Évènement

L’éclipse du siècle

On en entend parler depuis des mois. Le moment est enfin arrivé. C’est lundi en après-midi que la Lune et le Soleil offriront un rare spectacle céleste : une éclipse solaire totale sur le sud du Québec. Pour l’occasion, un grand évènement festif et gratuit est organisé à l’Espace 67 du parc Jean-Drapeau, où le public est attendu dès 11 h. En plus d’une performance de Diane Dufresne, les spectateurs pourront entendre une prestation en différé de l’Orchestre Métropolitain, dirigé par Yannick Nézet-Séguin. L’animatrice Sophie Fouron, DJ Champion, de même que l’astrophysicienne Laurie Rousseau-Nepton monteront sur scène pour faire le pont entre l’art et la nature. Sur le site, les visiteurs pourront aussi rencontrer des experts du Planétarium. Quelque 150 000 paires de lunettes de protection pour les éclipses solaires seront distribuées aux participants, jusqu’à épuisement des stocks.

— Véronique Larocque, La Presse

musique

Soleil Launière et Willows au Verre Bouteille

La maison de disques Musique Nomade a organisé une série de spectacles mettant en vedette des artistes autochtones, qui auront lieu en avril au Verre Bouteille. Le 8 avril d’abord, un plateau double réunira deux autrices-compositrices-interprètes douées et inspirées, Willows et Soleil Launière – cette dernière participe par ailleurs aux Francouvertes cette année. Le 14 avril, ce sera au tour de Hank Gromelski, qui présentera les chansons de son premier album, avec entre autres Marco Gosselin à la direction musicale (Harvest Breed, The Lemming Ways). Finalement, le 15, Dan-Georges McKenzie et Shauit se partageront la scène de la petite salle de l’avenue du Mont-Royal. Trois soirées qui s’annoncent riches autant en musique qu’en émotions.

— Josée Lapointe, La Presse

Théâtre

Jamais, toujours, parfois

La relation entre expression artistique et santé mentale est un sujet à la fois délicat et fascinant. La pièce Jamais, toujours, parfois, écrite par l’Australienne Kendall Feaver, dans une traduction de Maryse Warda, aborde cet enjeu avec nuances et justesse. Elle raconte l’histoire d’Anna (Lauren Hartley, bouleversante !), qui a reçu un diagnostic de trouble de santé mentale à 11 ans, et qui, à 18 ans, veut réaliser son rêve de devenir écrivaine, tout en reprenant le contrôle de sa vie. La metteuse en scène Brigitte Poupart dirige avec finesse cette production qui met aussi en vedette Annick Bergeron, Simon Landry-Désy et Marie-Laurence Moreau.

— Luc Boulanger, La Presse

À l’affiche du Rideau Vert, jusqu’au 13 avril

Musique classique

Les dessous du métier de chef d’orchestre

Êtes-vous curieux de mieux comprendre la signification des gestes faits par les chefs d’orchestre lors d’un concert ? Le grand public est invité à découvrir les coulisses de ce métier en assistant à une classe de maître que Yannick Nézet-Séguin donnera aux six membres de l’Académie de direction de l’Orchestre Métropolitain. C’est l’occasion de voir à l’œuvre les chefs d’orchestre de la relève qui dirigeront tour à tour les musiciens en suivant les conseils du maestro.

— Véronique Larocque, La Presse

Samedi 6 avril, à 14 h, à la salle Pierre-Mercure

Danse

Alexandra Spicey Landé

Lauréate du prix Découverte des Prix de la danse de Montréal en 2019 avec son œuvre In-Ward, la chorégraphe Alexandra Spicey Landé revient avec une nouvelle création et performance solo, Mōnad. L’occasion de plonger dans l’univers de cette créatrice, une des figures de proue de la scène hip-hop au Québec qui s’intéresse ici à la notion d’éternité et aux univers interreliés, Mōnad (du grec ancien « monas », signifiant « unité ») évoquant cette idée d’un organisme unicellulaire et autosuffisant contenant en lui plusieurs univers.

— Iris Gagnon-Paradis, La Presse

Du 4 au 7 avril et du 10 au 13 avril, présenté par Danse-Cité à La Chapelle Scènes Contemporaines

Spectacle

The Empire Strips Back

Vous avez un compte Facebook ou Instagram ? Alors vous avez forcément vu une des publicités du spectacle The Empire Strips Back, qui transporte l’univers et les personnages de Star Wars dans celui du burlesque sexy. Ses créateurs le présentent comme une parodie qui fait un usage immodéré de chansons pop allant de Miley Cyrus à Bonnie Tyler. Or, une fois le rideau ouvert, on a plutôt le sentiment de se trouver dans un bar de danseuses de Mos Eisley, sur Tatooine. Il n’y a pas de nudité totale, mais les chorégraphies sont limitées et on a constaté une absence quasi totale de deuxième degré. Les accessoires et les costumes sont en revanche franchement épatants. Si vous avez toujours rêvé de voir la Princesse Leïa se brasser les fesser en g-string, vous serez ravis. Sinon, vous partirez peut-être à l’entracte, comme l’auteur de ces lignes. Pour une parodie de Star Wars digne de ce nom, surveillez les projets des Productions de l’Épopée. Au National jusqu’au 28 avril

— Alexandre Vigneault, La Presse

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