Une Canadienne pourrait participer à une mission lunaire

L’astronaute canadienne Jenni Gibbons a été nommée mercredi astronaute de relève appelée à remplacer Jeremy Hansen, si ce dernier ne peut pas participer à la mission lunaire Artemis 2.

Artemis 2 doit faire le tour de la Lune en 2025. Aucune femme n’a participé à une mission lunaire auparavant. Une autre femme, l’Américaine Christina Koch, fait partie de l’équipage d’Artemis 2.

Née en 1988, Mme Gibbons enseignait le génie à la prestigieuse Université de Cambridge en Angleterre quand elle a été choisie astronaute en 2017. Elle cite parmi ses inspirations l’ex-astronaute Julie Payette.

« J’ai toujours aimé regarder la Lune dans nos grands cieux nocturnes canadiens », a dit Mme Gibbons en entrevue avec La Presse. Elle admet qu’il y a peu de chances qu’elle se rende sur la Lune. « C’est très rare que l’astronaute de relève soit appelé à faire une mission. »

Joshua Kutryk dans la Station spatiale internationale

L’annonce, faite à l’Agence spatiale canadienne à Saint-Hubert, a aussi inclus la nomination du quatrième Canadien à faire un séjour à long terme dans la Station spatiale internationale, Joshua Kutryk. Né en 1982, il était pilote de chasse avant d’être nommé astronaute en 2017. Il passera six mois dans la station spatiale en 2025.

Son vol vers la station spatiale devrait être le premier de la capsule Starliner de Boeing. Starliner a été testée en même temps que la capsule habitable Dragon de SpaceX, en 2019 et 2020, mais c’est cette dernière qui a été prête la première. Entre la mise à la retraite de la navette spatiale en 2011 et 2020, la capsule russe Soyouz était le seul moyen pour se rendre à la station spatiale.

« J’ai beaucoup fait de tests de systèmes, alors je trouve intéressant de participer à la mise en service de Starliner », a dit M. Kutryk à La Presse.

Ne craint-il pas que Starliner ne soit pas prêt ? Après tout, le premier vol habité, prévu le printemps dernier, a été repoussé jusqu’au mois d’avril prochain. « Non, je crois que les délais de Starliner sont derrière nous », a dit M. Kutryk.

À propos de Mars

Mme Gibbons peut aussi lier sa passion professionnelle d’avant l’Agence spatiale, les moteurs à réaction, à son travail actuel. « Je trouve toujours intéressant d’étudier les nouveaux systèmes de propulsion, même si ce n’est pas mon travail principal, actuellement. »

Pensent-ils tous deux aller un jour sur Mars ? « Je pense que les humains qui iront sur Mars sont des enfants aujourd’hui, a répondu M. Kutryk. Mais le travail qu’on fait maintenant va rendre leur voyage possible. »

Trois astronautes canadiens ont séjourné six mois dans la station spatiale : Robert Thirsk en 2009, Chris Hadfield en 2012-2013 et David Saint-Jacques en 2018-2019. Julie Payette a pris part à la construction de la station spatiale en 1999 et y a séjourné brièvement lors d’une mission de la navette spatiale en 2009. Il y avait alors deux Canadiens en même temps sur la station spatiale. C’est le seul moment où cela s’est produit.

Maison Benoît Labre

Feu vert pour le site de consommation supervisée

Un projet contesté de site de consommation supervisée dans le quartier Saint-Henri, à Montréal, vient d’être autorisé par les autorités de santé publique.

La Maison Benoît Labre a reçu le feu vert pour l’ouverture de « deux cubicules de consommation supervisée sécuritaires », où les toxicomanes pourront s’injecter, priser ou fumer des substances illégales sans crainte d’être arrêtés par la police. « Des mesures de sécurité et un suivi renforcé » seront mis en place, a assuré l’organisme dans un communiqué.

