OMS

2e

L’Organisation mondiale de la santé a autorisé mercredi un deuxième vaccin contre la dengue, ce qui pourrait permettre de protéger des millions de personnes dans le monde contre cette maladie transmise par les moustiques qui a déjà provoqué de nombreuses épidémies dans les Amériques cette année. Le vaccin contre la dengue de Takeda, connu sous le nom de Qdenga, avait déjà reçu le feu vert de l’Agence européenne des médicaments en 2022.

— Agence France-Presse

Israël et le Hamas en guerre

Nétanyahou estime la « catastrophe humanitaire » évitée à Rafah

Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a affirmé mercredi que la « catastrophe humanitaire » a été évitée à Rafah, au moment où des centaines de milliers de Palestiniens fuient cette ville du sud de la bande de Gaza, pilonnée par Israël et menacée d’une offensive terrestre d’envergure. Les bombardements et les combats meurtriers ne connaissaient pas de répit mercredi dans la bande de Gaza assiégée et ravagée par plus de sept mois de guerre, le jour où les Palestiniens commémorent la « Nakba » ou la « Catastrophe », en référence à leur exode forcé lors de la création d’Israël en 1948. La population menacée de famine et plusieurs fois déplacée depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien, est de nouveau sur les routes à la recherche d’un nouveau refuge, même si « il n’y a pas d’endroit sûr à Gaza », selon l’ONU. Inquiets pour la population civile, les États-Unis, comme une grande partie de la communauté internationale, sont opposés à une telle offensive dans cette ville située à la frontière égyptienne, où s’entassent des centaines de milliers de déplacés.

— Agence France-Presse

France

Traque policière après l’attaque sanglante d’un fourgon pénitentiaire

La traque des auteurs d’une attaque contre un fourgon pénitentiaire ayant coûté la vie à deux agents en France se poursuivait mercredi. L’attaque, spectaculaire et rarissime au pays, a été perpétrée mardi en fin de matinée par un commando qui a lancé une voiture-bélier contre un fourgon au péage d’Incarville, avant d’ouvrir le feu à l’arme automatique contre ses occupants. Deux agents sont morts et trois autres grièvement blessés. Le détenu, Mohamed Amra, qui était convoyé vers sa maison d’arrêt d’Évreux après une audition au tribunal judiciaire de Rouen, a pu prendre la fuite avec ses complices. Interpol, organisation internationale de coopération policière basée à Lyon, a annoncé avoir diffusé une « notice rouge » pour localiser le fugitif, surnommé « La Mouche » dans le milieu carcéral. Ces notices rouges permettent de transmettre au réseau des avis de recherche internationaux émis par la justice d’un pays à l’encontre de suspects.

— Agence France-Presse

Royaume-Uni

La reine Camilla ne va plus acheter de fourrure, se réjouit PETA

La reine Camilla a promis de ne plus acheter de fourrure pour sa garde-robe, a rapporté mercredi l’organisation de défense des animaux People for the Ethical Treatment of Animals (PETA), qui dit avoir reçu à ce sujet une lettre du palais de Buckingham datée du 15 avril. « En réponse à votre demande, je peux confirmer que Sa Majesté n’achètera pas de nouveaux vêtements en fourrure », précise cette lettre du palais. Camilla suit ainsi les pas de la reine Élisabeth II, la mère de son époux Charles III, qui avait arrêté d’acheter de nouveaux vêtements en fourrure en 2019. PETA a applaudi Camilla « pour être une vraie reine en se rangeant aux côtés des 95 % de Britanniques qui refusent également de porter de la fourrure ». Charles III et Camilla avaient cependant porté de la fourrure lors de la cérémonie du couronnement le 6 mai 2023, en mettant les robes d’apparat de George VI et d’Élisabeth II. Avant le couronnement, PETA avait proposé de fournir gratuitement à Charles III des robes sans fourrure.

