Montréal

L’opposition dénonce une « police de la neige »

À l’approche des premières chutes de neige importantes, les Montréalais de certains arrondissements qui déneigent leurs terrains en poussant la neige dans la rue pourraient être sanctionnés par l’Escouade mobilité, que l’opposition à l’hôtel de ville compare à une « police de la neige ».

« À Montréal, beaucoup de citoyens n’ont pas d’espace pour entreposer la neige sur leur propre terrain et n’ont pas d’autre choix que de la mettre sur le terrain public », a souligné le conseiller municipal Julien Hénault-Ratelle, du parti Ensemble Montréal, mardi au cours de la séance du conseil municipal.

« On est en train littéralement de créer une police de la neige, où l’Escouade mobilité se promènerait en faisant des blitz dans les arrondissements pour vérifier si les citoyens sont en train de mettre de la neige dans la rue. »

Ce qu’il faut savoir, c’est que la plupart des arrondissements interdisent de pelleter la neige sur la voie publique. Certains l’autorisent, mais seulement avant l’opération de déneigement. Les contrevenants s’exposent à des amendes.

Dans cinq arrondissements (Plateau-Mont-Royal, Ahuntsic-Cartierville, Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, Sud-Ouest et trois districts de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve), un permis est proposé aux résidants qui n’ont pas de place pour entreposer la neige sur leur terrain : pour un prix variant entre 50 $ et 183 $, ils peuvent utiliser le domaine public.

Mardi, le conseil municipal a offert aux arrondissements qui le désirent d’utiliser les services de l’Escouade mobilité pour la surveillance de la neige déposée illégalement dans la rue.

Plus il y a de neige à enlever, plus ça coûte cher à la Ville et plus les opérations déneigement sont longues, a fait valoir la responsable du déneigement au comité exécutif, Maja Vodanovic, soulignant que la neige provenant des stationnements commerciaux pouvait être particulièrement problématique.

« Si des citoyens ont des problèmes avec un voisin qui met sa neige dans la rue, l’Escouade mobilité pourra intervenir », a-t-elle assuré.

Semblable à une « taxe neige »

« Sur Langelier, on a une voie réservée, mais des citoyens mettent régulièrement de la neige dans la rue après le déneigement, ce qui nous oblige à passer deux fois », illustre Pierre Lessard-Blais, maire de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.

Mais selon Julien Hénault-Ratelle, un tel règlement est inapplicable. « Venir déterminer qui met de la neige dans la rue, c’est pratiquement impossible, à moins de le prendre sur le fait », dit-il.

Selon l’opposition, l’introduction de permis pour déposer sa neige sur le domaine public dans certains arrondissements s’apparente à une nouvelle « taxe neige pour demander aux citoyens de payer des services qui sont déjà couverts par des taxes municipales », déplore M. Hénault-Ratelle.

« Est-ce qu’on va créer une taxe pour ramasser les feuilles l’an prochain ? », a demandé sa collègue Alba Zuniga Ramos.

Entraînement au combat

Des véhicules militaires sillonneront les routes du Québec

Si vous apercevez des véhicules militaires sur les routes du Québec dans les prochains jours, pas de panique. C’est normal. Près de 600 soldats sont partis mardi de la base militaire de Valcartier, dans la région de Québec, pour se rendre en Louisiane en vue d’une séance intensive d’entraînement au combat, qui durera un mois.

C’est essentiellement ce qu’a annoncé la Base de soutien de la 2Division des Forces armées canadiennes de Valcartier, mardi, dans un communiqué, en précisant au passage que « les véhicules pourront être aperçus sur les routes à partir du 22 novembre ».

Au total, « environ 150 véhicules se déplaceront de manière autonome et sur fardier » entre Valcartier et Fort Polk, installation de l’armée américaine à Vernon Parish, en Louisiane.

