Montréal-Nord

Des policiers du SPVM tirent sur un homme armé d’un couteau

Les policiers du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont ouvert le feu sur un homme armé d’un couteau, dimanche matin, dans le secteur Montréal-Nord. L’évènement est survenu peu avant 7 h près d’une caserne de pompiers située sur le boulevard Rolland.

Selon nos informations, l’homme semblait confus et aurait eu un exemplaire du Coran en sa possession, ainsi que d’autres objets disparates. Le suspect dans la trentaine était conscient lors de son transport à l’hôpital et on ne craint pas pour sa vie. Selon plusieurs informations, il souffrirait de troubles de santé mentale.

Aucun policier n’a été blessé. Les enquêteurs du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) ont été dépêchés sur les lieux de l’altercation.

Témoignages

Deux témoins ont confirmé à La Presse avoir entendu quatre ou cinq coups de feu très tôt dimanche matin. André Beaudoin était sur place dès 5 h pour son quart de travail à la boucherie Fortin, tout près de la scène. « Les policiers ont demandé à l’homme de lâcher son arme. J’ai entendu quatre ou cinq coups de feu. Après ça, silence radio. »

« J’ai entendu des gens qui se disputaient juste avant les coups de feu. Une voix de femme, puis un homme à l’accent maghrébin. Ensuite, quelqu’un a crié ‟je vais tirer, je vais tirer” et il y a eu quatre tirs très rapides », raconte un jeune homme, qui se trouvait chez lui au moment des faits. Le balcon de son appartement fait face à la caserne de pompiers. « Je ne suis pas sorti, je ne voulais pas me mêler à tout ça », précise-t-il. Il n’a pas voulu révéler son identité, puisqu’il ne voulait pas nuire à l’enquête.

Le suspect aurait tenté d’entrer dans la caserne de pompiers en frappant la porte, armé d’un couteau. Vers 6 h 45, les policiers auraient été appelés à l’intersection du boulevard Rolland et de la rue Pascal.

Sur place, les agents du SPVM auraient tenté d’entrer en communication avec l’homme, mais ce dernier n’aurait pas voulu coopérer. Les policiers auraient tiré en direction de l’individu peu après, et une balle l’aurait atteint.

Un imposant périmètre policier a été érigé sur le boulevard Rolland.

Six enquêteurs du BEI ont été chargés d’enquêter sur cet évènement. Ils seront assistés d’un technicien en identité judiciaire de la Sûreté du Québec (SQ), qui travaillera sous leur supervision.

Voisinage blasé

Le voisinage affichait un air blasé, dimanche matin. On faisait ses courses, on se promenait avec les enfants en poussette et on jasait entre amis devant les nombreux commerces antillais, comme d’habitude. Près d’un magasin de produits de beauté, des jeunes du quartier se disputaient bruyamment en se faisant des doigts d’honneur. Ils ont entendu des bruits qui « ressemblaient à des feux d’artifice » un peu avant 7 h, ont-ils confirmé en haussant les épaules. « Ça se passe souvent dans le coin », a dit un adolescent interrogé par La Presse.

Rosa Flamenco habite juste à côté de la caserne 18, devant laquelle s’est produite l’altercation entre les policiers et le suspect. « C’est assez fréquent d’entendre des tirs pendant la nuit ou tôt le matin. Je ne cherche plus vraiment à savoir ce qui se passe, je me rendors. Un jour, je déménagerai ailleurs. »

« Ça tire ici, ça se chicane et ça se menace. Les coups de feu et les altercations, ça ne nous réveille plus, ça arrive souvent », a confié une résidante du quartier qui a préféré ne pas dévoiler son nom. Elle habite dans la rue Jubinville depuis plusieurs années et n’a même pas sourcillé à la vue des nombreuses voitures de police postées devant le périmètre. « Personne n’aime ça. On a tous des enfants et ça nous inquiète. Cet été, c’était pire, des fois, il y a eu des tirs et ça ne passait même pas aux nouvelles », a-t-elle expliqué.

