L’équipementier canadien Magna a inauguré au début de la semaine dernière sa nouvelle usine de Grand Blanc, au Michigan, où il réunira ses activités de conception et de fabrication de systèmes avancés d’aide à la conduite reposant sur la vision par ordinateur, afin de se préparer pour la prochaine génération des technologies devant mener à une conduite entièrement autonome. Selon la société ontarienne, l’investissement d’une valeur de 50 millions US facilitera la mise en marché accélérée de composants électroniques fort prisés des constructeurs de voitures. Magna recourt à une combinaison de caméras, de radars et de lidars dans ses outils d’aide à la conduite actuels, comme la surveillance des angles morts et le régulateur de vitesse adaptatif. L’usine comme telle est aussi un exemple de nouvelles technologies, ajoute Magna, misant sur la robotique et l’intelligence artificielle pour automatiser une bonne partie de ses processus de fabrication.

Les Classe A et Classe B européennes auront droit à une version « 250e » branchable, à la portion électrique somme toute modeste (64 km en cycle européen, plus près des 35 km selon les calculs nord-américains) et par ailleurs limitée à 140 km/h.

L’Insurance Institute for Highway Safety (IIHS), organisme américain voué à la sécurité routière qui procède annuellement à des tests de collision sur tous les véhicules neufs, a pour la première fois attribué sa plus haute note à un véhicule électrique, en 2019. Le gagnant : l’Audi e-tron.

Le VUS électrique a obtenu la note « Bonne » dans tous les tests d’impact, en plus de voir son système de freinage d’urgence automatisé être qualifié de « Supérieur », ce dernier ayant réussi à éviter une collision frontale à 40 km/h. C’est une mention honorable pour Audi, qui pourrait ne pas rester seule en tête du palmarès : l’IIHS n’a pas encore terminé ses tests sur la Model 3, de Tesla, ni sur les déclinaisons électriques de modèles plus bas de gamme comme les Niro et Kona, de Kia et Hyundai, respectivement.