Changement de sexe à l’état civil

« J’ai entendu les critiques et j’en prends acte », dit Jolin-Barrette

Québec — Simon Jolin-Barrette affirme qu’il est « très ouvert à trouver une voie de passage » pour faire en sorte que la communauté trans, qui critique des dispositions jugées « transphobes » du projet de loi 2, « se sente à l’aise » avec la proposition du gouvernement en matière de changement de sexe à l’état civil.

« J’ai entendu les critiques et j’en prends acte. Je vais réfléchir à tout ça, mais je peux vraiment vous dire que je suis en mode solution pour faire en sorte que la communauté LGBTQ [et] la communauté trans se sente à l’aise avec tout ça », a dit le ministre de la Justice, mardi, lors d’une brève mêlée de presse à Québec.

Le gouvernement Legault défend depuis la semaine dernière des modifications au Code civil proposées dans le cadre de l’imposant projet de loi 2. Il souhaite imposer à nouveau aux Québécois qui modifient la mention de sexe sur leurs documents de l’état civil (comme le certificat de naissance) qu’ils subissent, pour le faire, une intervention chirurgicale génitale permanente.

En contrepartie, Québec propose de permettre aux citoyens qui le demandent d’ajouter une identité de genre à leurs documents (masculine, féminine ou non binaire). Cette nouvelle information n’entrerait pas en contradiction avec la mention de sexe, advenant par exemple qu’une personne trans qui n’a pas subi une opération génitale, mais qui s’identifie à un genre opposé à son sexe déclaré à la naissance, souhaite modifier ses documents. Dans une telle éventualité, la mention de sexe serait retirée pour n’y inclure que l’identité de genre, a dit le ministre.

« La volonté du gouvernement est d’inclure le plus de Québécois et de Québécoises dans leur identité de genre et qu’ils puissent s’exprimer », a affirmé mardi M. Jolin-Barrette. Il a rappelé que ces changements proposés au Code civil répondaient à un récent jugement de la Cour supérieure qui a invalidé des articles jugés discriminatoires envers les personnes trans et non binaires.

« C’est la première fois dans la législation québécoise qu’on vient insérer la notion de genre. Ça n’avait jamais été fait, c’est une avancée pour faire en sorte que les gens puissent s’exprimer en fonction de leur identité de genre sur leurs [documents] de l’état civil », a justifié le ministre de la Justice.

Pétition lancée

Depuis quelques jours, des groupes défendant les droits des personnes trans ont rappelé que la communauté souhaitait garder un droit acquis en 2015 pour modifier la mention de sexe sur leurs documents de l’état civil sans procéder à une intervention chirurgicale. Les personnes trans ne veulent pas être tenues de se rabattre sur une mention d’identité de genre, ce que propose Québec, affirmant que cela reviendrait à leur imposer un coming out forcé, puisque seules les personnes trans en feraient la demande.

La Presse a rapporté mardi que des organismes qui défendent les droits des personnes trans ou qui leur offrent du soutien recevaient un volume d’appels croissant depuis que le gouvernement Legault a déposé un projet de loi qui ferait à nouveau dépendre le changement de sexe à l’état civil d’une intervention chirurgicale génitale. Le Conseil québécois LGBT a également lancé une pétition pour interpeller les députés.

« Le projet de loi veut nous ramener dans le passé, en exigeant à nouveau de ces personnes qu’elles subissent une [opération] pour obtenir le droit d’être respectées pour qui elles sont. Celles-ci devront alors conserver l’assignation de naissance qui ne correspond pas à leur identité, ce qui les stigmatise et les rend sujettes à de nombreuses violences et discriminations, en plus de causer de grandes souffrances et de la détresse », affirme-t-on.

Effondrement d’un échafaudage

Les opérations de secours se poursuivent chez Domtar

Deux travailleurs ont été pris au piège dans l’effondrement d’un échafaudage de plusieurs étages dans la nuit de lundi à mardi à l’usine de la papetière Domtar de Windsor, en Estrie.

