Clavardage

Match d’ouverture à Montréal

Venez suivre et commenter en direct le match d'ouverture à domicile du Canadien, contre Connor Bedard et les Blackhawks de Chicago, avec nos journalistes Alexandre Pratt, Guillaume Lefrançois et Simon-Olivier Lorange dès 19h à lapresse.ca/sports.

Pas de pression pour Samuel Montembeault

Si la pression étouffe Samuel Montembeault en ce moment, ça ne paraît pas du tout.

Le gardien du Canadien sera devant le filet samedi au Centre Bell, soir de première locale face aux Blackhawks de Chicago. Il doit en ce moment partager son boulot avec deux autres gardiens, et aussi, il n’a pas de contrat en vue de la saison suivante, celle de 2024-2025.

Est-ce que ça le dérange ? Pas du tout.

« Il n’y a pas de pression additionnelle, parce qu’en tant que joueur, on se met toujours de la pression sur les épaules de toute façon, a-t-il expliqué vendredi au centre d’entraînement de Brossard. Je viens pour jouer toutes les fois, alors ce ne sera pas différent cette fois. Je vais essayer de jouer du mieux que je le peux. »

À 26 ans, celui qui a été un choix des Panthers de la Floride au troisième tour en 2015 en est un peu à la croisée des chemins : devenir un gardien numéro un dans cette ligue, ou peut-être pas.

Tout ça avec une équipe qui ne sera pas de premier plan, pour ajouter à ce parcours qui ne sera sans doute pas si facile.

Pour l’heure, le portrait devant le filet du Canadien n’est pas si simple non plus. Ils sont trois, soit lui, le vétéran Jake Allen, qui a obtenu le départ lors du premier match de la saison de l’équipe, mercredi soir à Toronto, ainsi que le jeune Cayden Primeau, qui tente encore de se trouver une place avec l’équipe. Qui est le numéro un, le deux, le trois ? Ce n’est pas clair.

Ça mène à une situation qui n’est pas idéale devant le filet, mais Montembeault ne s’en plaint pas.

« Ça me donne plus de temps pour me préparer. On a trois bons gardiens avec l’équipe ici, et tout ce qui se dit à ce sujet, à l’extérieur de ce vestiaire, ce n’est pas quelque chose qui me dérange. »

— Samuel Montembeault

« Je sais que j’ai encore des choses à améliorer dans mon jeu… on a beaucoup travaillé là-dessus cette semaine. Alors pour moi, d’être là devant le filet à notre match d’ouverture à la maison, c’est sûr que c’est spécial, ça va être une ambiance électrisante, et tout le monde a hâte à ce match-là. Mais ça ne change rien à mon approche. C’est la même rondelle… »

Martin St-Louis, lui, ne se formalise pas trop des histoires de gardiens, de toute évidence.

« Il n’y a rien qui motive ma décision, a répondu l’entraîneur au sujet de son choix de gardien en vue de samedi. C’est une longue saison, on a trois gardiens, et c’est lui qui va avoir le prochain match. »

Le pilote montréalais a été plus volubile au sujet du Centre Bell et de son importance dans le grand ordre des choses.

« C’est toujours important de bien jouer à domicile… avec nos fans et le buzz qu’on a ici, l’énergie du sixième joueur sur la glace, on veut récompenser nos partisans avec un bon effort. »

Face à Connor Bedard

Tout le monde est sans doute au courant, mais on va le préciser une autre fois : oui, Connor Bedard est bel et bien en ville, avec ses coéquipiers de Chicago. Le match de samedi soir au Centre Bell sera le premier ici pour la jeune sensation, et les joueurs du Canadien sont prêts. « Un gars comme ça, avec autant de talent, il faut que tu saches en tout temps où il se trouve sur la glace, a expliqué Rafaël Harvey-Pinard. Il faut avoir des yeux tout le tour de la tête… »

Le trophée Jean-Béliveau à mike Matheson

Le Canadien a annoncé que c’est Mike Matheson qui a remporté le trophée Jean-Béliveau. Le défenseur du Canadien a ainsi été choisi en fonction de son implication « dans la communauté et pour son dévouement à aider les enfants à développer leur littératie physique », selon ce que le club a fait savoir vendredi. « C’est sûr que c’est vraiment spécial, a expliqué le défenseur montréalais. En même temps, on ne fait pas ça pour obtenir de la reconnaissance. Mais c’est aussi un grand honneur que d’être associé à un nom comme ça. »

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