Laurentides

Collision avec des enfants évitée de justesse sur la 117

N’eût été la réaction d’un conducteur qui a fait sortir son camion de la route au dernier instant, le retour à la maison des enfants d’une école de Prévost aurait pu virer à la catastrophe, mardi, sur un tronçon de la route 117 dont la dangerosité est dénoncée depuis des années auprès du ministère des Transports.

Maxime Fortier, père de deux fillettes qui fréquentent l’école primaire Val-des-Monts, venait de franchir les quatre voies de circulation avec ses enfants à la traverse scolaire, mardi après-midi, quand il a vu arriver un camion de type camionnette sur la route 117.

« La brigadière scolaire avait levé son panneau “Arrêt”, les enfants traversaient et une voiture était déjà immobilisée, dit-il. Mais il neigeait et le conducteur du camion qui arrivait derrière la voiture était incapable de freiner. »

C’est à ce moment que le conducteur du camion a entrepris de déporter son véhicule dans le banc de neige en bordure de la route. Le tout s’est déroulé en quelques secondes.

« Le camion est passé à deux doigts d’emboutir la voiture, et la voiture aurait heurté les enfants et la brigadière, explique M. Fortier. Il a fallu faire venir une remorqueuse pour sortir le camion de l’amas de neige. Ça vous donne une idée de la force de l’impact », dit-il, ajoutant avoir été « secoué » par la scène.

Lucie Laforte, mère de deux enfants qui fréquentent l’école Val-des-Monts, venait de traverser quelques instants plus tôt quand elle a entendu des enfants crier.

« Je me suis retournée, et j’ai vu le camion qui était dans le banc de neige. Il était croche, comme incliné. »

Le fait que le conducteur n’a pas réussi à immobiliser son véhicule à la traverse scolaire montre qu’il allait trop vite pour la sécurité des enfants et de la brigadière, dit-elle.

En attente d’une solution

« Ça fait des années qu’on demande au ministère des Transports de réduire la limite de vitesse ici, mentionne Mme Laforte. On dirait qu’ils attendent qu’un enfant se fasse heurter avant d’agir. »

La limite de vitesse est fixée à 70 km/h dans ce secteur de la route 117 densément développé, où des dizaines de restaurants, cliniques et autres commerces et services de proximité sont apparus ces dernières années. Souvent glacés ou recouverts d’une couche de neige, les accotements sont minimaux et ne sont pas bordés de trottoirs.

Florence Plourde, attachée de presse de François Bonnardel, ministre des Transports, signale que la Ville de Prévost, le bureau de la députée de Prévost, Marguerite Blais, ainsi que le MTQ sont au courant du problème et « travaillent ensemble afin de mettre en place une solution qui réglera cet enjeu. On ne veut faire aucun compromis sur la sécurité. Si tout va bien, nous prévoyons annoncer le plan de match rapidement », a-t-elle dit.

En décembre, La Presse avait publié un reportage sur les dizaines d’enfants contraints de marcher à cet endroit, situé au cœur de la ville de Prévost, pour se rendre à l’école Val-des-Monts, qui accueille près de 400 élèves.

La direction de l’école, le maire de la ville de même que des parents d’élèves de l’école demandent depuis des années à la direction Laurentides–Lanaudière du MTQ d’abaisser la limite de vitesse à 50 km/h et de réaménager la route 117 à cet endroit.

La direction générale des Laurentides–Lanaudière du MTQ a jusqu’ici refusé d’abaisser la limite de vitesse, alléguant que cela ne ferait pas diminuer le danger sur ce tronçon pour les usagers les plus vulnérables puisque certains conducteurs ne respecteraient pas la nouvelle limite.

Maltraitance au Manoir Liverpool de Lévis

« Si j’avais eu le moindre doute, j’aurais agi plus tôt », se défend Daniel Paré

Mis dans l’embarras par la publication d’un rapport dévastateur sur une ressource intermédiaire sous sa responsabilité, Daniel Paré, PDG du CISSS de Chaudière-Appalaches et responsable de la vaccination contre la COVID-19, a tenu à présenter sa version des faits dans un communiqué samedi.