Au moment de publier, mardi soir, on ignorait toujours si les deux employés d’une entreprise sous-traitante étaient toujours coincés dans les débris.

En fin de journée, le directeur général de l’usine de Domtar à Windsor, Sylvain Bricault, a indiqué que les secours avaient « une idée approximative » de l’endroit où se trouvaient les travailleurs.

« Actuellement, nous n’avons pas eu de contact avec les travailleurs. Nous faisons tout pour les secourir le plus rapidement possible », a dit M. Bricault, lors du deuxième point de presse de l’entreprise, vers 16 h.

Défi pour les équipes d’urgence

L’accident est survenu vers 1 h 35, dans la nuit de lundi à mardi, dans le lessiveur du département de la pulperie. Un système d’échafaudage s’est effondré.

Le bâtiment haut de 20 étages représente un énorme défi pour les équipes d’urgence et son accès y est très limité. « Des échafaudages étaient montés sur toute la hauteur du bâtiment et une portion a cédé », a expliqué M. Bricault.

Les échafauds seraient tombés du haut de l’équipement jusqu’au cinquième étage, a précisé le directeur général de l’usine de Domtar à Windsor. Plusieurs travailleurs se trouvaient à différents étages du lessiveur.

Un autre travailleur a été blessé et conduit dans un centre hospitalier de la région. « On ne craint pas pour la vie de cette victime », a assuré Sylvain Bricault.

Il n’a cependant pas précisé si les autorités craignaient ou non pour la vie des deux travailleurs coincés sous les décombres.

« Il y avait d’autres personnes qui étaient dans l’équipement et au pourtour. Donc les personnes ont pu sortir avec de l’assistance [et] ont été traitées pour des troubles psychologiques. Il y a aussi des travailleurs qui étaient dans les environs qui ont aussi été traités pour des troubles psychologiques », a indiqué le directeur général, rappelant que des ressources d’aide psychologique sont aussi offertes à l’ensemble des travailleurs de l’usine.

Les travailleurs blessés n’étaient pas des employés de l’usine. Ils travaillaient pour des entrepreneurs qui réalisaient des travaux majeurs dans l’installation.

Enquête de la CNESST

De nombreux véhicules des services d’urgence ont défilé au cours de la journée de mardi vers le complexe industriel à partir de l’entrée principale. « Le poste de commandement de la Sûreté du Québec, le Service d’incendie de Sherbrooke et la Régie intermunicipale de Windsor sont sur place et sont appuyés par la brigade d’intervention de Domtar », a précisé Sylvain Bricault.

Mardi après-midi, les inspecteurs n’avaient toujours pas pu atteindre le site de l’accident pour commencer leur enquête, selon Dany Grondin, porte-parole de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).

Une enquête de la CNESST est en cours afin de déterminer la cause de l’effondrement.

Activités arrêtées

Toutes les activités dans le secteur de la pulperie ont été arrêtées jusqu’à nouvel ordre. D’autres secteurs peuvent toutefois poursuivre leurs activités. Chaque relance de secteur fait l’objet d’une analyse approfondie afin de vérifier que la reprise des activités ne nuira pas à l’opération de sauvetage et peut se faire en toute sécurité.

L’usine de Domtar à Windsor avait décrété un « arrêt majeur » d’entretien, communément appelé shutdown, qui a été entrepris le 23 octobre et qui devait durer jusqu’au 3 novembre.

Pendant cette période d’arrêt, plusieurs centaines d’employés, d’entrepreneurs et de fournisseurs viendront sur le site pour réaliser les nombreux travaux planifiés d’entretien et d’inspection, note la société dans un communiqué de presse daté du 21 octobre.

— Avec La Presse Canadienne

Tunnel Québec-Lévis

Aucune voiture ne sortira au centre-ville de Québec

Québec — Le gouvernement a décidé de modifier une fois de plus son projet de tunnel entre Québec et Lévis, annonçant mardi que les voitures ne pourront finalement pas sortir au centre-ville de la capitale.