Ce volet du projet nécessitait une autorisation de la Santé publique provinciale « Ne pas intégrer un service de consommation supervisée pourrait avoir des impacts extrêmement négatifs dans le quartier, notamment par le fait d’accroître les risques de décès chez les personnes qui consomment », a affirmé la Dre Carole Morissette, de la Direction régionale de santé publique de Montréal. « Je pense que ce service-là est essentiel dans le contexte. »

La médecin a ajouté qu’il n’existait pas d’étude scientifique concernant la possibilité qu’un site de consommation supervisée de drogue ait un impact négatif dans son quartier.

Le projet, situé juste à côté du marché Atwater, vise surtout à fournir « 36 studios destinés aux personnes en situation d’itinérance qui sont aux prises avec des problèmes de dépendance et de santé mentale », selon la Maison Benoît Labre.

Vive opposition

Le mois dernier, des parents d’élèves d’une école primaire située tout près avaient demandé à Québec de bloquer le projet. « On veut que le ministre [Lionel] Carmant voie qu’il n’y a aucune acceptabilité sociale », avait affirmé Jean-François Gauvin, parent de deux enfants qui fréquentent l’école Victor-Rousselot. « Il va y avoir une clientèle dangereuse qui va être ici. Ça n’a pas de bon sens d’avoir des enfants à côté de toxicomanes et de personnes avec des problèmes de santé mentale. »

« C’est sûr qu’on est déçus », a commenté mercredi M. Gauvin, en entrevue téléphonique avec La Presse. « On considère encore » la possibilité d’aller devant les tribunaux pour faire annuler l’autorisation, a-t-il ajouté.

En octobre, Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux, avait défendu le projet. « Il y a des gens qui ont des besoins. Nous, on est là pour aider ces gens-là, pas les faire disparaître, avait-il dit. J’aimerais dire à tous les Québécois de faire attention au “pas dans ma cour”. »

L’installation de la Maison Benoît Labre devrait ouvrir en janvier 2024. « Ce sont de bonnes nouvelles, a affirmé la directrice générale de l’organisme, Andréane Désilets. Je pense que c’est une bonne nouvelle pour notre communauté de façon large. Est-ce que ça soulève des craintes ? Bien sûr. Et on va être à l’écoute de ça. »

« On a fait un pas et on va continuer à avancer avec notre communauté », a-t-elle ajouté.

Dépotoir illégal de Kanesatake

La ministre Hajdu demande aux chefs d’accepter l’aide d’un médiateur

Ottawa — La ministre des Services aux Autochtones, Patty Hajdu, invite les chefs de Kanesatake à accepter l’aide d’un médiateur pour régler leurs différends. Deux factions s’opposent au sein du Conseil mohawk, notamment sur la question du dépotoir illégal de G&R Recyclage appartenant aux frères Robert et Gary Gabriel.

Les cinq chefs dissidents ont l’intention de boycotter une réunion d’urgence convoquée mercredi soir, a fait savoir Serge Otsi Simon, qui fait partie du groupe. Les membres de la communauté doivent choisir entre la tenue d’élections générales, une élection partielle ou une gouvernance effectuée par le grand chef Victor Bonspille, sa sœur jumelle Valerie Bonspille et « un gestionnaire administratif intérimaire ».

« L’offre de médiation est toujours sur la table et il s’agit d’un médiateur payé par le gouvernement du Canada. », a rappelé la ministre Patty Hajdu avant la réunion du caucus libéral en matinée. « Donc, s’ils n’arrivent pas à arriver à une conclusion par eux-mêmes, je suggérerais aux chefs et au Conseil qu’ils considèrent sincèrement l’offre du gouvernement. »

Le grand chef Bonspille avait demandé en juillet une mise sous tutelle, ce qu’Ottawa avait refusé. La situation du Conseil mohawk de Kanesatake ne répondait à aucun des trois critères pour justifier une telle démarche, selon une lettre du ministère des Services aux Autochtones datée du 1er septembre dont La Presse a obtenu copie.

Il aurait fallu que le Conseil soit dans l’impossibilité de signer son entente de financement avec le gouvernement, qu’il soit incapable d’avoir le quorum pour ses réunions ou qu’il y ait un risque d’interruption de services. Le Ministère a plutôt offert de dépêcher un médiateur, mais cette option déplaît aux chefs dissidents, qui y voient une façon pour leurs rivaux de gagner du temps.

