Sondage Léger

Le Parti québécois conforte son avance

Avec 32 % des intentions de vote, le Parti québécois (PQ) conforte son avance sur la Coalition avenir Québec (CAQ), selon un nouveau sondage de la firme Léger.

« Le PQ, qui était un parti plus âgé et dépassé et que les gens désertaient aux dernières élections en 2022, maintenant, c’est en train de changer. C’est devenu le parti des francophones. Même des jeunes votent pour le PQ », soutient le président de la firme de sondage, Jean-Marc Léger, en entrevue avec La Presse.

Le Parti québécois obtient 32 % des intentions de vote, contre 25 % pour la Coalition avenir Québec, selon le plus récent sondage Léger en collaboration avec Le Journal de Montréal et TVA, réalisé entre le 2 et le 5 février. C’est un point de pourcentage de plus qu’au mois de décembre pour le PQ. La CAQ est restée stable, à 25 %.

L’avance du PQ augmente du côté des francophones. Le parti obtient 10 points de pourcentage de plus que la CAQ, si on tient compte seulement des francophones. « En décembre, l’avance chez les francophones n’était que de six points », dit M. Léger.

En hausse depuis les élections

Les intentions de vote pour le Parti québécois sont en hausse depuis les dernières élections provinciales de 2022, où le parti avait obtenu 15 % des voix.

Dans les trois mois ayant suivi les élections, les intentions de vote se sont établies à 18 %, avant de grimper à 23 % après que ses députés ont refusé de prêter serment au roi, selon les résultats des sondages Léger. Le PQ a ensuite gagné neuf points de pourcentage depuis sa victoire dans la circonscription de Jean-Talon, en octobre dernier.

« En parallèle, la CAQ a perdu 16 points, en passant de 41 % à 25 %. C’est vraiment un transfert du vote nationaliste qui s’est transféré au PQ », estime M. Léger.

Québec solidaire (QS) obtient pour sa part 16 % des intentions de vote, suivi de près par le Parti libéral du Québec (PLQ), avec 15 %. Le Parti conservateur du Québec (PCQ) récolte 11 %, selon ce sondage réalisé auprès de 1032 Québécois.

Hausse de la popularité du PQ chez les jeunes

Le Parti québécois gagne aussi en popularité chez les jeunes, note M. Léger. « En décembre, on avait 40 % pour QS et 23 % pour le PQ. Aujourd’hui, on a 36 % pour QS et 27 % pour le PQ. »

De son côté, le Parti libéral obtient 44 % des intentions de vote chez les non-francophones. « Chez les francophones, c’est la catastrophe : il obtient 7 % des voix », lance M. Léger.

Le sondage a été réalisé en ligne auprès de répondants ayant le droit de vote. Ils ont été recrutés de façon aléatoire à partir du panel web LEO qui regroupe plus de 400 000 personnes. Les données ont été pondérées selon le sexe, l’âge, la région et la langue d’usage.

Prolongement de la ligne bleue

Des jalons du calendrier repoussés

Des jalons importants du calendrier de prolongement de la ligne bleue ont été reportés, dans les dernières semaines, en amont de la clôture du plus important appel d’offres du projet.

Ces délais, qui s’ajoutent à d’autres, soulèvent des interrogations quant à la possibilité d’inaugurer les cinq nouvelles stations de métro en 2030, l’objectif toujours prévu « pour l’instant ».

La Société de transport de Montréal (STM) a accepté de donner davantage de temps à l’entrepreneur qui s’attaquera au creusage du tunnel de six kilomètres. Les documents d’appel d’offres montrent que certaines dates butoirs ont été reportées de plus de 200 jours : l’entrepreneur aura huit mois supplémentaires pour terminer son travail aux futures stations Viau, Pie-IX et Lacordaire.

Le processus d’appel d’offres lui-même a été plus long que prévu : il s’est terminé le 1er février, après quatre reports de date d’échéance. Il devait d’abord se clore en novembre.

« Notre bureau garde le cap et notre objectif reste de livrer le projet dans les meilleurs délais », a assuré Kevin Bilodeau, responsable des communications à la STM. « Des analyses sont mises à jour régulièrement pour anticiper toute répercussion éventuelle. Nos équipes travaillent sans relâche pour livrer le meilleur projet, à juste coût et à l’intérieur d’un échéancier réaliste. »

Au détour d’une entrevue, à la fin de janvier, la grande patronne de la STM avait indiqué que la date de 2030 était maintenue « pour l’instant ». « Nous, on donne les meilleures conditions de projet pour le livrer. On est toujours dans une échéance de 2030 au moment où on se parle », avait indiqué Marie-Claude Léonard.

« Discussions et négociations »

La STM considère maintenant ses options après la fermeture de l’appel d’offres du tunnelier.