Daniel Paré affirme dans un communiqué que la maltraitance rapportée au Manoir Liverpool, une résidence privée supervisée par le CISSS dont il est le PDG, est « totalement inacceptable et extrêmement triste ».

Il rappelle d’abord que c’est lui qui a commandé une enquête lorsqu’il a appris l’existence de « pratiques malveillantes » dans cette résidence.

Cette enquête a été déclenchée l’an dernier, à la suite d’un reportage de la station de Québec de Radio-Canada au sujet de diverses allégations troublantes concernant les services prodigués au Manoir Liverpool. Cette résidence, que l’on appelle « ressource intermédiaire » dans le jargon administratif, a été aux prises avec une importante éclosion de COVID-19 au printemps dernier. Elle héberge des aînés et des personnes atteintes de déficience, en vertu de contrats avec le CISSS de Chaudière-Appalaches.

« Dès le début de l’enquête, je me suis assuré que le CISSS cesse les admissions de nouveaux patients et fasse une révision complète de tous les résidents afin de replacer les usagers les plus vulnérables dans d’autres ressources », explique-t-il.

Le rapport rendu public cette semaine soulève « la question relative à la tolérance du CISSS de Chaudière-Appalaches à l’égard des soins et des services déficients et récurrents du Manoir Liverpool ». Le CISSS a offert du soutien à la résidence au fil des ans, mais cela a été insuffisant puisque les problèmes se reproduisaient tout le temps. Ces « multiples démarches » prouvent que « les différentes lacunes étaient connues des gestionnaires de l’établissement », donc des patrons du CISSS.

Pas de lacunes relevées

Il affirme que ni son organisation ni d’autres instances chargées de s’assurer de la qualité des soins au Manoir Liverpool n’ont réussi à relever des lacunes du point de vue de la maltraitance au cours des dernières années.

« Au cours des dernières années, je n’ai jamais hésité à fermer des résidences (ressources intermédiaires et résidences privées pour aînés) lorsque la qualité des soins n’était pas au rendez-vous, rappelle-t-il. Si j’avais eu le moindre doute que des pratiques malveillantes étaient en cours au Manoir Liverpool, j’aurais agi plus tôt. »

Il encourage les familles, les résidants et les professionnels de la santé à dénoncer toute situation inacceptable dont ils sont témoins.

« Nous devons être plus vigilants pour que des situations comme celles-ci ne se reproduisent plus », conclut-il.

Dans la foulée de la réaction de M. Paré, le cabinet du ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a déclaré que « ce rapport n’est d’aucune manière la fin de cette histoire ».

« Maintenant, nous devons corriger les lacunes quant à l’encadrement des plaintes au CISSS de Chaudière-Appalaches, et avec la ministre Marguerite Blais, nous suivrons de très près le dossier, poursuit-on. En parallèle, monsieur Paré continuera de se concentrer pleinement sur l’historique campagne de vaccination contre la COVID-19 au Québec. »

— Avec Tommy Chouinard, La Presse

Lieux de culte

Une pétition demande de calculer la capacité d’accueil en fonction de la superficie

« Sauvons Pâques ». C’est le nom d’une pétition lancée à la mi-janvier par une paroisse montréalaise, qui a recueilli près de 900 signatures. Ses auteurs proposent que la capacité d’accueil des lieux de culte soit calculée en fonction de leur superficie, comme dans plusieurs pays européens.

« Dans beaucoup de pays européens, dont la France, la capacité d’accueil des églises durant la pandémie dépend de leur taille en mètres carrés », explique Élisabeth Boily, adjointe à la mission à la paroisse Saint-Bonaventure, dans Rosemont, qui a lancé la pétition.