Un conseil divisé

Le Conseil mohawk de Kanesatake est divisé en deux factions. D’un côté, il y a le grand chef Victor Bonspille et sa sœur jumelle Valerie Bonspille, et de l’autre, cinq chefs dissidents. Le grand chef a fait adopter une motion de censure à la fin d’octobre pour les exclure et est allé jusqu’à cadenasser les portes des bureaux du Conseil de bande. L’avenir du dépotoir illégal de G&R Recyclage fait partie des pommes de discorde.

« C’est parfois difficile de trouver une voie de passage dans un conflit, mais nous avons plusieurs médiateurs compétents, a ajouté la ministre Patty Hajdu. Bien sûr, la communauté aurait un choix sur la personne. Nous pouvons fournir une liste de noms, mais ce serait une prochaine étape importante pour la communauté s’ils ne sont pas capables de résoudre ça par eux-mêmes. »

La Presse rapportait mercredi qu’une solution impliquant l’Institut de développement durable des Premières Nations du Québec et du Labrador pour tenter de régler le problème d’odeurs nauséabondes qui émanent du dépotoir est dans l’impasse depuis des mois. L’organisme avait accepté en juin la demande du fédéral de coordonner les efforts pour atténuer ces mauvaises odeurs et déterminer le coût des travaux de décontamination à condition d’obtenir l’aval de l’ensemble du conseil mohawk, ce qui s’est avéré impossible à ce jour.

Des enquêtes de La Presse en mai et en juin avaient permis de constater qu’une eau brunâtre s’écoulait du site et dépassait de 144 fois la concentration de sulfures jugée sûre pour la survie des poissons. Le dépotoir appartient aux frères Gabriel, qui traînent tous deux un lourd passé criminel.

Une adolescente enregistre son viol et dénonce son père

Tina* a 7 ans. Elle pense être une agente secrète. C’est du moins ce que son père lui a fait croire. Si elle révèle leur secret, il sera attrapé par une « agence méchante ». Elle se tait donc. Jusqu’à ses 14 ans, où elle enregistre l’horreur. Son père, qui l’a agressée sexuellement une centaine de fois, a été condamné mardi à huit ans et demi de détention.

« Tu as affiché beaucoup de courage. De dire : là, c’est assez, je dénonce mon père. Beaucoup de courage, parce que c’est une horreur qui durait depuis plusieurs années et qui impliquait une personne que tu admires et que tu aimes. C’est beaucoup sur les épaules d’une fille de 14 ans. »

C’est le message que la juge Dannie Leblanc a tenu à livrer à l’adolescente au terme d’une audience chargée d’émotion au palais de justice de Longueuil. Le résidant de Brossard de 38 ans, arrêté il y a quelques mois, a plaidé coupable à des chefs d’inceste et de contact sexuel. Pour protéger sa fille, on ne peut révéler son identité.

« Ce n’est pas de ta faute. C’est la faute de ton père. Ce n’est pas toi, la méchante qui a brisé la famille. Il faut bien que tu comprennes ça », a insisté avec empathie la juge Leblanc.

Tina le confie à la cour : elle est une « fille à papa ». Son père était tout pour elle. Encore aujourd’hui, malgré les « horribles abus », elle décrit son père comme un « bon père », voire l’un des « meilleurs ». C’est de cette admiration et de cette naïveté propres à l’enfance que le bourreau a lâchement abusé.

Des agressions à répétition

Tina a seulement 7 ans quand les agressions commencent. Son père lui fait croire qu’elle aura des « superpouvoirs » si elle ingère une « crème glacée spéciale qui ne peut pas fondre ». Toute son enfance, le père forcera constamment sa fille à lui faire des fellations.

Dès qu’elle a 8 ans, le père agresse sexuellement sa fille avec pénétration. D’abord toutes les trois semaines, puis de plus en plus souvent, jusqu’à une ou deux fois par semaine. Il oblige aussi sa fille à se doucher avec lui, puis la sèche et l’habille. Les agressions se déroulent en l’absence de la mère.