« On parle d’environ 575 soldats qui vont se déplacer », a expliqué la capitaine Kathleen Soucy, officier aux affaires publiques, lorsque jointe au téléphone. La plupart des militaires proviendront du cinquième Groupe-brigade mécanisé du Canada.

Leur entraînement consistera essentiellement en une formation sur les compétences de combat améliorées, « un exercice important qui est fait conjointement avec les Américains », a ajouté Mme Soucy.

Plusieurs séances auront lieu dès le mois de janvier dans le « Joint Readiness Training Center », vaste infrastructure appartenant à l’armée américaine où des soldats canadiens complètent leur formation militaire. À l’issue de leur période d’entraînement, soit à compter du début de février, les véhicules canadiens « reviendront progressivement » vers Valcartier, a précisé l’armée canadienne.

Rassurer la population

Qui dit déplacements militaires dit souvent inquiétudes. Par le passé, le déplacement de convois militaires a régulièrement attiré l’attention des citoyens sur les réseaux sociaux, certains se montrant inquiets à la vue d’une présence militaire. Une telle annonce des Forces armées canadiennes a d’ailleurs aussi pour but de « rassurer et informer la population correctement », a indiqué Mme Soucy.

En 2020, une vidéo où on aperçoit un train transportant des véhicules militaires à Montréal était devenue virale en ligne, des internautes croyant à tort que l’armée avait été envoyée dans la région dans le contexte de la crise sanitaire liée à la COVID-19. Dans les faits, il s’agissait d’une simple opération de déplacement d’équipements militaires.

En avril dernier, sept hélicoptères militaires qui retournaient à leur base avaient aussi attiré l’attention de Montréalais, au moment de leur survol de la métropole.

En octobre, La Presse avait passé une journée entière sur le terrain avec les Forces armées canadiennes alors que des troupes réalisaient un exercice miliaire dans les îles du Saint-Laurent, à l’est de l’île de Montréal. La Garde côtière avait alors été invitée à s’y joindre. L’un des objectifs était d’apprendre aux officiers à coopérer en cas de catastrophe – comme une inondation – qui obligerait à évacuer des civils.

Ingérence chinoise dans les élections

Trudeau se défend, puis passe à l’attaque

Ottawa — Le premier ministre Justin Trudeau a de nouveau assuré, mardi, qu’il n’avait jamais été informé d’une possible ingérence chinoise dans les élections canadiennes de 2019, accusant au passage ses adversaires politiques d’importer au pays des tactiques trumpistes.

À son arrivée à la rencontre hebdomadaire du Cabinet, mardi matin, le premier ministre a soutenu qu’il n’avait « jamais eu aucune information » de ses services de renseignement au sujet d’une « ingérence dans notre système électoral » ou d’un « financement des candidats fédéraux » par la Chine.

Cette affirmation contredit un reportage publié par le réseau Global News. « Les services de renseignement canadiens ont averti le PM Trudeau que la Chine avait secrètement financé des candidats à l’élection de 2019 », titrait le réseau il y a deux semaines, sur la foi de sources anonymes.

L’opposition exhorte le gouvernement à divulguer l’identité des candidats fédéraux – il y en aurait au moins 11, conservateurs comme libéraux, d’après le réseau anglophone – qui auraient bénéficié du stratagème de Pékin.

Les libéraux plaident qu’il existe un forum pour ce genre de renseignement : le Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement. Ses membres, députés et sénateurs, possèdent une habilitation de sécurité de niveau « très secret ».

« Extrêmement sérieux comme allégation »

Justin Trudeau en a d’ailleurs profité pour lancer une salve à ses rivaux sur l’échiquier politique canadien. Il les a accusés de singer les tactiques républicaines aux États-Unis en émettant des doutes sur l’intégrité des élections au Canada.

« On est en train de voir un petit peu en ce moment, des gens jouer des jeux qu’on a vus au sud de la frontière, de dire : “ah, les élections ont été non légitimes, on a perdu à cause de l’influence d’autres pays” », a-t-il attaqué.

