Les hauts
L’immobilier a permis à Ritza Vieux de reprendre sa vie en main. « Je n’avais aucun actif, et beaucoup de choses échappaient à mon contrôle », se souvient la propriétaire. « Mon premier triplex, ça a été mon école ; celui qui m’a fait reconnaître la force que j’avais », ajoute-t-elle.
Avec les années, le bâtiment prend de la valeur, les loyers remboursent l’hypothèque et l’équité augmente, ce qui permet de dégager une source de financement avantageuse et d’acquérir d’autres propriétés. « Mon premier immeuble m’a ainsi permis de réaliser mon rêve de devenir une investisseuse à succès », résume la propriétaire.
En plus de justifier une hausse du loyer, les rénovations ont d’autres retombées positives. « Ça augmente la valeur du bâtiment, mais aussi la qualité des locataires, explique Ritza Vieux. Quand on s’occupe de ses affaires, les occupants font plus attention eux aussi. »
Même si le prix de vente paraît intimidant, le calcul de rentabilité d’une propriété est plutôt simple. « Un bon point de départ, c’est de viser 10 fois les revenus », résume Ritza Vieux. « Comme un immeuble qui coûte 500 000 $ avec des revenus de 50 000 $ par année ; vous regardez ensuite si les dépenses récurrentes sont raisonnables », donne-t-elle en exemple.