Affaire Epstein

« Je ne crois pas une seconde qu’elle soit réelle, en fait, je suis sûr qu’elle ne l’est pas. »

— Ghislaine Maxwell, condamnée à 20 ans de prison pour trafic sexuel de mineures, affirmant qu’une photo montrant le prince Andrew avec une jeune fille qui l’a ensuite accusé d’agressions sexuelles est « un faux ». (AFP)

Syrie

L’effondrement d’un immeuble à Alep fait 16 morts

Seize personnes, dont au moins un enfant, ont péri dans l’effondrement dimanche d’un immeuble dans un quartier d’Alep, en Syrie. À 3 h du matin (heure locale), dans le quartier à majorité kurde de Cheikh Maksoud, l’immeuble de cinq étages s’est effondré à la suite d’« infiltrations d’eau dans les fondations », alors que ses habitants dormaient. Environ 35 personnes y habitaient, bien qu’il ne soit pas clair combien d’entre elles étaient présentes dans l’immeuble lors de son effondrement. Les secouristes, les forces de défense civile et les pompiers poursuivent les opérations à la recherche d’autres personnes disparues dans les décombres. L’effondrement de bâtiments résidentiels est assez fréquent à Alep, en raison de constructions illégales sans fondations solides, mais aussi de fissures dans les structures provoquées par les violents combats au plus fort de la guerre. Le quartier de Cheikh Maksoud est principalement habité par des Kurdes syriens, y compris des combattants, déplacés pendant la guerre. — Agence France-Presse

Grèce

Fausse alerte à la bombe sur un vol entre Katowice et Athènes

Deux F-16 grecs ont escorté un avion de Ryanair reliant Katowice (Pologne) à Athènes à la suite d’une alerte à la bombe sur le vol, mais il s’agissait finalement d’une fausse alerte, ont indiqué dimanche les autorités grecques. La police a précisé en fin d’après-midi qu’aucun engin explosif n’avait été trouvé à bord de l’appareil, un Boeing 737 avec plus de 190 personnes à bord, qui s’est posé sans encombre à l’aéroport international d’Athènes. Les deux chasseurs-bombardiers avaient intercepté l’avion de ligne comme il entrait dans l’espace aérien grec. Il avait auparavant été escorté à vue par des jets de l’armée de l’air hongroise. Il a été accueilli dans un endroit isolé de l’aéroport d’Athènes pour inspection par une équipe de déminage. Piotr Adamczyk, responsable des relations publiques à l’aéroport de Katowice, a déclaré qu’ils avaient reçu une alerte téléphonique alors que l’avion survolait la Slovaquie. — Agence France-Presse

Israël

Un ministre destitué, condamné pour fraude fiscale

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a été contraint, sous la pression de la justice, de démettre dimanche de ses fonctions le numéro deux du gouvernement Arié Dery, condamné pour fraude fiscale. Chef du parti ultraorthodoxe Shass, la deuxième formation de la coalition de M. Nétanyahou, Arié Dery avait été nommé ministre de la Santé et de l’Intérieur dans le gouvernement formé fin décembre. Mais mercredi, la Cour suprême d’Israël a invalidé sa nomination et rappelé que M. Dery avait annoncé début 2022 son retrait de la vie politique pour éviter la prison après sa condamnation pour fraude fiscale. M. Nétanyahou est lui-même jugé pour corruption dans plusieurs affaires et son procès est en cours. En Israël, le premier ministre ne dispose d’aucune immunité judiciaire, mais n’a pas à démissionner ni à se retirer pendant la durée de son procès. — Agence France-Presse

Cameroun

Un journaliste porté disparu est retrouvé mort

Un journaliste porté disparu dans des circonstances troubles depuis plusieurs jours au Cameroun a été retrouvé mort dimanche, ont annoncé son média et sa famille, alors que l’opposition et des organisations de défense de la presse dénoncent un « assassinat ». Martinez Zogo, 51 ans, était le directeur général de la radio privée Amplitude FM, établie à Yaoundé, et l’animateur vedette d’une émission quotidienne, Embouteillage, diffusée du lundi au vendredi et très écoutée dans la capitale camerounaise. Son corps a été découvert tôt dimanche matin à 15 kilomètres au nord de Yaoundé. À l’antenne, ce journaliste engagé abordait régulièrement des affaires de corruption, n’hésitant pas à mettre en cause nommément des personnalités importantes. Il avait notamment été détenu préventivement deux mois en 2020 dans une affaire où il était accusé de diffamation. L’International Press Institute, organisation de défense de la liberté de la presse établie à Vienne, a exhorté les autorités camerounaises à « enquêter rapidement sur le meurtre ».

— Agence France-Presse

États-Unis

« Le droit des femmes à choisir n’est pas négociable », affirme Biden

Des slogans et des promesses, à défaut de pouvoir vraiment agir pour l’instant : Joe Biden et Kamala Harris ont promis dimanche de batailler pour le droit à l’avortement, 50 ans jour pour jour après un célèbre arrêt de la Cour suprême.

Plusieurs manifestations ont eu lieu dans le pays pour commémorer l’arrêt Roe c. Wade, une jurisprudence démontée en juin dernier par la plus haute juridiction américaine, désormais farouchement conservatrice et qui a mis fin au droit constitutionnel à l’avortement.

À New York, environ 300 personnes ont défilé, avec les mêmes slogans que les femmes dans les années 1970, comme « My body, my choice » (« Mon corps, mon choix »).

Kristyn Beausoleil, 48 ans, raconte qu’elle-même, ses deux sœurs et sa mère ont avorté : « Les raisons ne regardent que nous […]. Nos vies auraient été vraiment différentes si nous n’avions pas eu ce choix. »

« Nous devrions célébrer aujourd’hui le 50e anniversaire de l’arrêt Roe c. Wade », a rappelé Joe Biden dans un tweet.

« Au lieu de cela, des responsables républicains “MAGA” [c’est-à-dire acquis au programme Make America Great Again de l’ancien président Donald Trump] sont entrés en guerre contre le droit des femmes à prendre elles-mêmes les décisions concernant leur santé », a dénoncé Joe Biden.

« Comment osent-ils ? »

« Comment osent-ils ? », s’est exclamée la vice-présidente Kamala Harris lors d’un discours prononcé en Floride, évoquant ces responsables républicains qui veulent légiférer au fédéral pour restreindre, voire supprimer le droit à l’avortement partout aux États-Unis.

Au total, une vingtaine d’États gouvernés par les républicains se sont engouffrés dans la brèche ouverte par la Cour suprême, à laquelle Donald Trump a donné une composition résolument conservatrice.

« Pas négociable »

Dans ses tweets dimanche, Joe Biden martèle que « le droit des femmes à choisir n’est pas négociable » et appelle le Congrès à adopter une loi qui reprendrait les termes de l’arrêt de 1973, en s’imposant aux États conservateurs.

Mais le démocrate de 80 ans ne se fait pas d’illusions.  

L’une des deux Chambres du Congrès, la Chambre des représentants, vient de passer aux mains des républicains. Ce Congrès divisé rend illusoire l’idée d’une grande loi sur l’avortement, que ce soit d’ailleurs pour le protéger ou le saper.  

Dimanche, la Maison-Blanche a promis de protéger autant que possible l’accès aux pilules qui permettent d’interrompre une grossesse pendant les premières semaines.

— Agence France-Presse

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