C’est la deuxième fois en moins de 24 heures que les patrouilleurs du SPVM tirent sur un individu armé à Montréal. Samedi, ils ont blessé un homme soupçonné d’avoir auparavant tué ses deux sœurs par projectiles d’arme à feu dans le quartier Mercier.

Imagerie médicale

L’attente augmente, les radiologistes demandent de l’aide

Afin de rattraper les retards accumulés en imagerie médicale lors de la première vague de COVID-19 et de s’adapter à la nouvelle réalité qui touche leur spécialité, des radiologistes canadiens demandent à Ottawa d’investir 1,5 milliard dans le domaine.

Dans un rapport qui sera rendu public ce lundi matin, le Groupe de travail canadien sur la résilience en radiologie demande entre autres que plus de fonds soient versés aux provinces pour engager plus de technologues et acheter de nouveaux appareils diagnostiques.

« Une reprise tardive de la capacité d’imagerie a été observée en juin, mais le rendement général demeure à un niveau proche de 80 % du volume de référence », peut-on lire dans le rapport.

Le Groupe de travail souligne que la crise de la COVID-19 a entraîné le report de milliers de tests d’imagerie médicale au pays.

« Au pire de la crise, en scanneurs et en IRM [imagerie par résonance magnétique], c’est 40 % à 50 % des volumes initiaux qu’on a été capables de faire. C’est une énorme baisse », témoigne le Dr Gilles Soulez, directeur du Laboratoire de traitement de l’imagerie clinique du Centre de recherche du CHUM et membre du Groupe de travail.

En échographies, la situation a été encore pire, alors que seulement de 20 % à 30 % du volume normal de tests a pu être réalisé.

L’omniprésence de la COVID-19 a passablement modifié la pratique des radiologistes, note le DSoulez. Chaque test prend plus de temps, puisqu'il faut soigneusement désinfecter les appareils. Les rendez-vous doivent être espacés pour éviter que les patients se croisent. « On a essayé d’étendre les heures. Mais le problème, c’est qu’on manque de technologues. On manque extrêmement de personnel », dit-il.

Le DSoulez explique que même avant le COVID-19, la radiologie canadienne était « sous pression » et le manque de technologues était présent. Pour les patients dont la condition était moins urgente, « on était déjà hors-norme par rapport aux normes occidentales. Et là, on voit que ça s’aggrave », dit-il.

Dans son rapport, le Groupe de travail note que l’accès difficile aux services de radiologie « n’est pas sans conséquence » sur l’économie canadienne. En 2017, le Conference Board du Canada avait déterminé que les temps d’attente excessifs dans les services de radiologie avaient coûté 3,54 milliards de dollars canadiens en pertes de productivité à l’économie du pays.

« Ce chiffre a certainement été aggravé par les répercussions de la pandémie de COVID-19 », peut-on lire dans le rapport.

Appel à Ottawa

Le Groupe demande des investissements de 1,5 milliard au gouvernement fédéral. « Il faudra plus d’équipements », affirme le DSoulez.

En plus d’aider les provinces à former et à engager plus de technologues, le Groupe de travail estime que des investissements en technologies de l’information sont nécessaires.

Simplement obtenir le portrait réel des retards accumulés en imagerie partout au Canada a été très complexe, illustre le DSoulez. En effet, les données sur l’attente sont souvent parcellaires et collectées de façon différente d’une province à l’autre. La technologie pourrait donc faciliter la collecte de données et permettrait notamment d’éliminer les télécopieurs pour les requêtes en radiologie.

Le DSoulez ajoute qu’il est urgent d’instaurer des systèmes d’aide à la décision clinique partout au pays pour éliminer les requêtes non pertinentes ou superflues. En Alberta et en Ontario, de tels systèmes sont déjà implantés. « Et ils voient qu’il y a une diminution des requêtes inutiles. C’est un investissement qui serait extrêmement pertinent », dit-il.

Le DSoulez estime que les changements de pratique amenés par la COVID-19 sont « là pour rester » et qu’il est urgent que les services de radiologie à travers le pays puissent s’adapter.

Enquête sur les fuites à l’UPAC

Le véhicule de deux officiers supérieurs de la SQ vandalisé

Le véhicule de deux officiers supérieurs de la Sûreté du Québec (SQ) visés dans l’enquête sur les fuites médiatiques à l’Unité permanente anticorruption (UPAC) a été vandalisé dans la nuit de samedi à dimanche, a appris La Presse.

