District e-commerce

Proud Diamond grand gagnant

Le concours District e-commerce, qui vise à récompenser les entreprises de commerce électronique du secteur de Montréal baptisé « District Central », a dévoilé vendredi son grand gagnant 2022 : il s’agit de Proud Diamond. Cette entreprise se spécialise dans la vente en ligne de bijoux ornés de diamants « éthiques », fabriqués en laboratoire. « C’est vrai qu’il y a des moments extraordinaires et magiques comme celui-ci aujourd’hui, mais il y a des moments de grands stress, de grandes remises en question, de pleurs parfois même », a réagi sur Facebook une des cofondatrices, Virginie Roy. Le grand prix est assorti de 30 000 $ de bourse et de services offerts par des partenaires. Deux autres entreprises, Wide the Brand et BocoBoco, ont en outre remporté le Prix du jury et le Prix d’honneur, qui leur vaudront respectivement des bourses de 25 000 $ et de 15 000 $. Le concours District e-commerce est organisé par PME MTL Centre-Ouest et la Société de développement commercial (SDC) District Central, qui couvre un quadrilatère délimité par les rues Sauvé et Berri ainsi que les autoroutes 15 et 40.

— Karim Benessaieh, La Presse

Nouvelle offre finale à 1800 syndiqués de Bombardier

Quelque 1800 syndiqués québécois de Bombardier seront de nouveau appelés à voter sur une offre finale et globale de leur employeur la semaine prochaine. Un autre refus pourrait ouvrir la voie à une grève générale illimitée. Une nouvelle proposition a été soumise à l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale (AIMTA) au terme d’une journée où le président et chef de la direction de l’avionneur, Éric Martel, a rencontré le comité de négociation syndical. Le contenu de l’offre sera présenté aux travailleurs qui assemblent les jets d’affaires Challenger à Dorval et à leurs collègues de l’usine montréalaise de l’arrondissement de Saint-Laurent – où l’on fabrique des pièces comme la cabine de pilotage du Global 7500. En cas de rejet de cette offre de Bombardier, le débrayage pourrait être plus long. Les syndiqués disposent déjà d’un mandat de grève générale illimitée, qu’ils pourraient choisir d’exercer. La convention collective des 1800 salariés représentés par l’AIMTA est venue à échéance en décembre dernier.

— Julien Arsenault, La Presse

Des entreprises mettent fin à la vaccination obligatoire

Un nombre croissant d’entreprises canadiennes n’exigent plus que leurs employés soient vaccinés pour aller travailler au bureau, alors que les politiques d’entreprise s’assouplissent conformément aux directives de santé publique. Les gouvernements continuent d’atténuer les restrictions liées à la COVID-19. À partir de lundi, Ottawa permettra aux travailleurs des compagnies aériennes et des chemins de fer ainsi qu’aux passagers de monter à bord même s’ils n’ont pas reçu de vaccin anti-COVID-19. Les grandes banques canadiennes et les quatre plus grands cabinets comptables ont tous annulé leur obligation vaccinale pour les employés à leur retour au bureau. Les deux plus grands chemins de fer font de même, tout comme Air Canada. Tous les grands employeurs ne sont toutefois pas de la partie. La Financière Sun Life a affirmé que son exigence de vaccination pour des dizaines de milliers d’employés de bureau au Canada restait en place pour le moment. Kathleen Chevalier, avocate en droit du travail et de l’emploi chez Stikeman Elliott, affirme que la tendance à l’abandon de l’obligation vaccinale marque notamment une réponse aux changements dans les règles provinciales et fédérales.

— La Presse Canadienne

« Grand tirage »

Un fraudeur condamné à trois ans de pénitencier

Un fraudeur qui a élaboré un stratagème frauduleux abracadabrant pour escroquer une trentaine de victimes a été condamné vendredi à trois ans de pénitencier. Gyula Jr Barta risque même de passer trois ans de plus en prison s’il ne rembourse pas un demi-million de dollars à ses victimes au cours de la prochaine décennie.

« C’est absolument inqualifiable. Il s’est attaqué à des amis de longue date qui avaient toutes les raisons de lui faire confiance. […] N’eussent été certains facteurs favorables, la peine aurait été beaucoup plus sévère », a conclu le juge Robert Marchi, suivant ainsi la suggestion de la Couronne. L’accusé demandait une peine de deux ans moins un jour.

Gyula Jr Barta a fraudé la majorité de ses victimes en leur faisant croire à un « grand tirage » de 3,25 millions de dollars. Grâce à son aura de riche investisseur et d’homme érudit, le fraudeur de 60 ans a convaincu une vingtaine de connaissances de lui donner de 250 à 2500 $ pour réserver des « sièges » à une conférence à laquelle prenait part un mystérieux milliardaire octogénaire.

Le fraudeur promettait de faire tirer 70 prix, dont deux gros lots de 1 million de dollars, en plus de remettre à tout le monde une « grosse enveloppe ». Il faisait ainsi croire aux victimes que leur investissement initial allait certainement leur « revenir ».

Familles ruinées

« Ces belles promesses étaient trop belles pour être vraies », a résumé le juge Marchi.

Des familles complètes se sont ainsi ruinées pour se procurer ces faux billets auprès du fraudeur. Certains ont dû reporter leur retraite, alors que d’autres se sont endettés.

Gyula Jr Barta a également soutiré 125 000 $ à une victime en 2009 en lui faisant miroiter des rendements mirobolants. À l’époque, il faisait croire à tout le monde qu’il était un investisseur prolifique à la tête d’une équipe de « traders ».

Selon le juge, la fraude de Gyula Jr Barta comporte un degré « élevé » de préméditation et de planification. Le juge Marchi relève également comme un facteur « très » aggravant l’abus de confiance envers les victimes. Parmi les facteurs atténuants, le juge souligne la reconnaissance de culpabilité de l’accusé, ses excuses aux victimes et ses remords sincères.

En vertu d’une amende compensatoire, Gyula Jr Barta aura 10 ans à partir de sa libération conditionnelle pour rembourser près d’un demi-million de dollars à ses victimes. Il risque trois ans d’emprisonnement supplémentaires s’il ne rembourse pas cette somme. Cette peine sera réduite proportionnellement à la somme remboursée au terme de ces 10 années.

MDenis Trottier a représenté le ministère public, alors que M. Barta se défendait seul.

— Louis-Samuel Perron, La Presse

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