Secteur de l’automobile

« Ces contrats montrent que lorsque les syndicats réussissent, cela profite à tous les travailleurs. »

— Joe Biden s'est exprimé pour commenter la résolution du conflit dans le secteur de l’automobile. Les nouvelles conventions collectives des trois grands constructeurs automobiles américains, Ford, Stellantis et General Motors, ont été approuvées par les employés syndiqués auprès de l’UAW (United Auto Workers), qui a mené une grève inédite pendant les négociations. (Agence France-Presse)

Inflation

Des économistes s’attendent à un ralentissement en octobre

Des économistes s’attendent à ce que l’inflation poursuive sa baisse en octobre au Canada, notamment puisque les prix de l’essence ont chuté par rapport à septembre et que les prix des aliments ont augmenté à un rythme plus lent. Statistique Canada doit publier mardi son plus récent rapport sur l’indice des prix à la consommation, ce qui coïncidera avec l’énoncé économique automnal du gouvernement fédéral. L’inflation annuelle s’est établie à 3,8 % en septembre au pays. La Banque de Montréal s’attend à ce que l’inflation s’établisse à 3,2 % d’une année à l’autre en octobre. Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, doit prononcer mercredi un discours sur le coût élevé de l’inflation devant la chambre de commerce de la région de Saint John, au Nouveau-Brunswick. La dernière décision de la banque centrale en matière de taux d’intérêt pour l’année est prévue le 6 décembre.

— La Presse Canadienne

L’ancien bras droit de Biden recruté par Airbnb

La plateforme Airbnb a annoncé lundi le recrutement de Ron Klain, ancien bras droit du président Joe Biden à la Maison-Blanche, comme directeur des affaires juridiques. « Ron est à la fois un stratège capable de prendre de la hauteur et quelqu’un qui est doué pour la mise en œuvre », a commenté le patron de l’entreprise américaine, Brian Chesky, dans un communiqué. L’homme de 62 ans doit prendre ses fonctions le 1er janvier 2024, et arrive à un moment compliqué pour la plateforme d’hébergement en ligne. Nombre de grandes villes dans le monde ont décidé de limiter les activités d’Airbnb, accusée de faire flamber le coût du logement tout en réduisant l’offre locative. Depuis le début de septembre, New York interdit par exemple aux propriétaires de louer des appartements ou des chambres pour une période inférieure à 30 jours, sauf à des conditions très strictes.

— Agence France-Presse

Chambre de commerce du Canada

Un conseil sur l’IA incluant Amazon et Google mis sur pied

La Chambre de commerce du Canada a annoncé la création d’un conseil chargé de définir les politiques publiques en matière d’intelligence artificielle (IA). Selon la Chambre, le conseil plaidera pour que les politiques gouvernementales soient axées sur le développement responsable, le déploiement et l’utilisation éthique de l’IA dans les entreprises. Le Conseil sur l’avenir de l’IA, composé de 30 membres, sera coprésidé par le géant du commerce électronique Amazon et l’entreprise de logiciels SAP Canada. Les autres membres sont Meta Platforms, Google, BlackBerry, Cohere, Banque Scotia et Microsoft. Selon la Chambre, le conseil soutiendra les politiques gouvernementales qui font de l’IA un moteur économique positif, tout en reconnaissant les risques de la technologie. L’une de ses premières tâches consistera à examiner le projet de loi C-27, que le gouvernement fédéral prévoit d’utiliser pour limiter certains des dangers que l’IA pourrait causer.

— La Presse Canadienne

Subventions

L’ARC n’entend pas vérifier 24 000 cas présumés de trop-perçu

L’Agence du revenu du Canada (ARC) écarte l’idée d’effectuer des vérifications de conformité sur près de 24 000 cas où une subvention a été accordée à des entreprises dans la foulée de la pandémie de COVID-19.

Ces cas font partie des plus de 50 000 qui avaient été ciblés par le Bureau de la vérificatrice générale du Canada à des fins de validation qu’il n’y ait pas eu de trop-perçu ou de fraude délibérée.

« Ce n’est jamais l’intention de l’Agence d’effectuer une vérification qui présente quand même un fardeau important tant pour le contribuable que pour l’Agence si on ne croit pas qu’il y a un risque suffisant de non-observation », a déclaré en entrevue avec La Presse Canadienne Cathy Hawara, sous-commissaire à l’ARC.

Elle a fait valoir que, selon un rapport mené à l’interne sur les efforts de recouvrement, Ottawa arrive à la « conclusion […] que, en grande partie, le risque [que voyait la vérificatrice générale] ne s’est pas matérialisé ».

« Donc, en effet, il reste presque 24 000 demandeurs qui ont été identifiés par la vérificatrice générale. Pour l’instant, on ne propose pas de faire des vérifications », a dit la sous-commissaire de la Direction générale des programmes d’observation à l’ARC.

Des tierces parties fautives

Le rapport, qui devrait être rendu public lundi, indique que « plus de 94 % des montants examinés ont été approuvés ». Les données mises de l’avant dans le document donnent le portrait de la situation en date de la fin de mars 2023.

Selon l’analyse qui a été faite, les cas de trop-perçu concernent bien plus souvent de petites et moyennes entreprises (PME) que de gros employeurs.

Plus précisément, les problématiques relevées dans le rapport concernent la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC), une aide gouvernementale qui visait à prévenir les mises à pied par des entrepreneurs fortement éprouvés par les conséquences économiques de la COVID-19.

Parmi les cas considérés comme étant abusifs, l’ARC mentionne l’intervention souvent remarquée de tierces parties – ou « préparateurs » – qui ont aidé des entreprises à contourner les critères d’admissibilité.

Le rapport fait mention de demandes de SSUC qui ont été faites « pour des employés fictifs ».

Dans ces cas précis de contournement délibéré des règles, qui devra rembourser à l’ARC les sommes qui n’auraient pas dû être perçues : l’entreprise ou la tierce partie ?

« Quand nous émettons une nouvelle cotisation – si on refuse ou quand on conclut que certains montants n’auraient pas dû être payés [par le gouvernement] –, c’est le demandeur, donc l’employeur, qui est responsable de faire le remboursement et de payer la dette », répond la sous-commissaire.

Le rapport souligne aussi que, outre le recouvrement, « la grande majorité des pénalités imposées (86 % ou 12,2 millions) concernent des dossiers liés aux préparateurs ».

— La Presse Canadienne

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.