Lysanne Pepin voit grand ! L’artiste touche-à-tout vient d’agrandir l’une des deux boutiques qu’elle possède rue Saint-Paul, dans le Vieux-Montréal : son espace « maison ». En mettant la main sur le local derrière le sien, qui donne sur la place d’Youville, elle a obtenu 3000 pi2 supplémentaires. Elle a ainsi pu élargir son offre dans le domaine du style de vie : collection de vêtements, papier peint, détergent, literie, accessoires de décoration… La boutique sert aussi de point de chute pour des adresses québécoises du design, dont les céramiques de Ramacieri Soligo, les cuisines d’À hauteur d’homme et les luminaires de Tungstène. Pour compléter l’offre, les boulangers de l’Amour du pain y serviront leurs sandwichs, viennoiseries et pâtisseries d’ici quelques semaines.

378, rue Saint-Paul Ouest, Montréal

La designer derrière la griffe de bijoux et de vêtements Noémiah, Noémie Vaillancourt, s’est associée à la céramiste Goye pour créer une mini-collection de céramique. L’union de ces deux artistes montréalaises a donné un délicat soliflore (petit vase destiné à contenir une seule tige de fleur).

La création est en ligne sur le site de Noémiah ou sur la page Etsy de Goye, au coût de 49 $.

On entend de plus en plus l’expression « Sur mon x », qui signifie qu’on se sent exactement à la bonne place dans notre vie. Il y a maintenant un site qui porte ce nom, et ce n’est pas un hasard : il découle de la réflexion amorcée par la designer d’intérieur Valérie Rondeau, épuisée par le rythme effréné de sa vie. Après avoir fait le choix de mener une existence moins stressante axée sur la lenteur du quotidien, la jeune maman a ainsi créé son site, à la fois blogue et boutique, où elle vend en ligne toutes sortes de produits écoresponsables. Certains objets ont été dénichés dans les bazars et les sous-sols d’église, alors que d’autres proviennent d’artisans québécois (Dans le sac, BKind). Finalement, une section du site est consacrée à de très beaux objets qui sont fabriqués ailleurs que chez nous, mais qui sont tous durables.

Le Centre canadien d’architecture inaugure une nouvelle exposition, qui fait honneur à l’amour que porte Phyllis Lambert aux bâtiments en pierre grise de Montréal. On y expose une série de photos que la fondatrice du CCA a prises en 1973 et 1974, avec le Britannique Richard Pare, dans les quartiers de la métropole. Au-delà de l’aspect esthétique, l’analyse de ces façades montréalaises permet de mieux comprendre le tissu urbain.

Jusqu’au 4 mars.

De la torche des Jeux olympiques de Montréal jusqu’au BIXI, Michel Dallaire a marqué à sa façon l’histoire québécoise par ses créations. Un livre qui lui est entièrement consacré sort ces jours-ci, fruit de nombreux entretiens avec la journaliste spécialisée en design Myriam Gagnon. On y décortique la démarche créative du designer industriel à travers ses multiples réalisations, tout en racontant en filigrane l’histoire mouvementée de sa jeunesse. Né à Paris sous l’occupation allemande, Michel Dallaire apprendra seulement à l’adolescence que son père n’était pas celui qu’il croyait. Son identité personnelle forgera ce qu’il deviendra comme artiste, et c’est ce que ce livre veut démontrer.

Une expo sur l’œuvre de Michel Dallaire aura également cours au Musée de la civilisation, à Québec, à partir du 6 décembre