Chevrolet

La Bolt n’est peut-être pas morte finalement

Découvrez les nouvelles qui ont marqué l’actualité de la dernière semaine dans le monde de l’automobile

L’annonce du retrait de la Bolt du portfolio de Chevrolet a fait réagir de nombreux admirateurs. Appréciée pour son petit format, son abordabilité et sa bonne autonomie, la compacte jouit d’une immense notoriété. General Motors (GM) semble avoir entendu les récriminations et envisagerait maintenant son retour.

C’est du moins ce qui a émané d’une entrevue donnée par la grande patronne du géant américain, Mary Barra, à l’émission balado Marketplace de la radio américaine publique NPR. Sans déclarer officiellement que le modèle sera de retour, Barra a affirmé avoir conduit pendant quelques mois une Bolt EUV et « l’avoir adorée ». Elle explique son retrait par le fait qu’elle utilise une technologie électrique de deuxième génération qui est passablement plus coûteuse à produire. La nouvelle architecture électrique Ultium de GM permet de diminuer de « 40 % » les coûts de construction, a-t-elle expliqué.

Barra est consciente que la Bolt a son lot de loyaux admirateurs et a souligné « qu’il s’agit d’un important véhicule dans [le] portfolio » du groupe. Elle s’est gardée de s’avancer plus longuement sur l’avenir du modèle, précisant qu’elle ne pouvait aborder les futurs produits du constructeur. Une réponse habituelle, en somme.

Cela dit, cette sortie bien cachée semble à coup sûr destinée à tester la réaction des acheteurs potentiels et à donner un peu d’espoir aux amateurs de la Bolt. Si ce retour se confirme, GM bénéficierait d’une place de choix dans un segment qui séduit nombre de consommateurs échaudés par la recrudescence des gros VUS. Nettement plus performante, la technologie Ultium pourrait aussi lui donner une autonomie encore plus grande. Le dévoilement récent du multisegment sous-compact Volvo EX30 pourrait également forcer la main à GM. Un dossier à suivre.

Toyota

Lancement en vue d’une batterie assurant une autonomie de plus de 1000 km

Le constructeur japonais Toyota a récemment dévoilé les grandes lignes de sa stratégie de développement de batteries ainsi que les technologies connexes permettant d’augmenter l’autonomie de ses véhicules électriques. On cible ni plus ni moins une autonomie maximale dépassant les 1000 km.

Le géant automobile veut par le fait même devenir plus concurrentiel face aux autres grands constructeurs qui effectuent des transitions électriques prévues plus ambitieuses.

Dès 2026, Toyota estime pouvoir lancer une nouvelle génération de batteries qui augmenteront de 200 % l’autonomie en comparaison à son bZ4x actuel tout en diminuant de 20 % ses coûts de construction. Le multisegment, seul modèle électrique offert par Toyota au Canada, a une autonomie maximale de 406 km. Cette nouvelle batterie pousserait donc le rayon d’action à 1218 km.

L’échéancier cible également la mise en production dès 2027 des premières batteries à électrolytes solides, lesquelles augmenteront de 20 % supplémentaires l’autonomie des batteries de plus grande capacité lancées en 2026 tout en assurant une recharge de 10 % à 80 % estimée en 10 minutes. Si le tout se réalise selon la planification, cela semble très prometteur.

Stellantis

Ram dévoilera cette année un concurrent au Ford Maverick

Le succès instantané du Ford Maverick semble avoir suscité un questionnement légitime chez la concurrence. La marque de camionnettes de Stellantis, Ram, voudrait maintenant entrer dans le bal avec un tout nouveau rival qui devait être destiné uniquement au marché sud-américain.

D’après le site internet The Drive qui cite une source interne, le Ram Rampage sera finalement offert en Amérique du Nord. Cette camionnette compacte dont le châssis monocoque devrait être partagé avec celui du Jeep Compass serait dévoilée sous sa forme nord-américaine plus tard cette année. L’information a été obtenue après que quelques prototypes de Rampage recouverts d’habits de camouflage ont été vus sur des routes du Colorado.

Pour l’heure, aucun détail technique n’est évidemment disponible. La commercialisation de la camionnette en Amérique du Nord se ferait en toute logique compte tenu à la fois de son potentiel de popularité ainsi que de ses coûts de développement réduits assurés par le partage de composants avec des modèles existants.

Plus abordables, frugales et maniables, ces camionnettes compactes paraissent nettement plus raisonnables pour bien des acheteurs qui ne souhaitent pas nécessairement tracter d’immenses charges.

Volvo

La Polestar 2 augmente légèrement ses prix pour 2024 en échange de plus d’autonomie

La marque sportive électrique de Volvo, Polestar, a ouvert la semaine dernière le calepin de prix de son modèle Polestar 2 pour conclure l’importante mise à jour prévue pour 2024.

La déclinaison d’entrée de gamme, maintenant à propulsion, sera dorénavant détaillée à 54 950 $, soit une hausse de 1000 $ en échange d’un gain significatif sur l’autonomie, chiffrée à 515 km. Son moteur de série gagne aussi 68 ch pour un compte de 299 ch. Elle devient donc beaucoup plus alléchante.

La version à rouage intégral dotée de deux moteurs voit son prix de départ grimper de 4000 $ (62 950 $) en échange d’environ 30 km de plus d’autonomie (444 km) et d’une puissance accrue de 13 ch (421 ch).

Précisons que les deux livrées sont admissibles aux pleines mesures incitatives fédérale et provinciale.

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.