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Préparer les organisations dans un monde en profonde transformation

L’intégration de l’intelligence artificielle (IA) en entreprise fait naître de nombreuses questions. Pour certains acteurs de l’industrie, cette implantation n'est pourtant qu'une nouvelle étape vers une transformation numérique déjà bien entamée. Dans cette vague, Talsom, groupe de service-conseil, se distingue comme un précurseur. Sa méthode d’accompagnement permet une gestion du changement durable et efficace.

Selon les données publiées par Moore Global1, qui analyse les pratiques de 12 grands secteurs économiques, 96 % des chefs d’entreprise s’attendent à ce que l’IA joue un rôle important dans leurs affaires. Ces données, produites par le Center for Economics and Business Research (CEBR), soulignent aussi que 56 % des dirigeants et dirigeantes d’entreprise considèrent que l’IA est favorable pour leurs affaires. Le constat est clair : une transition vers la technologie numérique a déjà lieu, accentuant un phénomène plus large de transition numérique.

Depuis 2022, Talsom s'immerge activement dans la compréhension des dernières tendances en IA. À travers des conférences, des initiatives d'information et même la création d'un balado spécial, l'entreprise explore les nuances de cette technologie en constante évolution. Consciente de la spécificité de chaque cas, Talsom s'engage à transmettre son expertise avec empathie à d’autres entreprises pour les accompagner le mieux possible dans leur transformation.

Transition numérique : une évolution continue

En effet, selon Talsom, l’IA s'inscrit dans une réflexion plus large sur la gestion du changement. Les tâches évoluent constamment, encourageant l’adaptation du personnel en place et l’adaptation des méthodes. « Les transformations numériques des dernières années ont souvent été motivées par la nécessité de faire évoluer l’expérience client à l’ère numérique. Désormais, l’amélioration de l’expérience employé et la lutte contre les changements climatiques s’ajouteront comme des éléments déclencheurs de la transformation », prévoit Olivier Laquinte, président du groupe Talsom.

Lutter contre les dettes technologique et culturelle

Penser l'IA dès aujourd'hui, c'est aussi prévenir la dette technologique. Olivier Laquinte insiste sur l'importance de suivre le rythme des innovations pour éviter une dette — ou un retard — qui freinerait l'exploitation des technologies émergentes par les entreprises québécoises. « En parallèle, les entreprises doivent aussi veiller à ne pas créer de dette culturelle. Il est donc essentiel de continuer d’investir dans les équipes, afin de leur permettre de développer de nouvelles compétences ainsi qu’une agilité organisationnelle », souligne le dirigeant de Talsom.

Bien sûr, l’intelligence artificielle est prometteuse, mais elle peut aussi créer des écarts considérables dans les pratiques. Selon Talsom, il est important d’uniformiser ces dernières et de rendre ce type d’intelligence accessible à tout le monde. L’entreprise offre d’ailleurs une expertise complète dans la maîtrise de l’IA. Du premier atelier de découverte à l'exécution stratégique, l’organisation assure un déploiement réussi sur tous les fronts.

L'IA : au cœur des enjeux contemporains

Si l’intelligence artificielle se place dans la continuité d’un plus vaste phénomène de transition, pourquoi suscite-t-elle autant de débats ? C’est qu’elle est porteuse de nombreuses promesses, mais aussi source de multiples inquiétudes. Pour ce qui est des promesses, le recours à l’IA peut se traduire par un gain de temps et d’efficacité pour qui sait la manier. La génération de contenus écrits et visuels, l’automatisation des tâches de bureautique ainsi que le traitement de données permettent de travailler plus rapidement et de se consacrer à d’autres tâches. Les inquiétudes, maintenant : « Réfléchir à l’utilisation de l’IA et l’encadrer dans les pratiques de son entreprise, c’est le premier pas à faire pour mieux se protéger contre les risques qu’elle engendre. Aujourd’hui, les outils génératifs sont publics et certains, gratuits. Il y a tout à parier que vos employés les utilisent déjà, à différents niveaux », fait valoir le président de Talsom, avant d’ajouter : « Il est essentiel de prioriser la sécurité et la confidentialité. »

Dans cette perspective, Talsom a pris des mesures proactives en créant sa propre version de ChatGPT. Cette initiative vise à atténuer les enjeux potentiels de sécurité client, démontrant ainsi non seulement l’engagement de la firme pour la protection des données sensibles, mais aussi son intérêt pour l’IA. Ces deux sujets restent d’ailleurs indissociables. Après tout, sans données, pas d’IA. « Mettre de l’ordre dans ses données, les comprendre, c’est la première étape pour identifier comment l’IA peut nous être utile. C’est pour cette raison que nos services en intelligence artificielle s’implantent dans la continuité des services de stratégie et de gouvernance des données », explique Olivier Laquinte.

L'IA comme catalyseur de l'intelligence augmentée

Placer l'être humain au cœur du processus technologique, c'est la vision de l’« intelligence augmentée » que prône le groupe de service-conseil. L'IA devient alors un levier qui décuple les capacités collectives de l'équipe. « Reconnaître l'incidence de cette technologie sur les individus est fondamental », insiste Olivier Laquinte. L'IA peut transformer les routines de travail de manière progressive et pérenne. « L’intégrer dans nos processus favorise une évolution douce et soutenue », conclut l’expert dans le domaine.

1. https://www.moore-global.com/intelligence/articles/june-2023/investment-in-ai-growing-as-benefits-become-clear et https://www.moore-global.com/MediaLibsAndFiles/media/ MooreStephens2020/Documents/AI-FINAL.pdf