COMMANDITÉ

Testez vos connaissances sur la sécurité à motoneige

La motoneige constitue une merveilleuse façon d’explorer la nature sauvage et d’admirer les sublimes paysages enneigés du Québec. Connaissez-vous bien les règles de sécurité qui entourent la pratique de ce sport d’hiver très populaire ? Répondez à ce test pour le savoir !

VRAI ou FAUX ?

Un permis de conduire est nécessaire pour circuler à motoneige.

Vrai. À partir du moment où vous conduisez une motoneige sur les chemins publics (si votre sentier croise une route, par exemple), dans les sentiers visés par la Loi sur les véhicules hors route ou en tout autre lieu de circulation non visé par le Code de la sécurité routière, vous devez posséder un permis de conduire ou un permis probatoire valide de n’importe quelle classe. Vous pouvez aussi être titulaire d’un permis d’apprenti conducteur valide, mais vous devez alors respecter les conditions et restrictions qui s’y rattachent. Les motoneigistes de 16 et 17 ans doivent, en plus du permis, détenir un certificat de formation qui démontre leur habileté à piloter ce type de véhicule.

VRAI ou FAUX ?

L’immatriculation d’une motoneige n’est pas obligatoire.

Faux. À l’instar des voitures automobiles, les motoneiges doivent obligatoirement être immatriculées, même si vous n’utilisez votre véhicule à chenilles que sur des sentiers désignés. De plus, un droit d’accès valide s’avère nécessaire pour circuler sur les sentiers entretenus par les clubs de motoneige. Sachez également que vous devez absolument posséder une assurance responsabilité civile d’un montant minimal de 1 000 000 $ qui garantit l’indemnisation pour dommage corporel ou matériel causé par votre véhicule. Si vous êtes membre de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, le montant que vous payez pour votre droit d’accès annuel comprend une telle assurance.

VRAI ou FAUX ?

Les motoneiges peuvent circuler sur les chemins publics.

Faux. Les motoneiges ne sont pas autorisées à circuler sur les chaussées publiques, sauf dans de rares exceptions prévues par la Loi sur les véhicules hors route. Vous êtes, par exemple, autorisé à traverser une rue – d’un sentier à l’autre – aux endroits indiqués par une signalisation routière. Si cette dernière l’autorise, vous pouvez aussi circuler sur la chaussée sur une distance maximale de 1 km pour rejoindre un sentier de motoneige, une station-service ou un motel qui n’est accessible qu’en empruntant ce chemin public. Vous ne pouvez toutefois pas vous rendre à une station-service ou à un motel qui n’est pas clairement indiqué par une signalisation routière.

Le Québec bénéficie d’un réseau de 33 000 km de sentiers de motoneige.

VRAI ou FAUX ?

Les motoneigistes doivent respecter des limites de vitesse.

Vrai. La vitesse maximale permise pour les motoneiges est de 70 km/h sur les sentiers, sauf lorsque la signalisation indique une limite de vitesse inférieure – dans certains sentiers étroits et sinueux, la limite autorisée peut être de 50 km/h, voire de 30 km/h lorsque la situation l’exige. Par ailleurs, près des zones habitées, soit à moins de 30 m des résidences, la vitesse maximale est de 30 km/h. Quiconque circule en motoneige à une allure supérieure à la limite autorisée commet une infraction et est passible d’une amende. Dans tous les cas, pensez à toujours adapter votre conduite en fonction des conditions des sentiers et de la visibilité.

VRAI ou FAUX ?

Les motoneigistes peuvent circuler sur les plans d’eau dès qu’ils sont gelés.

Faux. Si vous souhaitez circuler sur un lac ou une rivière, faites-le uniquement aux endroits balisés par des clubs de motoneige. Vous éviterez ainsi de vous aventurer sur une surface trop mince qui risque de céder lors de votre passage. Ces associations possèdent en effet l’expertise pour vérifier si l’épaisseur de la glace se révèle suffisante pour permettre la circulation en motoneige – la surface gelée doit être d’au moins 12 cm. Assurez-vous également de toujours rester à l’intérieur des balises du sentier afin de ne pas dévier de la trajectoire sécurisée par les clubs. L’état de la glace à certains endroits peut représenter un risque important pour les personnes qui s’aventurent hors des sentiers balisés.

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