La voiture de l’inspecteur André Boulanger et de sa conjointe, la lieutenante Caroline Grenier-Lafontaine, se trouvait dans l’entrée privée de la résidence du couple, dans un quartier tranquille d’un secteur de l’agglomération de Longueuil, lorsqu’un ou des suspects ont commis les méfaits.

La carrosserie de la voiture a été sérieusement égratignée et les quatre pneus ont été crevés.

Le couple a communiqué avec le Service de police de l’agglomération de Longueuil, qui a ouvert une enquête. Selon les premières constations, le véhicule des deux officiers serait le seul qui a été vandalisé dans le secteur. M. Boulanger et Mme Grenier-Lafontaine croient qu’ils ont été ciblés.

« Atteinte directe au système judiciaire »

Il y a 10 jours, l’ancienne vice-première ministre du Québec Nathalie Normandeau et ses coaccusés, qui faisaient face à des chefs de fraude, ont bénéficié d’un arrêt du processus judiciaire en raison des délais causés notamment par la divulgation au compte-gouttes de la preuve amassée dans l’enquête du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) sur les fuites à l’UPAC.

Récemment, André Boulanger et Caroline Grenier-Lafontaine ont déposé une requête visant à faire casser des mandats de perquisition obtenus contre eux par les enquêteurs du BEI.

« De toute évidence, ce crime survenu à la résidence privée de deux officiers de la Sûreté du Québec ayant œuvré à l’UPAC est un message clair à notre endroit. Une ou des personnes veulent sans aucun doute nous faire taire. Nous percevons cet acte grave et lâche comme de l’intimidation et des menaces, mais aussi comme une atteinte directe au système judiciaire et également au cœur de l’UPAC. Ceci est inacceptable dans notre société », affirment André Boulanger et Caroline Grenier-Lafontaine dans une déclaration écrite envoyée à leur avocat, MGuy Bertrand, du Cabinet Bertrand de Québec.

Le couple a également communiqué avec les gestionnaires du Plan de lutte contre l’intimidation de la Sûreté du Québec, et des mesures de protection sont actuellement évaluées.

« Je trouve extrêmement grave qu’on vise le cœur de l’UPAC. Ce sont des officiers de justice. Surtout que l’enquête sur les fuites médiatiques n’est pas terminée. On ne peut pas tolérer de tels actes dans une société. Je suis content que la police de Longueuil et la Sûreté du Québec prennent cette affaire très au sérieux », a déclaré à La Presse MGuy Bertrand.

André Boulanger et Caroline Grenier-Lafontaine, des policiers de la SQ qui ont été prêtés à l’UPAC, ont dirigé l’enquête sur les fuites de documents sensibles du projet Mâchurer, qui a mené à l’arrestation du député Guy Ouellette en octobre 2017.

Ils sont maintenant eux-mêmes visés dans l’enquête Serment du BEI sur les fuites médiatiques survenues à l’UPAC depuis 2012 et sur la façon dont l’UPAC a mené l’enquête au cours de laquelle le député de Chomedey a été arrêté, mais jamais accusé.

Les deux officiers ont été relevés de leurs fonctions après avoir fait l’objet d’allégations criminelles dans le cadre de l’enquête Serment, mais sont actuellement en congé de maladie.

Pour joindre Daniel Renaud, composez le 514 285-7000, poste 4918, écrivez à drenaud@lapresse.ca ou écrivez à l’adresse postale de La Presse.

PCU et aide sociale : un moratoire demandé pour le remboursement

Une coalition d’une dizaine d’organismes communautaires demandera ce lundi à Québec de ne pas réduire les chèques d’aide sociale des prestataires qui ont aussi reçu la Prestation canadienne d’urgence (PCU) pour ne pas empirer leur situation financière déjà précaire.

« Entre respecter la loi et rester en vie, j’ai choisi de rester en vie », raconte Michel (prénom fictif), prestataire de l’aide sociale dans la soixantaine qui habite dans la périphérie de Montréal.