« J’ai compris en grandissant que ce qui m’arrivait n’était pas normal. J’ai longtemps pensé à comment je pouvais me sortir de ce pétrin. Une chose me retenait : la peur de perdre mon père », a confié Tina à la cour.

C’est à 14 ans qu’elle trouve la force de dénoncer son père. L’adolescente enregistre sur son cellulaire une énième douloureuse agression. L’enregistrement audio illustre de quelle façon le père fait chanter sa fille en lui disant qu’elle ne mérite pas ses privilèges et ses objets.

Abus de confiance « total »

Le procureur de la Couronne, MBruno Des Lauriers, a souligné de nombreux facteurs aggravants pour justifier la suggestion commune de huit ans et demi, dont l’abus de confiance « total », le jeune âge de la victime et la répétition des agressions. Comme principal facteur atténuant, le procureur a relevé la reconnaissance de culpabilité rapide de l’accusé.

« Mon client voulait à tout prix éviter que la plaignante ait à témoigner », a souligné MCarlos Bolivar, l’avocat de la défense.

« Vous avez causé des dommages extrêmement importants chez votre fille et votre famille », a affirmé la juge en s’adressant à l’accusé.

L’homme sera inscrit pendant 20 ans au registre des délinquants sexuels.

* Prénom fictif

Grogne à la CAQ

Éric Duhaime tend la main au caquiste Luc Provençal

Le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, invite les « caquistes déçus » à faire le saut dans sa formation et s’adresse particulièrement au député beauceron Luc Provençal, de la Coalition avenir Québec (CAQ). « Il ferait œuvre utile pour la démocratie en se joignant à nous en donnant enfin une voix à 530 000 électeurs », a lancé Éric Duhaime en entrevue à La Presse. Le député caquiste de Beauce-Nord a fait savoir mardi qu’il était mécontent de la subvention de plusieurs millions versée pour la venue des Kings de Los Angeles à Québec pour des matchs préparatoires. Le député n’avait pas répondu aux questions des journalistes en milieu de journée mercredi. En entrevue à Radio X le 11 octobre, il assurait qu’il avait l’intention de finir son mandat avec la CAQ. « Je n’ai pas menacé de quitter, car j’ai trop de dossiers en cours que je veux mener à terme et ce n’est pas en quittant que je vais servir mes électeurs », avait dit Luc Provençal.

— Gabriel Béland, La Presse

Procès pour invasion à domicile

L’accusé aurait fait livrer une pizza avant le braquage

Un homme fait livrer une pizza chez des inconnus. Trois jours plus tard, le même homme entre de force dans la maison et terrorise son occupant. La chemise que portait l’homme à la pizzeria est déterminante : c’est la même que portait Jean-Pierre Bellemare lors de son interrogatoire policier, neuf mois plus tard. C’est du moins ce que la Couronne entend démontrer au jury pendant le procès de Jean-Pierre Bellemare, qui s’est ouvert mercredi au palais de justice de Montréal. L’homme de 57 ans est accusé d’invasion à domicile. Il aurait pénétré de force dans la maison d’une notaire de Montréal-Nord en septembre 2018 avec l’aide d’un complice, non identifié. Selon la théorie de la Couronne, Jean-Pierre Bellemare était l’un des deux assaillants. D’ailleurs, trois jours avant l’invasion de domicile, Bellemare se serait rendu dans une pizzeria pour faire livrer une pizza au couple Germain-Ouellette – qui n’avait pourtant rien commandé.

