementaire des comptes publics, a reconnu ne pas avoir suivi le code de conduite qui était alors en vigueur et qu’il percevait plutôt la soirée de dégustation de whisky comme une façon de stimuler l’esprit d’équipe dans le cadre d’un projet très exigeant. — Mylène Crête, La Presse

Incendie de forêt

Fort McMurray évacué en partie

Des milliers d’habitants de Fort McMurray, en Alberta, ont été appelés à évacuer mardi en après-midi alors qu’un important incendie de forêt menace la région. Plus tôt dans la journée, l’incendie qui menace Fort McMurray semblait se maintenir à environ 16 km au sud-est de la ville, plaque tournante de l’exploitation des sables bitumineux, mais le brasier a continué de progresser de telle sorte qu’il se trouvait à environ 8 kilomètres de la limite sud de Fort McMurray en après-midi. « Nous assistons à un comportement extrême du feu. Des colonnes de fumée s’en dégagent et le ciel est couvert de fumée. Les pompiers ont été retirés pour des raisons de sécurité », a déclaré une porte-parole d’Alberta Wildfire. En 2016, la ville avait été dévastée par un gigantesque incendie de forêt et de brousse, qui avait endommagé ou rasé 2400 résidences. Cet incendie est l’un des nombreux à faire rage dans l’Ouest et les Prairies, de la Colombie-Britannique jusqu’au Manitoba. — Vincent Larin, La Presse

Ahuntsic-Cartierville

Un membre de gang tué par balles

Un homme dans la vingtaine connu pour être impliqué dans de nombreux conflits entre gangs de rue est mort mardi soir après avoir reçu plusieurs projectiles d’armes à feu. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a reçu l’appel vers 20 h 20. Selon les premières informations, un témoin a contacté les policiers après avoir vu un homme au sol sur l’avenue du Parc au coin de la rue Legendre, dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville. Le SPVM parle pour le moment d’une tentative de meurtre. Mais selon nos informations, la victime est morte à l’hôpital après des manœuvres de réanimation. Selon nos sources policières, il s’agit de Christopher Shawn Jean Vilsaint, âgé de 28 ans. Surnommé « Dirty S » ou « Shawn Pouch », il était connu des policiers pour ses liaisons avec plusieurs gangs de rue d’allégeance bleue, dont ceux du centre-ville. Il était impliqué dans plusieurs conflits avec des gangs de rue lavallois. Il s’agit du 11homicide cette année sur le territoire du SPVM.

— Mayssa Ferah, La Presse

Délit de fuite impliquant un enfant à LaSalle

La police recherche un suspect

La police de Montréal est à la recherche d’un homme soupçonné d’un délit de fuite survenu le 28 avril dans l’arrondissement de LaSalle. Il aurait quitté la scène d’un accident de la route où un enfant a été blessé. Le Module des enquêtes collisions du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) cherche à identifier le suspect et à retrouver des témoins de la collision. Vers 15 h le 28 avril, près de l’intersection de la rue Réjane et de l’avenue Dollard, la victime aurait été happée par un Mazda CX-3 gris foncé. Le conducteur a quitté les lieux avant l’arrivée des policières et des policiers, indique le corps policier. Quiconque possédant de l’information pouvant aider les enquêteuses et les enquêteurs dans cette affaire est prié de communiquer avec le 911 ou avec son poste de quartier. Il est également possible d’effectuer un signalement de façon anonyme et confidentielle avec Info-Crime Montréal au 514 393-1133.

— Mayssa Ferah, La Presse

Le SPVM a saisi pour 5 millions de dollars de cocaïne en un mois et demi

Les enquêteurs du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont saisi 100 kilogrammes de cocaïne lundi, a appris La Presse, ce qui porte à 204 le nombre de paquets de cette drogue sur lesquels ils ont mis la main depuis le 27 mars. Un kilogramme de cocaïne s’échangerait actuellement au prix de 23 000 $ environ à Montréal, ce qui signifie que la valeur totale de la drogue saisie depuis la fin de mars s’élèverait à près de 5 millions. Selon nos informations, c’est dans un condo du Vieux-Montréal que les policiers auraient trouvé les 100 kilogrammes de cocaïne. Ils ont également mis la main sur 230 000 $ en argent et des quantités diverses de cristal meth, de crack, de 2C-B, de MDMA et de cannabis. Deux individus, Jude Saint Élien, de Montréal, 56 ans, et Urbano Dias Costa de Jesus, 38 ans, de Saint-Constant, ont été arrêtés. Ils ont été accusés de possession de drogues dans un but de trafic mardi après-midi au palais de justice de Montréal. — Daniel Renaud, La Presse

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