« Ça, c’est extrêmement sérieux comme allégation », a enchaîné le premier ministre, faisant valoir que, « selon toutes les informations qu’on a reçues, les résultats de nos élections n’ont pas été affectés par quelque chose que ce soit ».

Les informations véhiculées dans le reportage de Global News auraient incité Justin Trudeau à demander des comptes au président chinois Xi Jinping, ce qui a mené à un échange corsé entre les deux hommes en marge du sommet du G20 de Bali, en Indonésie.

Le simple fait que le premier ministre ait soulevé l’enjeu de l’ingérence électorale auprès du maître de Pékin prouve que « c’est clair qu’il sait quelque chose qu’il ne veut pas dire », a avancé le bloquiste Alain Therrien, se défendant d’être « Donald Trump ou quelqu’un du sud des États-Unis qui dit que l’élection a été truquée ».

Le chef adjoint du Nouveau Parti démocratique, Alexandre Boulerice, a abondé dans le même sens, exigeant lui aussi davantage de transparence. « Ce n’est pas parce que M. Trudeau dit qu’il n’en a jamais entendu parler qu’il ne s’est rien passé », a-t-il dit au micro des journalistes dans le foyer des Communes.

Appel à la prudence

À l’instigation du Parti conservateur, et avec l’appui des autres formations politiques, le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre a donné le coup d’envoi mardi à une étude sur l’affaire. Le tout s’est mis en branle avec le témoignage du directeur général des élections du Canada, Stéphane Perrault.

Ce dernier a fait valoir qu’il fallait faire preuve de prudence avant de tirer des conclusions sur l’intégrité du système électoral, en particulier en se fiant à un reportage médiatique plutôt qu’à une enquête exhaustive ou au jugement d’un tribunal.

« Il faut faire attention […] avant de se prononcer sur l’équité d’une élection » à partir d’un article de journal, car « on ne sait pas ce qui est arrivé, et dans quelle circonscription », a-t-il argué, ne voulant pas pour autant « remettre en cause le travail journalistique ».

Invité à dire s’il entretenait des doutes sur la légitimité des scrutins de 2019 et de 2021, Stéphane Perrault a dit aux élus qu’il serait du ressort de la commissaire aux élections fédérales d’enquêter sur des allégations d’ingérence électorale.

Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, a écrit une lettre à la commissaire Caroline J. Simard le 10 novembre dernier pour lui demander d’ouvrir une enquête. Le commissariat « ne confirme généralement pas » s’il amorce des investigations, a rappelé mardi une porte-parole de la haute fonctionnaire indépendante.

Le Bloc réclame que Lametti mette fin à la « justice parallèle »

Le Bloc québécois affirme que le ministre David Lametti n’a pas le choix de révéler combien de procès secrets ont eu lieu au Canada et de « tirer un trait » définitivement sur cette « justice parallèle » en condamnant ces pratiques une fois pour toutes.

Sur la base de documents obtenus grâce à la Loi sur l’accès à l’information, La Presse révélait mardi que le ministre de la Justice du Canada a eu des contacts étroits avec la patronne des procureurs de la Couronne fédérale au sujet d’un controversé procès criminel secret qui s’est tenu au Québec. Depuis le début de cette saga, lorsqu’on lui demandait s’il comptait intervenir, le bureau de M. Lametti disait pourtant que la Couronne « est une entité qui opère à distance et qui est indépendante ».

Dans la foulée de ses échanges avec la Couronne, M. Lametti a refusé de dire si d’autres procès secrets avaient eu lieu au Canada pendant son mandat. Il a aussi refusé de condamner la pratique, évoquant plutôt son « inquiétude » et se disant « préoccupé ».