— Louis-Samuel Perron, La Presse

Griffintown

Sans station du REM, des usagers veulent ravoir un autobus

Des usagers du Réseau express métropolitain (REM) se mobilisent pour réclamer la mise sur pied d’une navette entre Brossard et l’arrêt Robert-Bourassa à Montréal, vu les retards liés à la station Griffintown. Une pétition parrainée par une députée libérale vient d’être déposée à l’Assemblée nationale. On y rappelle que l’arrêt de la ligne 90, située à l’angle de Robert-Bourassa et William à Montréal, « était très utilisé par les travailleurs de la Cité du Multimédia et du Vieux-Montréal ». Depuis l’arrivée du REM en juillet dernier, les autobus du RTL et d’exo ne peuvent plus emprunter le pont Samuel-De Champlain, en raison de la Loi sur le REM qui stipule qu’aucun moyen de transport collectif ne peut entrer en concurrence avec le train léger. Or, dans Griffintown, le REM n’est pas encore réalité : la future station ne sera finalement construite que d’ici 2027, alors que CDPQ Infra avait évoqué par le passé une échéance en 2024. Pendant ce temps, « les promoteurs du secteur versent déjà une redevance pour financer le REM », notent les signataires.

— Henri Ouellette-Vézina, La Presse

Université McGill

La Cour supérieure suspend une politique de l’Association étudiante

La Cour supérieure du Québec a rendu une ordonnance empêchant temporairement l’Association étudiante de l’Université McGill (AÉUM) d’aller de l’avant avec une politique propalestinienne, approuvée par référendum. L’ordonnance stipule que l’AÉUM a accepté de ne pas ratifier ni mettre en œuvre sa Politique contre le génocide en Palestine jusqu’à ce que l’affaire revienne devant les tribunaux, en mars. Les étudiants de McGill avaient voté à 78,7 % pour cette politique, qui appelle l’administration de l’école à condamner ce qu’elle appelle une « campagne de bombardements génocidaires » dans la bande de Gaza et à couper les liens avec « tout entreprise, institution ou individu complice du génocide, du colonialisme, de l’apartheid ou du nettoyage ethnique contre les Palestiniens ». Une étudiante juive anonyme de McGill s’est adressée au tribunal pour contester cette politique, qu’elle a qualifiée dans des documents judiciaires de « littérature haineuse » qui viole la constitution de l’association étudiante ainsi que ses politiques en matière d’antisémitisme et d’équité. L’Association étudiante de l’Université McGill a indiqué dans une déclaration écrite qu’elle consentait à suspendre la ratification de la politique, mais qu’elle prévoyait de lutter contre la tentative de la faire retirer définitivement. L’Université McGill a déclaré dans un communiqué qu’elle croyait que la politique proposée, si elle était adoptée, « accentuerait les divisions dans notre communauté à un moment où de nombreux étudiants sont déjà en détresse ».

— La Presse Canadienne

L’Inde rétablit les services de visas électroniques pour les Canadiens

L’Inde a annoncé mercredi le rétablissement des services de visa électronique pour les ressortissants canadiens. Cette décision pourrait apaiser les tensions entre les deux pays qui ont échangé des accusations et expulsé leurs diplomates. Il y a deux mois, le Canada a allégué que l’Inde était impliquée dans l’assassinat d’un séparatiste sikh au Canada. Le premier ministre Justin Trudeau avait déclaré qu’il y avait des allégations crédibles d’implication indienne dans le meurtre du citoyen canadien Hardeep Singh Nijjar en banlieue de Vancouver. Nijjar, un militant sikh et plombier âgé de 45 ans, a été tué par des hommes armés masqués en juin à Surrey. Pendant des années, l’Inde a affirmé que Nijjar, un citoyen canadien né en Inde, avait des liens avec le terrorisme, une allégation qu’il a niée. L’Inde a toutefois rejeté l’allégation canadienne selon laquelle elle était impliquée dans son assassinat, la qualifiant d’absurde.

— La Presse Canadienne

Rectificatif

« Des milliardaires friands de jets privés »

Une erreur s’est glissée dans notre texte intitulé « Des milliardaires friands de jets privés » publié mercredi. Nous indiquions qu’il y avait 5,3 millions de jets privés dans le monde en 2022. Or, il s’agit plutôt du nombre de vols effectués par des jets privés. Selon l’Institute for Policy Studies, il y avait plus de 22 000 jets privés dans le monde en 2022, en hausse de 133 % par rapport à l’an 2000.

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