Rapidement après l’annonce du confinement, en mars dernier, Michel a réalisé que sa situation, déjà difficile, allait empirer. L’organisme pour lequel il travaillait à temps partiel et qui lui versait un petit salaire fermerait temporairement. Son médecin lui a ordonné de ne plus quitter son domicile, ses problèmes de santé le mettant à risque. Il a dû faire livrer son épicerie à la maison, une commande d’au moins 50 $ avec frais. « On vit déjà avec le minimum, chaque dépense est calculée au cent près », explique-t-il.

Michel a réussi à obtenir la PCU peu de temps après qu’elle a été annoncée. Pour ce faire, il a trafiqué un contrat de travailleur autonome pour les 2000 $ qui lui manquaient pour atteindre la limite de 5000 $ de revenu de travail nécessaire pour y avoir droit.

« Je ne voulais pas me retrouver dans une pandémie et dans une situation encore plus difficile », raconte-t-il. Michel dit vivre beaucoup de stress quant à sa santé fragile. Il souffre de diabète et de neuropathie. Il a de la difficulté à préparer ses repas. « La pauvreté, ça finit par avoir un effet sur la santé mentale et physique des gens », explique-t-il.

Rembourser l'une ou l’autre

Comme Michel n’a pas parlé à son agent d’aide sociale depuis février, il continue de recevoir sa prestation d’aide sociale. Dans sa démarche, il a été prévoyant. Il garde précieusement l’argent qu’il reçoit de l’aide sociale pour pouvoir le rembourser plus tard dans le cadre d’une dénonciation volontaire.

Ayant travaillé dans la défense de droits, Michel connaît la loi. Il craint que d’autres personnes qui, comme lui, ont reçu la PCU et l’aide sociale se retrouvent dans une situation difficile.

Une coalition demande donc un moratoire sur le remboursement de prestations d’aide sociale en attendant que la situation de prestataires ayant reçu les deux aides se clarifie.

Les prestataires vont certainement devoir rembourser l'une ou l’autre des aides reçues, mais « il faut éviter une situation de double dette », où une personne devrait rembourser l’argent reçu de l’aide sociale et l’argent de la PCU, explique Serge Petitclerc, du Collectif pour un Québec sans pauvreté.

Minimum requis pour vivre

Les organismes demandent à Québec d’attendre que l’Agence du revenu du Canada (ARC) ait conclu des ententes de remboursement pour la PCU reçue avant de réduire les montants d’aide sociale. Certains groupes commencent à rapporter des cas de bénéficiaires d’aide sociale dont les chèques ont été amputés.

« Rappelons-le, on parle ici de couper la prestation de personnes qui ne disposent pas du minimum requis pour vivre », indique Maryane Daigle, du Front commun des personnes assistées sociales du Québec (FCPASQ), par communiqué. Pour une personne seule, l’aide sociale de base est de 690 $ par mois.

Les organismes ignorent pour le moment combien de personnes ont réclamé la PCU en n’y ayant pas droit. Cette aide est maintenant remplacée par la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE).

Des mesures ont été mises en place par Québec pour aider les plus démunis, notamment le maintien du carnet de réclamations et de bénéfices médicaux qui accompagnent l’aide sociale, même si le bénéficiaire n’a touché que la PCU. Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale fera « preuve de flexibilité pour permettre le remboursement des montants trop perçus », a affirmé une porte-parole par courriel.

L’ARC n’a pas répondu aux questions de La Presse.

Mort de Joyce Echaquan

« Les choses commencent à changer »

Près d’une semaine après la mort tragique de Joyce Echequan à l’hôpital de Joliette, l’émotion est encore palpable, si bien qu’une centaine de personnes ont tenu à se déplacer en grand nombre dimanche soir du côté d’Odanak, dans le Centre-du-Québec, afin d’assister à une vigile en l’honneur de la jeune mère de famille. Un moment rempli d’émotions, mais tout autant significatif pour les Abénakis d’Odanak, qui constatent que les choses commencent peut-être à changer. « Ce soir, les gens veulent montrer leur solidarité dans cette épreuve et on est contents, car ce ne sont pas que des autochtones qui sont présents. Il y a aussi des non-autochtones et je trouve ça réconfortant, car on peut peut-être se dire que les choses commencent à changer », a soutenu Florence Benedict, élue au Conseil des Abénakis d’Odanak.

