Procédure avant de commencer son marché

Après deux clics, on commence déjà à chercher les produits sur sa liste. Les questions de procédure viendront plus tard. Attention, il est préférable de vérifier si les services de livraison et de cueillette en magasin sont offerts près de chez soi – en inscrivant son code postal – avant de remplir son panier pour ne pas le faire inutilement.

Présentation/filtres

Produits regroupés par « allées », il y en a 14. Il est possible d’afficher uniquement les produits en promotion (en solde ou donnant droit à des points m en extra). On peut aussi filtrer ses résultats de recherche afin de n’obtenir que des produits casher, biologiques, halal ou santé. Présentation claire, épurée.

Moteur de recherche

Il faut taper les mots au long puisque le moteur de recherche ne comprend pas qu’en tapant « ket » on veut du ketchup. Quelques ratés lors des recherches par mots multiples. Par exemple, « pâte à tarte » (même entre guillemets) nous a amenée aux Pop-Tarts (les pages suivantes proposaient du Paris Pâté, puis de la pâte à tarte, parmi 1952 résultats) ; « fromage à la crème » a donné 1912 résultats. Suggestion : lors des recherches à mots multiples, entrez le nom de la marque ou omettez le générique (riz devant basmati, sauce devant hoisin). Vous trouverez plus facilement.

Cueillette en magasin et livraison

Cueillette offerte dans trois supermarchés pour le moment. Ceux-ci se trouvent à Montréal (rue Jean-Talon), à Kirkland (boul. Saint-Charles) et à Laval (boul. Curé-Labelle). Ces trois magasins offrent également la livraison dans un rayon de quelques kilomètres.

Coûts (assemblage et livraison)

Frais d’assemblage de 4 $. Les frais de livraison varient de 4 $ à 8 $, selon les heures de la journée et les jours de la semaine. Par exemple, le coût est de 4 $ le jeudi soir et de 8 $ le samedi matin. « Les prix varient en fonction des périodes prévues de pointe, afin de mieux répartir les livraisons », explique Marie-Claude Bacon, porte-parole de Metro.

Achat minimum ?

50 $

Procédure avant de commencer son marché

Au deuxième clic, on doit se connecter, soit en créant un compte, soit avec Facebook, Twitter ou Google+. En se basant sur notre emplacement, le système sélectionne l’épicerie la plus près. Le prix et la disponibilité des produits dépendent du commerce choisi, précise-t-on. C’est aussi là que la commande sera assemblée, à moins de changer de supermarché… pour se faire livrer ses achats au chalet, par exemple.

Présentation/filtres

Les produits sont répartis dans 16 catégories. IGA propose en outre six filtres : Aliments du Québec, Anciens achats, Dans ma liste d’épicerie, Dans la circulaire, En promotion et Nouveaux produits. Produits présentés dans un ordre logique ou alphabétique, ce qui simplifie le magasinage.

Moteur de recherche

En tapant les lettres « ket », on nous suggère cinq recherches, dont « ketchup Heinz », « Chips ketchup » et « Kettle », une marque de croustilles. Les recherches à mots multiples ne nous déçoivent pas puisque le moteur de recherche fait des suggestions très précises. Quand on tape « pâte à », le moteur suggère la pâte à tarte, la poudre à pâte et les pâtes alimentaires. Sans même utiliser cette fonction, on tombe sur ce qu’on cherche.

Cueillette en magasin et livraison

À peu près tous les IGA du Québec proposent la cueillette en magasin et la livraison (265 sur 288). Certains territoires ne sont pas desservis par le service de livraison, car aucune épicerie ne se trouve assez proche.

Coûts (assemblage et livraison)

L’assemblage coûte 4 $, tandis que la livraison coûte entre 0 $ et 10 $, selon la distance parcourue par le livreur et le choix du magasin, précise-t-on chez IGA.

Achat minimum ?

45 $

Présentation/filtres

Sur les deux sites, on peut aussi filtrer les produits par marque. Le format ainsi que le prix par 100 g ou 100 ml sont clairement indiqués. Il est possible d’agrandir les photos pour lire les petits caractères sur les emballages.

Moteur de recherche

Durée du processus

Il nous a fallu grosso modo 15 minutes pour nous rendre jusqu’au paiement, en incluant le temps de création d’un compte et de sélection de son magasin. Même s’il y a des dizaines de milliers de produits dans une épicerie, la recherche se fait rapidement. Surtout si son panier contient des aliments de tous les jours. Il faut toutefois préciser que – par pur hasard – notre liste contenait très peu de produits dont le nom contient plusieurs mots (l’inverse aurait sans doute défavorisé Metro).

Cueillette en magasin et livraison

Tant chez Metro qu’IGA, il faut sélectionner une plage horaire de deux heures pour la livraison. La livraison le jour même n’est pas possible, mais on peut commander plusieurs jours d’avance.

Achat minimum ?

Commentaires généraux

Question de préférence personnelle, sans doute. Mais nous avons jugé qu’il était un peu plus facile du côté de Metro d’augmenter le nombre de tomates voulues en cliquant sur les icônes + ou-. Sur iga.net, il faut taper sur son clavier la quantité souhaitée si l’on ne désire pas acheter celle indiquée par défaut.

Chez IGA, quand un produit a été mis dans le panier, la quantité s’affiche en gros sur la photo dudit panier, ce qui permet d’avoir l’assurance qu’il a été acheté. Ce n’est pas le cas sur le site de Metro.

Quand vient le temps de réviser sa liste des achats, celle de Metro est présentée par catégorie (produits laitiers, viande, fruits) tandis qu’IGA utilise le même ordre que vous. Une préférence ? C’est bien personnel…

Ceux qui désirent faire leurs achats sur un téléphone ou une tablette (Apple ou Androïd) sont en mesure de le faire sur l’application d’IGA. Celle de Metro ne le permet pas.

Les achats en ligne de nourriture en 4 chiffres

15 %

Proportion des Canadiens ayant déjà acheté de la nourriture en ligne

4 %

Proportion des ventes d’aliments faites en ligne

45 %

Aux États-Unis, où l’offre est beaucoup plus grande qu’au Canada, pas moins de 31 % des consommateurs ont acheté de la nourriture en ligne au cours des six premiers mois de l’année. En excluant ceux qui n’avaient absolument rien acheté en ligne au cours de cette période, la proportion grimpe à 45 %.

5 %

Proportion des Américains qui ne se sont pas déplacés au supermarché et ont fait tous leurs achats de nourriture en ligne (au cours des six premiers mois de 2016)

Sources : Canadian E-tail Report, J.C. Williams Group, sondage Harris Poll