C’est même toute la sortie Charest qui pourrait disparaître à l’issue d’une analyse, a indiqué le ministre des Transports. François Bonnardel dit avoir été sensible aux arguments des nombreux opposants qui ont dénoncé l’intention d’implanter une sortie autoroutière en plein centre-ville.

« J’ai bien mesuré l’inquiétude des gens de Saint-Roch dans les dernières semaines, les derniers mois, qui s’inquiétaient de voir un flux de véhicules supplémentaires. Il est important de répondre à ces inquiétudes », a expliqué mardi M. Bonnardel.

Le gouvernement a donc décidé d’empêcher les automobilistes en provenance de Lévis de sortir du futur tunnel sur le boulevard Charest. La sortie devait déboucher en face d’une épicerie Metro, sous les bretelles de l’autoroute Dufferin-Montmorency, dans un secteur déjà très congestionné.

Pour l’instant, Québec envisage de conserver cette sortie, mais uniquement pour les autobus.

Les voitures, elles, devront choisir de sortir sur Dufferin-Montmorency, vers l’est, sans pouvoir monter vers la colline Parlementaire, ou de continuer leur chemin jusqu’à l’autoroute Laurentienne, près d’ExpoCité.

Cela représente donc une perte importante pour un automobiliste lévisien qui se rend en Haute-Ville, par exemple. « On veut augmenter l’attractivité du transport collectif », a dit le ministre.

« C’est une approche pleine de bon sens pour sensibiliser les gens encore plus [au fait] que les transports collectifs, c’est l’avenir. Ce n’est pas une guerre aux automobilistes. C’est une approche équilibrée. »

Québec procédera dans les prochains mois à des analyses supplémentaires. Deux scénarios seront étudiés : celui où la sortie Charest est conservée pour les autobus uniquement, et celui où la sortie Charest est tout simplement abandonnée.

Projet « à retirer au complet »

La nouvelle a réjoui en partie le Conseil de quartier de Saint-Roch, qui dénonçait depuis des mois l’ajout de milliers de voitures dans ce secteur densément peuplé.

Mais l’opposition au troisième lien reste forte dans les quartiers centraux.

« J’ai l’impression que le gouvernement du Québec a décidé de s’attaquer à l’un des éléphants dans la pièce. Mais il reste l’autre éléphant dans la pièce », explique Raymond Poirier, président du Conseil de quartier du Vieux-Limoilou.

Cet autre éléphant, c’est la sortie près d’ExpoCité. « On nous dit : “On va ajouter des dizaines de milliers de véhicules dans un secteur où la qualité de l’air est déjà très mauvaise”, note M. Poirier. Ça fait 15 ans que les citoyens de Limoilou demandent des solutions au gouvernement du Québec. Mais au lieu de régler le problème de la qualité de l’air, le gouvernement l’aggrave. »

D’autant que les véhicules qui ne pourront plus sortir à Charest sortiront très probablement près de Limoilou, prévient la députée solidaire de Taschereau.

Selon Catherine Dorion, les Lévisiens qui prendront le tunnel ne le prendront pas « pour aller à Saint-Félicien », mais plutôt pour aller au centre-ville.

« Ils vont sortir par le tunnel, revenir dans chacun des quartiers centraux de Québec, dans les banlieues proches, finalement rajouter de 50 000 à 55 000 voitures sur le réseau municipal de Québec, qui est déjà saturé à l’heure de pointe », déplore Mme Dorion.

Les autres partis de l’opposition à Québec n’ont pas manqué d’attaquer le gouvernement sur sa plus récente volte-face dans ce dossier délicat. Rappelons que le tunnel Québec-Lévis doit coûter de 6 à 10 milliards, selon les prévisions du gouvernement.

« François Bonnardel dit qu’il a écouté la population. Bien, s’il a écouté la population, il devrait retirer son tunnel au complet », a lancé la porte-parole libérale pour la Capitale-Nationale, Marwah Rizqy.

