Parcs à neige

5 choses à savoir avant de s’y aventurer

De plus en plus de stations de ski du Québec aménagent des parcs à neige (communément appelés « snowparks », ou plus officiellement « parcs de descente acrobatique »), pour le plus grand plaisir des jeunes et des moins jeunes. Voici cinq éléments importants à connaître avant de s’élancer dans ces espaces ludiques qui sont parfaits pour s’initier au style libre.

Les modules et les sauts

Les parcs à neige sont des zones spécialement aménagées dans les stations de ski, composées de divers types de modules – comme des rampes, des rails et des boîtes (appelées « box ») – servant à exécuter des manœuvres de style libre en glissant sur ceux-ci. Ces zones peuvent comprendre des sauts permettant d’accomplir des figures acrobatiques dans les airs. Certaines stations peuvent également proposer d’autres types de structures, comme des demi-lunes ou des tremplins. Dans tous les cas, les skieurs et les planchistes peuvent y créer leur propre parcours et développer leurs habiletés acrobatiques.

Les niveaux de difficulté

Les parcs à neige sont généralement conçus pour accueillir des skieurs et des planchistes de tous les niveaux. Cela dit, certains parcs s’adressent principalement aux novices, alors que d’autres conviennent davantage aux personnes de niveau intermédiaire et avancé. Dans tous les cas, le glisseur doit faire preuve de prudence et utiliser des aménagements correspondant à son degré d’habileté, car l’exécution de sauts et de figures acrobatiques comporte des risques à ne pas sous-estimer.

Plusieurs stations de ski offrent des cours de style libre pour permettre aux skieurs et aux planchistes de développer leurs habiletés.

Les règles de base

Pour que l’expérience des parcs à neige s’avère positive, les utilisateurs doivent d’une part connaître et suivre le Code de conduite en montagne en vigueur sur les pistes de ski : priorité au skieur qui se trouve en aval, arrêt en bord de piste, respect de la signalisation, maîtrise de la vitesse et de la direction, etc. Mais d’autres règles s’appliquent spécifiquement à ces zones aménagées. Depuis le 1er février 2007, le port du casque est notamment obligatoire dans tous les parcs à neige du Québec. Les manœuvres inversées (figures où les pieds du skieur ou du planchiste passent au-dessus de sa tête) sont aussi interdites partout dans la province, car elles peuvent entraîner des blessures graves et permanentes, voire mortelles.

Le style logique

Pour sa sécurité et celle des autres, tout skieur ou planchiste devrait adopter le style logique (nommé « smart style » en anglais), un code de conduite développé pour les utilisateurs de parcs à neige. Selon ce code, l’adepte de freestyle devrait effectuer une première descente de repérage des modules et des sauts avant de réaliser ses figures acrobatiques, quel que soit son niveau d’expérience. Il devrait également se faire un plan et visualiser sa manœuvre avant de s’élancer sur la piste, car sa vitesse et sa position influenceront directement l’exécution de celle-ci. Enfin, il devrait toujours effectuer des manœuvres correspondant à son niveau d’habileté et progresser à son rythme en fonction de ses réussites.

Le modèle ATMA

L’ATMA est un modèle suggéré pour effectuer des manœuvres acrobatiques en toute sécurité dans les parcs à neige. Dans ce schéma, l’action est découpée en quatre temps :

• L’Approche : c’est l’étape où le skieur ou le planchiste ajuste sa vitesse, sa position et son équilibre, et où il visualise la figure qui s’en vient.

• Le Tremplin : c’est le moment où le skieur ou le planchiste atteint la zone critique pour amorcer sa trajectoire d’envol et réussir sa figure acrobatique.

• La Manœuvre : c’est à cette étape que le skieur ou le planchiste réalise sa manœuvre, en contrôlant bien ses mouvements dans les airs et en se situant par rapport à la zone de réception.

• L’Atterrissage : c’est l’étape finale, où le skieur ou le planchiste atterrit en douceur sur ses pieds dans le premier tiers de la zone de réception.