Immobilier résidentiel

Selon Fitch, Montréal est surévalué de 19 %

Les prix de l’immobilier résidentiel dans les principales villes canadiennes, dont Montréal, sont devenus nettement surévalués par rapport à la progression des revenus et de la capacité financière de leurs résidants, avertit l’agence de notation financière Fitch dans la mise à jour de son analyse du marché de la dette hypothécaire au Canada. Cette surévaluation pourrait rehausser le niveau de risque de pertes sur prêts et de dépréciation d’actifs parmi les principaux prêteurs hypothécaires au Canada. Au pays, Fitch estime à 23 % le niveau de surévaluation des prix en immobilier résidentiel. Parmi les principales villes, Toronto est en haut de liste à 32 % de surévaluation, suivi de Vancouver à 23 % et de Montréal à 19 %, ce qui demeure inférieur à la moyenne canadienne. Parmi les villes de taille intermédiaire, Fitch estime l’agglomération d’Ottawa à 24 %, suivie des villes de Québec, Calgary et Edmonton, ex æquo à 10 % de surévaluation des prix en immobilier.

— Martin Vallières, La Presse

Formation

Un don pour préparer la relève et attirer plus de femmes en finance

Le Centre des marchés financiers Jacques-Ménard verra le jour à l’Université Concordia

La Banque de Montréal fait un don de 2,5 millions de dollars à l’Université Concordia dans le but de bonifier la formation à l’École de gestion John-Molson et avec l’espoir d’attirer plus de femmes en finance.

L’argent servira notamment à mettre sur pied le Centre des marchés financiers Jacques-Ménard à la mémoire de celui a été le visage et grand patron de la BMO au Québec de 2001 à 2018. Jacques Ménard, qui s’est éteint l’année dernière, était diplômé de Concordia et a été chancelier de cette université de 2009 à 2014.

Le pavillon de l’École de gestion John-Molson, sur la rue Guy, au centre-ville de Montréal, abritera le Centre des marchés financiers Jacques-Ménard qui doit entre autres compter une salle des marchés équipée d’ordinateurs permettant par exemple d’effectuer des simulations boursières. Des stages pour les étudiants seront aussi offerts par la BMO.

Un geste pour augmenter la place des femmes

« On va offrir aux étudiants une formation axée sur la théorie et la pratique pour préparer de futurs professionnels de la finance, et en même temps, j’espère réaliser des recherches savantes sur les défis auxquels l’industrie est confrontée », dit le PDG de la Banque de Montréal, Darryl White, au cours d’une entrevue avec La Presse réalisée lundi.

« Et j’espère que ça contribuera à augmenter le nombre de femmes travaillant dans le secteur financier », ajoute-t-il.

Darryl White souligne qu’encore trop peu de femmes occupent des postes dans le secteur des marchés des capitaux de l’industrie financière. Plus il y aura de femmes dans le secteur, plus il y aura de modèles féminins pour les générations futures, et la BMO entend mettre plus d’efforts pour faire connaître le secteur des marchés des capitaux aux jeunes femmes afin de les y intéresser.

Le poste d’analyste est souvent celui qui vient à l’esprit lorsqu’on pense au secteur des marchés des capitaux, mais les tâches sont variées et peuvent notamment toucher le service-conseil en fusion-acquisition, les premiers appels publics à l’épargne, en passant par les émissions d’actions, le financement par dette, et les produits de négociation (devises, revenus fixes, opérations de couverture, etc.).

Les activités du secteur des marchés des capitaux sont souvent résumées par des services de banque d’affaires, des services bancaires aux sociétés, des services de gestion de trésorerie, et des services de recherche et de conseil au bénéfice de clients.

Sur 79 employés dans le secteur des marchés des capitaux de la Banque de Montréal au Québec, il n’y a que 23 femmes.

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