Le chef du Parti québécois a quant à lui accusé le gouvernement de « dessiner à la main » son projet de tunnel. « Il y a un déficit de crédibilité grandissant par rapport à ce projet », estime Paul St-Pierre Plamondon.

— Avec Charles Lecavalier, La Presse

Attente en santé mentale

Les organismes communautaires de psychothérapie se sentent « oubliés »

Québec — Pendant que Québec fait appel au secteur privé pour diminuer les listes d’attente en santé mentale, les organismes communautaires de psychothérapie se sentent « oubliés » par le gouvernement Legault. Ils demandent reconnaissance et moyens financiers pour contribuer à désengorger le secteur public.

« On focalise sur la mission du service public et c’est normal, mais on ne prend pas en considération ce qui existe autour », déplore la coordonnatrice du service de psychothérapie du Centre St-Pierre, Pauline Herniou.

Le Regroupement québécois des organismes communautaires de psychothérapie (RQOCP) réclame d’être reconnu comme « alternative » au réseau public de la santé et des services sociaux pour offrir des services de psychothérapie aux Québécois, notamment à la population à plus faible revenu.

Le RQOCP dit « tenter d’établir une collaboration » avec Québec depuis « plusieurs années », en vain.

Alors que le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, doit déposer cet automne son plan d’action en santé mentale, le Regroupement demande au gouvernement de fournir « les moyens de développer davantage [son] option de services » à travers la province.

Le RQOCP avait interpellé le ministre de la Santé, Christian Dubé, et le ministre Carmant à ce sujet en mai dernier. « Il y a eu une discussion [avec le Ministère], mais ça s’est arrêté là », explique Mme Herniou.

Financement récurrent et substantiel

Le Regroupement, qui comprend une dizaine d’organismes communautaires majoritairement dans le Grand Montréal, voudrait obtenir un financement récurrent et substantiel notamment pour encourager les psychothérapeutes qui œuvrent au sein de leurs ressources à prendre en charge davantage de patients.

« On est déjà là, on a déjà des psychothérapeutes en place », fait valoir le directeur général des Services populaires de psychothérapie, Richard Lavoie. Le coût d’une consultation est modulé en fonction du revenu du patient. On parle parfois d’un tarif qui atteint de 50 à 60 $ de l’heure. Ces psychothérapeutes offrent généreusement leurs compétences, souvent parce qu’ils soutiennent la cause, indique-t-on.

Au cabinet de M. Carmant, on souligne d’ailleurs que les membres du RQOCP « font un excellent travail auprès des clientèles vulnérables », mais qu’on « ne peut pas créer un nouveau programme spécifiquement pour financer les organismes communautaires qui offrent des services de psychothérapie ».

« La demande de financement que le Regroupement nous a transmise n’est malheureusement pas envisageable dans la forme présentée », écrit-on. Le cabinet rappelle que le Programme de soutien aux organismes communautaires (PSOC) finance les ressources en santé et services sociaux.

Or, selon le RQOCP, seulement trois des dix membres ont pour l’heure accès au PSOC, qui est loin d’être suffisant pour répondre aux besoins.

« On n’est pas comptés dans les plans »

En date du 10 octobre, un total de 18 842 Québécois étaient en attente d’un service de première et deuxième ligne en santé mentale. Il y a un an, Québec a injecté 100 millions, dont 25 millions devaient servir à acheter des services au privé. Malgré cette offensive, les listes sont au même point qu’en décembre 2020.

« On n’a pas été comptés dans les plans, les actions et les réflexions [du gouvernement] », se désole Mme Herniou. « On a peut-être aussi parfois oublié l’importance du communautaire et l’importance du travail qu’on y fait. » Pourtant, le réseau communautaire vient souvent à la rescousse du réseau public, argue-t-elle.

Au Centre St-Pierre, par exemple, près de 30 % de la clientèle du service de psychothérapie est référencé par le secteur public, soit parce qu’il n’y a pas de places ou parce que la limite d’heures de consultation est atteinte. Ce chiffre peut atteindre près de 60 % pour certaines ressources communautaires, selon elle.