« Avoir 10 personnes dans une chapelle et 10 personnes à l’Oratoire, ça n’a pas de sens. Les gens pensent que Noël est la fête chrétienne la plus importante, mais c’est Pâques, précise Mme Boily. Alors j’aimerais qu’on puisse être plus que 25 pendant le carême et à Pâques, dans les églises qui sont assez grandes. »

Que pense-t-elle du jugement rendu vendredi autorisant 10 personnes par salle ? « Dans la réalité de nos célébrations, multiplier les rencontres à 10, ce n’est pas très utile et c’est très compliqué; déjà de gérer 25 [personnes] dans deux lieux n’était vraiment pas simple », dit Mme Boily.

L’annonce, mardi dernier, de nouvelles mesures qui entreront en vigueur à partir de la fin de février n’ont pas rassuré les instigatrices du mouvement. « Les lieux de culte devront rester à 10 personnes en zone rouge et 25 en zone orange. En zone orange, les restaurants seront ouverts et deux semaines plus tard, les cinémas et les salles de spectacle aussi. Il faut que les gens puissent se rendre compte de cette incohérence et du non-respect du fait religieux par le gouvernement. Comment expliquer que les autorités chrétiennes au Québec ne se lèvent pas pour réclamer justice ? »

À l’été et au début de l’automne, les églises avaient le droit d’accueillir 250 personnes, mais cette limite pouvait être plus basse s’il n’était pas possible de pratiquer la distanciation physique, à cause de la taille ou de la configuration des lieux, souligne Pierre Murray, secrétaire de l’Assemblée des évêques du Québec. Mais à part ce point, « il n’y a personne au Canada ou aux États-Unis qui a fait varier la capacité d’accueil des lieux de culte en fonction de leur superficie, dit Mgr Murray. Nous sommes en train de nous assurer qu’il n’y a pas deux poids, deux mesures avec les salles de spectacle et les cinémas, qu’ils ne peuvent pas avoir plus de monde que les lieux de culte. »

« La foi, c’est communautaire »

Plusieurs critiques des fidèles qui demandent à avoir le droit de se réunir en plus grand nombre affirment qu’on peut très bien prier seul. « Je respecte ce point de vue, mais pour moi, le christianisme, la foi, c’est communautaire, dit Mme Boily. On a réussi à monter une super équipe dans la paroisse, on a beaucoup de monde à la messe le dimanche normalement, 200, 250 personnes. Cet été, on a fait des messes à l’extérieur, avec le curé, sur le parvis de l’église. Pour nous, se réunir dans la foi, c’est essentiel. »

Christian Lépine, archevêque de Montréal, appuie la pétition. « C’est un cri de cœur ! dit Mgr Lépine. Pour plusieurs, la vie spirituelle est un besoin essentiel. C’est important d’écouter ce cri de cœur. »

Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec, est plus circonspect : « J’entends bien la souffrance des croyants et croyantes qui signent cette pétition et je partage leur désir de se retrouver pour célébrer leur foi en communauté. Nous sommes faits pour vivre la foi avec d’autres et nous avons besoin de ce contact humain et spirituel. Le sacrifice que nous faisons en ce moment est très exigeant. Mais compte tenu de l’ampleur des impacts de la COVID-19, j’estime nécessaire de participer à l’effort collectif exceptionnel pour enrayer la pandémie. Ainsi, le plus rapidement possible, peut-être pour Pâques, je l’espère aussi, nous pourrons nous rassembler dans nos églises en plus grands groupes. »

Montréal

Un homme reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement une femme dans un Tim Hortons

Un homme qui a agressé sexuellement une parfaite inconnue dans les toilettes pour femmes d’un Tim Hortons, en 2018, a été reconnu coupable de six chefs d’accusation, dont agression sexuelle, séquestration et voies de fait contre un policier.

Dans sa fuite, Edwin Alexander Santamaria, 40 ans, avait également frappé un agent de la paix et tenté de prendre son arme de service. Il a été reconnu coupable par la juge Sonia Mastro Matteo, le 20 janvier dernier.