En novembre, La Presse avait rapporté que seul le consortium Mobilité Bleu Horizon (mené par Pomerleau) était toujours en lice.

« Le processus de dépôt est maintenant terminé, nous enclenchons le processus d’analyse », a indiqué Kevin Bilodeau de la STM, sans confirmer le nombre de soumissions reçues, le cas échéant. « Notre équipe évaluera la conformité des éléments déposés dans le cadre de ce processus. Un comité de sélection procédera ensuite à une analyse qualitative en tenant compte de plusieurs critères, dont le prix, l’expérience des soumissionnaires, l’organisation et la planification du projet. »

Le projet est réalisé selon la formule « discussions et négociations », permettant à la STM de se retourner vers un soumissionnaire pour engager un dialogue.

« Cet appel d’offres est le plus important du prolongement de la ligne bleue. C’est donc un pas significatif dans l’avancement du projet », a-t-il continué. L’identité du soumissionnaire retenu sera annoncée au plus tard le 30 juillet 2024.

Ce n’est pas le seul appel d’offres de grande envergure sur lequel la STM se penche en ce moment.

En novembre dernier, la STM a reçu les soumissions d’entreprises prêtes à s’attaquer au changement complet du système de contrôle des trains sur la ligne bleue (y compris le prolongement), un immense projet. Depuis ce moment, elle analyse les propositions soumises : la française Alstom demande 563 millions, alors que Ground Transportation Systems Canada Inc. exige 217 millions pour faire le travail.

Une ex-notaire radiée coupable d’avoir pigé dans la succession d’un couple d’aînés

Une ex-notaire radiée à vie de son ordre professionnel pour de nombreux écarts éthiques risque la prison pour avoir fraudé une succession, alors qu’elle était liquidatrice testamentaire. Nicole Sauvé a même pigé plus de 600 000 $ dans les fonds de ce couple d’aînés de leur vivant.

La résidante de Gatineau de 69 ans a plaidé coupable à la mi-janvier, au palais de justice de Montréal, à un chef d’accusation d’avoir employé ou possédé un document contrefait. Elle était au départ accusée de fraude, mais on a laissé tomber le chef. Son dossier traînait depuis plus de quatre ans devant les tribunaux.

Nicole Sauvé était notaire en 2009 lorsqu’elle est devenue liquidatrice testamentaire d’un couple d’aînés décédés. Elle était la meilleure amie de la fille de la défunte. Or, la délinquante a profité de ce rôle pour frauder la succession du couple pour 75 000 $.

Selon les faits admis, Nicole Sauvé pigeait allégrement dans les comptes bancaires de la succession. Elle a notamment fait 11 chèques frauduleux au nom de sa secrétaire, en plus de retirer des fonds pour son propre gain à des dizaines de reprises.

Nicole Sauvé gâtait aussi les membres de sa famille. Au fil des années, elle a viré des milliers de dollars à trois entreprises de construction administrées ou détenues par son conjoint de l’époque ou son fils, selon les faits reconnus par l’accusée.

Déclarée indigne d’hériter en 2015

En 2015, Nicole Sauvé avait été déclarée indigne d’hériter du couple d’aînés. Elle avait hérité de 15 000 $ et de 30 % de la succession de la défunte.

« Nicole Sauvé a commis des abus graves de confiance, des actes de négligence coupable et des fautes lourdes à l’endroit des défunts dans l’exercice de ses fonctions de mandataire, de liquidatrice, d’administratrice du bien d’autrui », a écrit le juge Stephen W. Hamilton, de la Cour supérieure, en 2015.

On apprend dans ce jugement que Nicole Sauvé avait prêté au minimum 664 000 $ à un autre homme à même les avoirs du couple d’aînés, et ce, en partie de leur vivant. Ces prêts n’ont jamais été remboursés. Nicole Sauvé avait ainsi été condamnée à payer cette somme à la succession.

Précisons toutefois que cette affaire de prêts de 664 000 $ ne se retrouve pas dans la trame reconnue par Nicole Sauvé dans sa cause criminelle.

Radiée à vie en 2014

L’ex-notaire a été radiée à vie de son ordre professionnel en 2014. Dans cette affaire, Nicole Sauvé avait détourné 83 000 $ remis par une collègue notaire pour acquitter des créances hypothécaires. L’épisode avait tant traumatisé sa collègue débutante que celle-ci avait abandonné sa carrière.

En 2016, Nicole Sauvé avait de nouveau été sanctionnée par le conseil de discipline de la Chambre des notaires. Quelques années plus tôt, Nicole Sauvé s’occupait des actes de vente d’un projet de condos à Terrebonne et d’immeubles à Saint-Jean-sur-Richelieu. Or, plutôt que de radier les hypothèques, la notaire a utilisé les fonds à d’autres fins à plusieurs reprises.