— Agence France-Presse

Ukraine

Blinken est critiqué après avoir chanté dans un bar de Kyiv

Si le chef de la diplomatie américaine souhaitait envoyer un message de soutien à Kyiv en jouant Rockin’ in the Free World dans un bar de la capitale ukrainienne mardi soir, beaucoup d’Ukrainiens ont jugé mercredi déplacée sa prestation en pleine offensive russe dans le nord-est. « Un seul mot suffit pour décrire la soirée du secrétaire d’État américain Antony Blinken hier à Kyiv : déplacée », a lancé sur Facebook Svitlana Matvienko, directrice d’une ONG se spécialisant dans l’analyse de la politique. Comme beaucoup de ses compatriotes, elle se dit « vexée » par cette performance alors que la région de Kharkiv, dans le nord-est « se fait raser » par une offensive russe depuis une semaine et dénoncé « un manque total de compréhension de la situation » et d’« empathie » de la part de responsables américains. « Avec tout le respect, c’est une erreur », commente dans la même veine un ex-ambassadeur de l’Ukraine à Washington, Valéry Tchaly. La prestation musicale d’Antony Blinken a également provoqué l’ire de certains Ukrainiens sur les réseaux sociaux, certains internautes reprochant aux responsables américains la lenteur de l’aide militaire américaine.

— Agence France-Presse

Pays-Bas

Accord conclu pour un gouvernement de coalition

Un accord a été conclu pour un gouvernement de coalition de droite aux Pays-Bas près de six mois après la victoire électorale de Geert Wilders, qui ne sera pas premier ministre, a annoncé mercredi le dirigeant d’extrême droite. « Nous avons un accord entre les négociateurs », a déclaré M. Wilders, qui a renoncé au poste en mars, certains soulignant un malaise que pourrait susciter le politicien islamophobe et anti-UE en tant que représentant des Pays-Bas. L’accord a été conclu entre quatre partis, le Parti pour la liberté (PVV) de Geert Wilders, le parti proagriculteurs BBB, le parti libéral VVD et le nouveau parti anticorruption NSC. On ignore encore l’identité du prochain premier ministre qui dirigera le gouvernement et remplacera Mark Rutte, candidat au poste de secrétaire général de l’OTAN.

— Agence France-Presse

Guerre en Ukraine

Poutine en Chine en quête de soutien

Le président russe, Vladimir Poutine, a rencontré jeudi à Pékin son homologue et « cher ami » Xi Jinping, avec l’espoir de le convaincre d’apporter un soutien plus appuyé à l’effort de guerre russe en Ukraine.

Xi Jinping l’a reçu dans la matinée lors d’une cérémonie d’accueil en grande pompe, devant l’immense Palais du peuple qui donne sur la place Tiananmen.

Les deux hommes se sont serré la main, tandis qu’une fanfare jouait les hymnes russe et chinois, selon des images de la télévision d’État CCTV.

Cette visite de deux jours constitue le premier voyage à l’étranger de M. Poutine depuis sa réélection en mars et son deuxième en Chine en un peu plus de six mois.

Ce géant asiatique est une planche de salut économique cruciale pour la Russie, en proie à de lourdes sanctions occidentales prises pour la punir de son offensive militaire en Ukraine.

Quelques heures avant son départ, Vladimir Poutine s’est félicité des avancées en Ukraine de l’armée russe, qui a revendiqué la prise de plusieurs localités dans la région de Kharkiv (nord-est du pays) : « Nos troupes améliorent constamment, chaque jour, leurs positions dans toutes les directions », a-t-il assuré.

Tout juste de retour d’une tournée en France, en Serbie et en Hongrie, Xi Jinping y a défendu le droit de maintenir avec son voisin russe des liens économiques normaux. La Chine bénéficie notamment d’importations d’énergie russe bon marché.  

« C’est le premier voyage de Poutine après son investiture et il est donc destiné à montrer que les relations sino-russes montent encore d’un niveau », dit l’analyste russe indépendant Konstantin Kalachev.

« Sans oublier l’amitié personnelle visiblement sincère entre les deux dirigeants. »

Ligne rouge

Mais ces liens étroits sont vus avec une suspicion croissante chez les Occidentaux. Les États-Unis menacent ainsi de sanctionner les entreprises étrangères, en particulier les banques, qui travaillent avec la Russie.

Le Kremlin a dit cette semaine que les deux présidents évoqueraient notamment « les domaines clés de développement de la coopération russo-chinoise, tout en échangeant aussi leurs points de vue sur les questions internationales et régionales ».

Dans un entretien avec l’agence de presse officielle Chine nouvelle paru mercredi, Vladimir Poutine a salué le « désir sincère » de Pékin d’œuvrer au règlement de la crise ukrainienne.

La Chine appelle régulièrement au respect de l’intégrité territoriale de tous les pays (sous-entendu Ukraine comprise), mais exhorte aussi à prendre en considération les préoccupations de sécurité de la Russie.

Washington a fixé une ligne rouge à Pékin – ne pas fournir directement d’armes à la Russie – et dit n’avoir à ce jour pas eu la preuve du contraire.

— Agence France-Presse

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