Votre regard sur l’actualité

Vous êtes nombreux à réagir aux textes que nous publions. Voici un éventail de commentaires que vous nous avez fait parvenir ces derniers jours.

Votre regard sur l’actualité

Vous êtes nombreux à réagir aux textes que nous publions. Voici un éventail de commentaires que vous nous avez fait parvenir ces derniers jours.

Un diagnostic quasi impossible à prononcer

J’ajouterais que le diagnostic de parkinson n’est pas établi par un test objectif comme une prise de sang ou un scan : c’est un diagnostic clinique basé sur des signes comme ceux que M. Biden présente et je crois qu’aucun médecin n’osera le prononcer, car ce serait la fin pour leur patient… et cela engendrerait un débat houleux entre spécialistes. Visionnez une entrevue de Noam Chomsky à 96 ans et vous verrez que les vieux ne sont pas tous comme M. Biden et surtout pas comme le Donald (lui, c’est un trouble narcissique carabiné). Je sympathise avec ceux qui l’aiment bien pour toutes ses réalisations et qualités, mais le commandant en chef de la plus puissante armée de la planète (disent-ils !) doit être un top gun…

— Le DRichard Gosselin

Un rapport au pouvoir à revoir

Je partage sans réserve les propos de Martine Delvaux quant aux hommes politiques qui s’accrochent au pouvoir, se croyant indispensables. Mais je crois qu’il aurait été pertinent de souligner que ces liens au pouvoir touchent aussi les femmes. Je pense à Ruth Bader Ginsberg, l’une des grandes féministes de l’histoire contemporaine des États-Unis, qui, en refusant de quitter ses fonctions de juge à la Cour suprême, a nui aux femmes pour les décennies à venir. Elle est morte en fonction à près de 90 ans, après que Barack Obama l’eut invitée à se retirer lorsqu’il était encore temps de la remplacer par un ou une autre progressiste. On connaît la suite : Donald Trump a nommé Amy Coney Barrett, juge ultraconservatrice, ennemie jurée de la cause féministe. Il n’y a pas que les hommes qui doivent revoir leur rapport au pouvoir.

— Catherine Gascon, Mont-Royal

Fêtons en grand

Complètement d’accord avec les propos de Benoît McGinnis. Le gouvernement devrait réserver une somme appropriée pour la fête de la Saint-Jean qui serait indexée tous les ans. Cela devrait être prévu par une loi ou un règlement afin que le parti au pouvoir, quel qu’il soit, ne puisse pas le changer.

— Pierre Mckenzie, Châteauguay

L’attente a assez duré

Bien d’accord avec vous, M. Duval. Ça a assez duré, ce procès. Mon conjoint s’est inscrit au tout début de la cause et il est décédé en 2000 à 49 ans. Il faut arrêter de repousser de six mois en six mois ce règlement. Personnellement, j’aurais besoin de ces sous, ayant travaillé au privé et n’ayant pas de fonds de retraite. Quelques gâteries avant de quitter ce monde seraient bien appréciées.

— Yvette Gauthier, Cacouna

Je ne rêve pas d’un château

Je suis complètement d’accord avec votre position. Les soins à domicile sont le rêve de la majorité des aînés et cela devrait être un enjeu très important pour les prochaines élections. Tous les moyens de pression sur nos élus sont les bienvenus. Je veux vivre chez moi dans mon environnement avec le moins de stress possible, et non dans un château doré où je ne me reconnais plus. Merci de votre article et continuez à marteler le grand bon sens.

— Jacques Bélanger, Rimouski

Appel inutile

Franchement ! Les tribunaux sont surchargés, les délais s’étirent, les procureurs en ont plein les bras… et on porte une telle cause en appel ! À un jugement plein de bon sens, on oppose un manque de jugement flagrant.

— Lorraine Pagé, Montréal

Vivre dans l’avenir

Votre texte est sûrement un remède au fléau d’aujourd’hui : la peur panique de l’instant libre. L’horaire des enfants est plus exigeant que celui d’un ministre et surtout les gens sont constamment dans le futur : penser au souper pendant le travail, penser à la soirée pendant le souper, penser au lendemain pendant la soirée, etc. Vous n’avez qu’à aller au cinéma pour constater le nombre de personnes incapables d’arrêter 90 minutes et de profiter pleinement du film sans regarder leur téléphone régulièrement. Beaucoup de travail à faire (excusez le jeu de mots)…

— Marie Lavigne, Montréal

Cette grève qui ne vient pas a fini par nous donner soif !

Vous êtes nombreux à réagir aux textes que nous publions. Voici un éventail de commentaires que vous nous avez fait parvenir ces derniers jours.

Les affichettes qui ornent depuis plusieurs semaines les vitrines des magasins de la SAQ me rappellent singulièrement celles qui, jadis, avaient envahi les murs du Québec. C’était dans les années 1960. Un certain Réal Caouette, garagiste de son état, avait fondé, à l’époque, un mouvement créditiste qui, selon lui, n’allait pas tarder à prendre la tête du pouvoir. Des années durant, crédules, ses supporteurs se sont appliqués à placarder inlassablement les murs du Québec avec des affichettes sur lesquelles on pouvait lire « Le Crédit social s’en vient ». Une promesse qui, au grand désespoir de son fondateur et de ses partisans, n’a jamais été tenue, mais qui a donné, en revanche, l’occasion aux détracteurs du mouvement de faire de l’ironie.

En effet, lassés d’attendre l’arrivée du parti au pouvoir, ils ont eu l’idée de compléter le slogan prometteur « Le Crédit social s’en vient » en lui ajoutant les mots « pas vite ! ».

Depuis le temps que les affichettes des syndiqués ornent les vitrines des échoppes de la SAQ pour nous annoncer que la grève arriverait « bientôt », on est en droit de se questionner si l’adverbe « bientôt » veut toujours dire incessamment, prochainement, rapidement, sous peu, ou s’il présage plutôt que sa venue est improbable ?

Le premier jour où j’ai découvert ces avertissements (menaces ?), j’ai fait comme beaucoup, j’ai paniqué. Craignant de manquer de vin, je me suis aussitôt précipité à mon magasin pour refaire des provisions. Aujourd’hui, avec le recul du temps, je me rends compte que je n’ai jamais acheté autant de vin en si peu de temps que depuis le jour où la menace d’une grève fut annoncée. Rien n’est moins sûr que l’incertain !

Aujourd’hui, je commence même à penser que cette campagne a été astucieusement manigancée par la direction de la Société des alcools elle-même, dans l’unique but d’augmenter ses ventes. La modération aurait-elle soudainement moins meilleur goût qu’avant ?

En attendant l’arrivée de la grève (si jamais celle-ci finit par être déclenchée), ma gorge se dessèche et je ressens plus que jamais un besoin déconcertant de… lamper un grand verre de vin.

— Alain Stanké

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.