Les observations sur la peine sont prévues en juin prochain.

Don controversé d’un homme d’affaires chinois

Pas d’ingérence à la Fondation Trudeau, selon un rapport d’enquête

Ottawa — La Fondation Pierre Elliott Trudeau n’était pas la cible d’une tentative d’ingérence étrangère de la part de la Chine lorsqu’elle a reçu un don controversé de 140 000 $ de la part d’un homme d’affaires influent proche du régime communiste chinois en 2016 et en 2017, selon un rapport d’enquête.

La controverse entourant ce don tient davantage à une série d’erreurs humaines, selon ce rapport d’enquête.

« Nous n’avons identifié aucune preuve pouvant laisser croire que les dons en question s’inscrivaient dans un stratagème d’ingérence », conclut-on dans le rapport d’une dizaine de pages rédigé par deux avocats du cabinet Norton Rose Fulbright Canada et remis vendredi.

La Fondation Trudeau n’a pas non plus enfreint la Loi canadienne sur les organisations à but non lucratif en acceptant ces dons et n’a pas non plus enfreint l’entente de financement relative au Fonds pour l’avancement des sciences humaines et sociales conclue entre la Fondation et le gouvernement du Canada.

Tout au plus, la direction de la Fondation Trudeau n’a pas fait ses devoirs pour vérifier adéquatement l’identité du donateur, comme le veut le principe non écrit « Know your donor ».

« Nous avons constaté que la Fondation avait effectué très peu de vérifications diligentes à l’égard des donateurs potentiels qui étaient parties à la promesse de don, et qu’elle s’était plutôt fiée à l’Université de Montréal », lit-on dans le rapport.

« Le processus de vérification Know You Donor (ou KYD) est avant tout un outil de gestion de risque permettant de déterminer s’il existe des risques externes pour un organisme de bienfaisance associés à un don provenant d’une partie donnée. L’omission d’effectuer ce genre de vérifications ou de bien les documenter ne constitue pas une violation de la loi, mais représente néanmoins une dérogation aux meilleures pratiques. »

Tempête politique

La Fondation Trudeau s’est retrouvée au cœur d’une tempête politique qui a entraîné la démission en bloc des membres du conseil d’administration après que le quotidien The Globe and Mail a rapporté l’hiver dernier, en s’appuyant sur des documents secrets du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), que la Chine avait manœuvré pour influencer le premier ministre Justin Trudeau en s’assurant qu’un don d’un million de dollars soit fait à la fondation qui a été créée à la mémoire de son père.

À l’origine, le don de l’homme d’affaires Zhang Bin devait être fait par l’entremise de l’Université de Montréal. Au bout du compte, le don remis à la Fondation Trudeau s’est élevé à 140 000 $ et a été fait en deux versements en 2016 et en 2017.

La controverse a pris de l’ampleur quand il a été révélé que l’identité du véritable donateur soulevait de nombreuses questions. Les reçus de charité montraient des irrégularités. Ils avaient été modifiés à la demande d’un organisme proche du gouvernement chinois. Le nom de l’homme d’affaires chinois n’apparaissait nulle part. Les reçus de charité avaient été remis au nom de l’entreprise Aigle d’or du millénaire, qui est la propriété du milliardaire Zhang Bin.

La Fondation Trudeau a finalement pu rembourser le don dans son intégralité à l’entreprise en question deux mois plus tard.

— Avec Katia Gagnon, La Presse

Pouvoirs en immigration

Christine Fréchette n’exclut pas un référendum

Insatisfaite des réponses d’Ottawa à ses doléances, la ministre Christine Fréchette n’exclut pas de tenir un référendum pour réclamer au fédéral tous les pouvoirs en immigration. La ministre de l’Immigration a ravivé mardi cette possibilité. « Rien n’est exclu », a-t-elle affirmé en mêlée de presse. Le premier ministre François Legault avait évoqué ce scénario fort inusité en campagne électorale pour mobiliser la population autour de sa demande. Il avait aussi évoqué la tenue d’états généraux ou d’une commission de style Bélanger-Campeau. Or, il a semblé mettre au rancart cette idée lors du congrès de sa formation politique à Sherbrooke, en mai 2023. M. Legault avait alors fait valoir qu’il existait d’autres « manières de mobiliser » les Québécois sur la question, en citant notamment sa balado. Le Québec réclame le remboursement de 100 % des dépenses engendrées par la présence des demandeurs d’asile sur le territoire, indiquant que la province accueille « 55 % de tous les demandeurs d’asile ». — Fanny Lévesque, avec Hugo Pilon-Larose, La Presse