Les évènements sont survenus dans un Tim Hortons de l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, le 7 octobre 2018, en milieu d’après-midi. Alors que son conjoint était resté dans leur voiture, stationnée près du restaurant rapide, la victime s’est rendue dans l’établissement pour utiliser ses toilettes. Un employé lui a ouvert la porte des toilettes des femmes en appuyant sur un bouton.

En entrant dans l’une des cabines, la victime a découvert avec stupéfaction qu’un homme s’y trouvait, appuyé contre le mur du fond, a-t-elle témoigné.

Edwin Alexander Santamaria s’est alors rué sur elle avec force, ce qui a créé une violente altercation physique. D’ailleurs, des sangles du manteau de la victime se sont déchirées pendant l’agression.

Cris étouffés

La victime a témoigné que tout en essayant de se dégager de son emprise, elle criait pour alerter les clients dans le Tim Hortons. L’assaillant lui mettait une main sur la bouche pour étouffer ses cris tout en continuant de la retenir de l’autre. À deux reprises, la victime s’est retrouvée au sol.

Pendant ces évènements, qui ont duré quelques minutes, la femme a raconté que M. Santamaria avait « écrasé » ses lèvres sur les siennes. Puisqu’elle bougeait sa tête pour l’empêcher de l’embrasser, elle a ajouté que les lèvres de l’accusé se sont retrouvées sur ses joues et qu’il tentait avec ses mains de maîtriser sa tête pour qu’elle ne puisse plus bouger.

Lorsque la victime s’est retrouvée au sol pour la deuxième fois, le résidant de Saint-Léonard a exercé de la pression sur sa gorge, « sans toutefois l’empêcher de respirer complètement », peut-on lire dans le jugement.

Une dame et un enfant ont alors essayé d’entrer dans la toilette des femmes. Toujours selon la victime, M. Santamaria s’est alors dirigé vers la porte pour les empêcher de l’ouvrir. Au moyen des vidéos captées par les caméras de surveillance du Tim Hortons, le tribunal a pu observer que la porte a fini par s’ouvrir et que l’agresseur est sorti, suivi par sa victime. À l’extérieur du restaurant, elle a demandé à son conjoint de courir derrière M. Santamaria, ce qu’il a fait.

Il frappe un policier

Des policiers présents ont intercepté le coupable, qui, en plus de se débattre, a frappé l’un d’eux et a tenté de prendre son arme de service. Avec l’aide d’un résidant, ils ont finalement arrêté l’accusé.

Le prédateur a nié l’accusation d’agression sexuelle, mais la juge n’a pas retenu la thèse de la défense, qui plaidait que « rien dans la preuve ne démontre un geste volontaire de la part de M. Santamaria de commettre des gestes de nature sexuelle ».

Edwin Alexander Santamaria a donc été reconnu coupable des six chefs d’accusation et connaîtra sa peine prochainement. La procureure de la Couronne, MLouise Blais, pourrait également demander qu’il soit évalué afin d’être déclaré délinquant à contrôler ou délinquant dangereux.

Acquittement de Christian Gilbert

La famille de Bony Jean-Pierre se dit « dévastée »

La famille de Bony Jean-Pierre, qui est mort lors d’une intervention policière en 2016, croit que sa mort aurait pu être évitée si l’agent du Service de police de la Ville de Montréal Christian Gilbert « avait agi de manière sensée et raisonnable ». « La manœuvre de Bony Jean-Pierre ne constituait pas un danger grave pour les policiers ou les citoyens, et ne justifiait surtout pas le tir à la tête qui a suivi, représentant une manifestation évidente d’une force excessive de la part de l’officier Gilbert », a déclaré la famille de Bony Jean-Pierre par communiqué, samedi. La famille soutient que la version des faits présentée au procès n’est pas conforme à celles rapportées par d’autres témoins de l’évènement. Christian Gilbert a été acquitté cette semaine d’une accusation d’homicide involontaire. La famille signale qu’elle a l’intention d’intenter une poursuite au civil, sans préciser qui serait visé par cette poursuite.