— Amélie Houle, Le Nouvelliste

Chaudière-Appalaches

Un homme tué par des policiers à Saint-Agapit

Un homme de 41 ans a été tué dimanche matin lors d’une intervention policière à Saint-Agapit. Après avoir ouvert le feu à plusieurs reprises vers les policiers, le civil se serait fait abattre peu après 8 h 45, selon les premières informations obtenues par le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI), qui a pris en charge l’enquête. Vers 1 h, dans la nuit de samedi à dimanche, un véhicule accidenté a été signalé à la Sûreté du Québec (SQ). Arrivés sur les lieux, les policiers auraient constaté que celui-ci était criblé de balles. Environ deux heures et demie plus tard, ils auraient entendu des coups de feu avant d’apercevoir un homme dans un bois avoisinant. Celui-ci aurait fait feu en leur direction. En matinée, des policiers ont repéré l’individu à son domicile. La police aurait alors établi un périmètre afin de l’arrêter. Le suspect aurait ouvert de nombreuses fois le feu sur les agents de la SQ, notamment en tentant de s’échapper de la maison. Les policiers ont riposté et auraient atteint l’homme. Son décès aurait été constaté vers 10 h à l’hôpital. L’identité de l’individu n’a pas été révélée. Le BEI fera appel au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) pour l’aider dans cette enquête.

— La Presse Canadienne

Legault rencontrera les chefs atikamekw ce lundi

Le premier ministre François Legault s’entretiendra avec des chefs de la nation atikamekw lundi après-midi à son bureau de Montréal. Cette rencontre a été fixée exactement une semaine après la mort de Joyce Echaquan, une jeune mère de famille autochtone, sous une pluie d’injures racistes à l’hôpital de Joliette. Le Grand Chef de la nation atikamekw, Constant Awashish, doit participer à la rencontre en compagnie du chef de la communauté de Manawan, Paul-Émile Ottawa, du chef de la communauté d’Opitciwan, Jean-Claude Méquish, ainsi que du chef de la communauté de Wemotaci, François Neashit. En entrevue à Tout le monde en parle dimanche soir, le Grand Chef Awashish a dit vouloir « clarifier des positions du gouvernement ». « On veut que le déni arrête », a-t-il déclaré. François Legault reconnaît la présence de racisme envers les personnes autochtones au Québec, mais pas son caractère systémique. Selon le Grand Chef Awashish, ceci ne reviendrait pourtant pas à affirmer que ce racisme est systématique ou que tous les Québécois sont racistes. « Les Québécois ont été outrés, scandalisés par la vidéo. Maintenant, il y a quelque chose de concret. Ils ont vu ce dont on parle depuis des années, nous, les autochtones. » Également présente sur le plateau de l’émission, la ministre de la Sécurité publique et vice-première ministre du Québec, Geneviève Guilbault, a refusé de se mouiller dans ce qu’elle a désigné comme « des débats de sémantique ».

— La Presse Canadienne

Rectificatif

Crise d’Octobre

Une malencontreuse erreur est survenue dans notre texte sur le fil des évènements de la crise d’Octobre créant deux répétitions de dates. D’abord, c’est le 11 octobre, et non le 10, que Robert Bourassa a signifié son intention de négocier avec les ravisseurs. Quant aux funérailles de Pierre Laporte, elles ont eu lieu le 20 octobre et non le 17 tel qu’indiqué dans le texte. Nos excuses.

Rectificatif

Floride

Deux erreurs se sont glissées dans les données statistiques qui accompagnaient notre reportage Voyage en terre trumpiste, paru dimanche. La Floride a été remportée par George W. Bush (48,847 %) en 2000, et non par Al Gore (48,838 %). Par ailleurs, la répartition démographique aurait dû se lire ainsi : Blancs (53,2 %), Hispaniques et Latino-Américains (26,4 %), Noirs (16,9 %), Asiatiques (3 %). Nos excuses.

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