« Faire preuve de transparence »

« M. Lametti refuse de confirmer si, oui ou non, il y a eu d’autres procès secrets depuis son arrivée en poste. Il n’a pas le choix : il est de son devoir de garantir le respect de la règle de droit et les dispositions de la Charte. Et la Charte ne prévoit aucun régime judiciaire parallèle pour quelque situation que ce soit. Le ministre doit donc faire preuve de transparence, tirer un trait sur cette pratique et nous dire si, oui ou non, il y a eu d’autres procès de ce type tenus ici », a réagi le député Rhéal Fortin, porte-parole du Bloc québécois en matière de justice.

M. Fortin a aussi demandé au ministre de condamner cette pratique une fois pour toutes. Il a parlé d’une « justice parallèle » et de « méthodes du Far West », qui selon lui n’ont « aucunement leur place dans un État de droit fondé sur la transparence, où tous doivent être égaux devant la justice ».

« On peut comprendre qu’il y a certaines parties d’un procès tenues à l’écart des micros, ça peut être une question de sécurité pour les témoins, a reconnu M. Fortin. Mais de là à tenir un procès dans le secret, sans numéro de dossier, sans trace quelconque, on parle alors de justice parallèle. Nous ne sommes plus à l’époque du Far West ; ça prend des règles claires afin d’encadrer ces pratiques. »

Demandes à la Cour suprême

Le Procureur général du Québec s’est déjà adressé à la Cour suprême pour lui demander de faire la lumière sur cette affaire, qui a « suscité d’importants questionnements et inquiétudes dans la population québécoise et a porté atteinte à la confiance du public envers l’administration de la justice », selon lui.

Une coalition d’organisations journalistiques, incluant La Presse, a aussi demandé l’intervention du plus haut tribunal du pays. La Cour n’a pas encore dit si elle entendrait l’affaire.

Montréal

Un enfant de 1 an dans sa poussette frappé par un automobiliste

Un enfant de 1 an a été heurté par un automobiliste sur l’avenue Bloomfield à Montréal, tandis qu’un adulte le promenait en poussette dans le quartier Outremont, le mercredi 16 novembre. Mardi soir, une vidéo circulait sur les réseaux sociaux montrant un bambin dans sa poussette se faire frapper par un automobiliste à une intersection. La Presse n’a pu valider l’authenticité de ces images, mais le véhicule semblait plutôt accélérer à l’approche du croisement, malgré la présence d’un panneau d’arrêt. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a confirmé la collision. Le conducteur, au volant d’une petite voiture noire, a pris la fuite après la collision vers l’avenue Van Horne sans prêter assistance. Selon les premières informations, l’enfant aurait immédiatement été transféré par les services d’Urgences-santé et n’aurait subi aucune blessure. Aucun autre blessé n’a été rapporté. Une enquête est en cours, et aucune arrestation n’a été effectuée. — Delphine Belzile, La Presse

Montréal

Une « expérience hivernale mémorable » au centre-ville

La Ville de Montréal a lancé mardi soir Les moments lumineux du cœur de l’île, une initiative qui promet une « expérience hivernale mémorable » dans le centre-ville de la métropole. Quelque deux millions de dollars y sont accordés pour assurer la vitalité du quartier durement touché par la pandémie. Des places illuminées, des spectacles, des festivals et de l’art public sont notamment au menu. C’est ce que promet l’initiative Les moments lumineux du cœur de l’île, un projet « rentable » pour le Québec, estime le directeur de Montréal centre-ville, Glenn Castanheira. Les moments lumineux du cœur de l’île vise ainsi à faire « rayonner » le centre-ville et le Quartier des spectacles, « le plus grand quartier culturel en Amérique du Nord », a précisé la présidente de son conseil d’administration, Monique Simard. Pas moins d’un demi-million de lumières seront suspendues au cœur de la ville pour mettre en valeur le patrimoine architectural, ainsi que les espaces publics et commerciaux.