Villeray

Un piéton happé à mort par un autobus

Un homme s’est retrouvé coincé sous un autobus de la Société de transport de Montréal (STM) après que le conducteur l’eut percuté dans le secteur de Villeray, à Montréal. La mort du piéton de 46 ans a été constatée sur place lundi soir. Le tragique accident s’est produit aux alentours de 23 h. L’autobus circulait vers l’ouest sur la rue De Castelnau. La collision s’est produite lors d’un virage à gauche sur l’avenue De Châteaubriand. « De tels évènements sont très rares et toute la communauté de la STM est ébranlée », a réagi la société de transport. L’autobus ne transportait aucun passager au moment de l’impact. Son conducteur, un homme de 53 ans, a été transporté à l’hôpital pour un choc nerveux. « Nous avons un programme d’aide aux employés pour le soutien dans ce genre de situation », a ajouté la STM. Les enquêteurs spécialistes en collisions du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont examiné les lieux et le véhicule.

— Mayssa Ferah, La Presse

Mesures hivernales en itinérance

Un centre d’aide 24 heures sur 24 pour les Autochtones

Montréal et la Santé publique rendront disponibles environ 300 places supplémentaires dans les ressources d’hébergement en itinérance, à l’approche de l’hiver. Un nouveau service d’aide 24 heures sur 24 sera également ouvert pour desservir les personnes autochtones. Au total, le réseau pourra offrir jusqu’à 1550 « places dédiées » à l’hiver ; de ce nombre, 1200 seront disponibles dès le 1er novembre. Les autres ouvriront graduellement. Le plan, qui s’échelonne jusqu’en mars 2022, prévoit aussi 200 places pour des personnes dont la pandémie a fragilisé les revenus et l’accès au logement. Le centre consacré aux personnes itinérantes autochtones devrait aussi être ouvert dans les prochains jours. On ignore toutefois pour le moment sa localisation exacte. Comme l’an dernier, des haltes-chaleur seront aussi déployées sur le territoire.

— Henri Ouellette-Vézina, La Presse

L’appel d’Héma-Québec a été entendu

L’appel d’Héma-Québec pour augmenter les dons de sang a été entendu. L’approvisionnement en sang du groupe O+ vers les centres hospitaliers est de retour à la normale. La semaine dernière, Héma-Québec avait dû restreindre sa distribution dans les hôpitaux devant une diminution de ses réserves de sang du groupe O+, soit le groupe sanguin le plus répandu dans la population. Devant cette soudaine mobilisation des donneurs, Héma-Québec prévient que la sélection des heures de rendez-vous pourrait être limitée pour les prochains jours, mais réitère son invitation à toute personne, et particulièrement celles du groupe O+, à planifier un don dès maintenant.

— Alice Girard-Bossé, La Presse

Coups de feu tirés près de la station de métro Saint-Michel

Des coups de feu ont été tirés mardi soir près de la station de métro Saint-Michel, dans l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, à Montréal. Les policiers indiquent qu’il n’y a aucune victime pour le moment. Peu après 20 h, des coups de feu ont été tirés près des rues François-Perrault et L.-O.-David, dans le secteur de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, a indiqué Véronique Comtois, porte-parole pour le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Au moins une douille a été retrouvée au sol et un impact de projectile a été localisé sur la façade d’un immeuble à vocation communautaire. Aucune victime n’a été signalée. La scène est actuellement protégée. Les enquêteurs rencontreront les témoins et tenteront de voir si des caméras auraient pu capter la scène.

— Alice Girard-Bossé, La Presse

Rivière et mégawatts

Dans l’article « Des mégawatts pour New York » paru le 26 octobre, la rivière à l’embouchure du lac Champlain a été erronément identifiée comme la rivière des Prairies, alors qu’il s’agissait de la rivière Richelieu. De plus, les valeurs apparaissant dans le tableau faisant état des principales sources d’électricité pour l’État de New York sont en « milliers de mégawattheures » et non pas simplement en « mégawattheures » comme indiqué.

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