— Antoine Trussart, La Presse, avec la collaboration de Daniel Renaud

Manifestation contre les « solutions policières » à la crise sanitaire

Plus d’une centaine de manifestants et différentes associations de justice sociale se sont rassemblés sur la place Émilie-Gamelin samedi après-midi pour dénoncer les « solutions policières », dont le couvre-feu, à la crise sanitaire. Avec ses participants masqués et un petit haut-parleur rappelant les consignes sanitaires, la scène n’avait rien d’une manifestation antimasque. Si les participants exigent une suspension du couvre-feu, c’est au profit d’un réinvestissement massif dans le filet social afin de mieux protéger les personnes vulnérables, les plus touchées par la crise sanitaire. « Le couvre-feu fait porter aux individus, trop souvent des personnes autochtones et racisées dans les centres urbains, le fardeau de la pandémie », a dénoncé le Collectif opposé à la brutalité policière (COBP), l’un des organismes présents. Selon le COPB, la gestion de la pandémie par le gouvernement du Québec est bancale et improvisée, et celui-ci aurait opté pour de « fausses solutions policières » afin de faire avancer son message. — Léa Carrier, La Presse

COVID-19

Les établissements correctionnels rattrapés par la deuxième vague

Les établissements correctionnels du Québec, relativement épargnés au printemps dernier, sont frappés de plein fouet par la deuxième vague de COVID-19. Trois d’entre eux sont placés en confinement complet. « Le feu est pris, mais on n’appelle pas les pompiers », décrit Mathieu Lavoie, président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec. Samedi matin, il a appris qu’en plus de la prison de Bordeaux et de l’établissement de Rivière-des-Prairies, un troisième établissement correctionnel, le Centre de détention pour femmes de Québec, craignait une éclosion après qu’une détenue asymptomatique a été déclarée positive. « La personne avait fait plusieurs secteurs. Tout le centre est en confinement et ils vont procéder à un dépistage massif », indique M. Lavoie. Les consignes sanitaires ne sont pas les mêmes à l’intérieur des établissements correctionnels. Étant donné que les aires communes sont considérées comme des lieux de résidence, les détenus peuvent y circuler librement. Dans certains cas, une même salle peut accueillir jusqu’à 25 personnes, sans masques et sans distanciation physique. Une situation « aberrante », dénonce le syndicat, qui demande à la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, d’outiller les ressources pour assurer le respect des mesures sanitaires. Samedi soir, le ministère de la Sécurité publique n’avait pas répondu à notre demande d’entrevue.

— Léa Carrier, La Presse, avec la collaboration de Daniel Renaud

Nouvelle-Écosse

Iain Rankin sera premier ministre

Les libéraux de la Nouvelle-Écosse ont élu samedi l’ancien ministre des Forêts Iain Rankin comme nouveau chef et prochain premier ministre de la province. M. Rankin a été élu au deuxième tour de scrutin, obtenant plus de 52 % des points. Il a été préféré à l’ancien ministre du Travail Labi Kousoulis et à l’ancien ministre de la Santé, des Finances et de l’Environnement Randy Delorey. Le premier ministre du Canada a tenu à féliciter Iain Rankin en soulignant l’importance de bâtir une économie forte et en promettant d’aider la province à faire avancer les dossiers importants. « C’est en tirant parti de la Stratégie de croissance pour l’Atlantique, en donnant accès à un internet rapide et fiable aux communautés rurales et en investissant dans l’énergie propre que nous pourrons créer de nouveaux emplois pour la classe moyenne », a indiqué Justin Trudeau dans un communiqué. M. Trudeau a également remercié Stephen McNeil pour ses nombreuses années de service. La course à la direction avait été lancée l’été dernier à la suite de l’annonce par le premier ministre Stephen McNeil de son retrait de la vie politique. Environ 8100 délégués ont pris part au scrutin virtuel au cours de la dernière semaine. — La Presse Canadienne

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