— Delphine Belzile, La Presse

Réforme du mode de scrutin

Des caquistes auraient « travaillé fort » pour « saboter » le projet

Un ancien conseiller politique de François Legault, qui a travaillé sur le projet de réforme du mode de scrutin, déplore que d’anciens collègues « ont travaillé fort pour que cette réforme-là échoue ». Jean-Benoit Ratté et des groupes étudiants invitent désormais la population à manifester son intérêt pour que le sujet revienne à l’ordre du jour, le mardi 29 novembre à Québec. M. Ratté a travaillé pendant le premier mandat de la Coalition avenir Québec (CAQ) au sein du ministère du Conseil exécutif, c’est-à-dire le ministère du premier ministre. Il a quitté son poste quelque temps après avoir été informé, au printemps 2021, que le projet de loi était abandonné. Selon lui, « des gens se sont convaincus qu’il valait mieux favoriser les intérêts partisans de la CAQ plutôt que l’avenir de la démocratie québécoise ». « On aurait eu un référendum aux dernières élections et on avait des chiffres qui démontraient qu’on aurait gagné le référendum », a-t-il dit mardi lors d’un point de presse à Québec.

— Hugo Pilon-Larose, La Presse

Dépassements de coûts à Montréal

« L’administration aussi en a assez »

Vivement attaquée par l’opposition officielle au cours de la séance du conseil municipal mardi, l’équipe de la mairesse de Montréal a dit tout faire pour limiter les effets de l’inflation et des évènements internationaux sur le portefeuille des Montréalais. « C’est sûr que les Montréalais en ont assez de voir les coûts exploser. Je pense que notre administration aussi en a assez de voir les coûts exploser », a dit Dominique Ollivier, bras droit de Valérie Plante. Lors de la séance du conseil, le chef de l’opposition a rappelé la facture deux fois plus élevée que prévu du garage Bellechasse (584 millions), les dépassements de coûts des centres de traitement du compost, ainsi que l’explosion du prix de l’usine d’ozonation de l’eau. « On comprend qu’il y a une inflation, on comprendrait qu’il y ait un 20 % de plus à cause de la guerre en Ukraine. Mais de dépasser de 1 milliard dans cinq projets, c’est inacceptable, » a dit Aref Salem.

— Philippe Teisceira-Lessard, La Presse

Tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine

Les voies vers Montréal fermées dans la nuit de jeudi à vendredi

Les automobilistes qui souhaitent se rendre à Montréal par le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine jeudi soir devront se trouver une autre option. En plein mégachantier, l’infrastructure sera complètement fermée à la circulation en direction de la métropole, dans la nuit de jeudi à vendredi, en raison de travaux d’entretien. Dans un bref communiqué, le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) a précisé mardi que « cette fermeture est requise afin d’effectuer des travaux de marquage et d’entretien des caméras de circulation ». Ainsi, la fermeture complète des deux voies restantes vers Montréal sera effective du 24 novembre à 21 h jusqu’au 25 novembre à 5 h. Concrètement, la circulation sera interdite entre la sortie 90 de l’autoroute 20 et la rue Sherbrooke Est.

— Henri Ouellette-Vézina, La Presse

Agression sexuelle à Laval

La police recherche d’autres victimes de Nabil Taher

La police de Laval lance un vaste appel au public afin d’identifier d’autres victimes potentielles de Nabil Taher, un homme de 41 ans arrêté en mars en lien avec un dossier d’agression sexuelle qui aurait été commise en 2015. D’après le corps de police, des éléments de l’enquête toujours en cours portent en effet à croire « que d’autres personnes pourraient avoir été victimes de cet homme ». « Les enquêteurs aimeraient entrer en contact avec elles », insiste-t-on. Il faut remonter au 10 septembre 2015 pour bien comprendre cette affaire. Ce jour-là, l’accusé aurait d’abord fait connaissance avec sa victime sur un site de rencontre. Les deux se seraient ensuite « donné rendez-vous dans un motel », et c’est lors de cette rencontre que « l’homme aurait forcé la victime à avoir des relations sexuelles », affirme la police lavalloise.

— Henri Ouellette-Vézina, La Presse

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