Adolescent mort happé par un déneigeur

Employeur, déneigeur et gestionnaire ont failli, conclut la CNESST

Des règles de sécurité insuffisantes ont causé la mort de l’emballeur Zohaib Aamir, 16 ans, heurté par une déneigeuse alors qu’il ramassait des paniers d’épicerie au IGA Extra des Galeries Laval, conclut l’enquête de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). « L’employeur, le gestionnaire du stationnement et le sous-traitant spécialisé n’ont pas établi de règles de sécurité pour prévenir les collisions entre les véhicules de déneigement automoteurs et les travailleurs », souligne la CNESST dans son rapport publié mardi, un an après l’évènement. Le chauffeur ne pouvait pas voir l’adolescent, montre la reconstitution effectuée avec un mannequin. « Même si la machine est équipée de rétroviseurs et de caméras », il faut toujours vérifier qu’il n’y a « personne et aucun obstacle aux alentours », indique le manuel du fabricant de la chargeuse. Mais les manœuvres de recul dangereuses ne figuraient pas dans le document de formation utilisé par l’employeur du chauffeur, Les serres Sylvain Cléroux, a découvert la CNESST. « La gestion de la circulation des travailleurs » est aussi en cause. — Ariane Krol, La Presse

Nouveau toit du Stade olympique

Les oppositions saluent l’annonce de Québec

Dans une rare unanimité, les partis de l’opposition ont tour à tour salué mardi le choix fait par Québec d’investir 870 millions pour remplacer complètement le toit du Stade olympique à Montréal. Pascal Bérubé, qui a été ministre délégué au Tourisme dans le gouvernement péquiste de Pauline Marois, a affirmé que le stade était une infrastructure historique pour le Québec et stratégique dans l’est de la métropole. « Ce qui est raisonnable, c’est de prendre une décision pour assurer l’avenir du stade. Ça ne sera jamais populaire », a-t-il dit. Par contre, le député de Matane-Matapédia ne croit pas qu’installer un toit fixe transformera l’infrastructure en aimant à ligues sportives. Quant au chef par intérim du Parti libéral, Marc Tanguay, il croit qu’un nouveau toit permettra d’attirer des concerts à grand déploiement. « Je pense que la décision qui a été prise, c’est la moins pire des décisions. Ça reste un joyau de l’identité québécoise [et] de l’identité montréalaise », a pour sa part dit le chef parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois.

— Hugo Pilon-Larose, La Presse

Montréal et Longueuil

Deux piétonnes happées à quelques minutes d’intervalle

Deux piétonnes ont été happées par des automobilistes en l’espace de quelques dizaines de minutes, mardi matin à Montréal et à Longueuil, forçant l’ouverture d’enquêtes policières. Dans les deux cas, la vie des victimes ne semble toutefois pas menacée. Le premier incident est d’abord survenu vers 8 h 40, sur le chemin du Tremblay à la hauteur de la rue du Colisée, à Longueuil. Un automobiliste effectuant un virage est alors entré en collision avec une piétonne qui traversait vers le chemin du Tremblay, à partir de la rue du Colisée. Des ambulanciers ont été appelés sur place et la piétonne, dont l’âge n’a pas été précisé, a été transportée d’urgence dans un centre hospitalier, où on ne craint pas pour sa vie. Quelques minutes plus tard, vers 9 h, une piétonne âgée de 45 ans a été happée, cette fois dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, à Montréal. Selon l’agente Sabrina Gauthier, du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), la victime circulait à pied dans la rue de Bellechasse au moment des faits. L’automobiliste, lui, roulait sur le boulevard Saint-Michel. La collision aurait donc eu lieu à l’intersection des deux artères.

— Henri Ouellette-Vézina, La Presse

Carte OPUS

L’ARTM teste de nouveau la recharge mobile

Recharger sa carte OPUS avec un téléphone intelligent sera bientôt possible dans la grande région de Montréal. L’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) testera jusqu’en mars cette fonctionnalité auprès de 2000 usagers, après quoi elle devrait être offerte à l’ensemble de la population. Au cours des derniers jours, l’ARTM a en effet invité les usagers abonnés à son infolettre à tester le système de recharge OPUS mobile, qui fonctionnera par l’entremise de l’application Chrono. Une telle expérience avait déjà été faite entre le 14 septembre et le 31 décembre 2021, mais avec une plateforme technologique différente. L’avis public de l’époque est d’ailleurs encore disponible sur le site de l’Autorité, mais trois ans plus tard, la recharge mobile n’a encore jamais vu le jour. N’empêche, tout indique que cette nouvelle phase de tests semble fonctionner. Certains internautes ont rapporté ces derniers jours que le système semblait bien fonctionner et que les billets étaient apparus rapidement sur la carte OPUS. D’après nos informations, la recharge mobile d’OPUS devrait être offerte au plus tard au début d’avril.

— Henri Ouellette-Vézina, La Presse

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.