Le génie-conseil québécois :
un rôle stratégique pour aujourd’hui et demain
Alors que l’Association des firmes de génie-conseil du Québec (AFG) célèbre son 50e anniversaire, le rôle de l’industrie prend une dimension plus stratégique que jamais en offrant des expertises diversifiées dans des domaines tels que les infrastructures, l’efficacité énergétique, l’environnement ou le secteur industriel. Au Québec, le génie-conseil génère plus de 4 milliards de dollars en retombées économiques directes et emploie près de 28 000 talents d’ici.
« L’évolution des firmes de génie-conseil est intimement liée à celle du Québec moderne, souligne Bernard Bigras, président-directeur général de l’AFG. Il y a 50 ans, ces firmes participaient à la construction des grands barrages hydroélectriques. Elles contribuaient aussi à rapprocher les régions en concevant les liens autoroutiers qui les unissent maintenant. »
Aujourd’hui, cette industrie est au premier plan de la transition énergétique pour faire face aux changements climatiques.
Au-delà des bâtiments et des routes, créer des cadres de vie
L’AFG représente 70 firmes d’ingénierie, petites et grandes. Leur expertise multidisciplinaire leur permet d’assumer un rôle hautement stratégique dans la réalisation de projets responsables et durables. Impliquées dès les phases de planification et de conception, ces firmes ont la capacité d’identifier les meilleures solutions et de donner plus de valeur aux infrastructures, aux bâtiments ou aux projets industriels, comme le fait remarquer le président-directeur général de l’AFG.
« Le conseil stratégique en amont des projets permet d’optimiser les coûts et les impacts environnementaux. C’est là que se trouve la plus grande valeur ajoutée. Croire que le génie-conseil se résume à la préparation de plans et devis, c’est faire abstraction de toute cette capacité multianalyse. »
— Bernard Bigras, président-directeur général, AFG
Comment ces expertises se concrétisent-elles ?
Quelques exemples ici : en interprétant les données démographiques pour bien planifier la construction d’un hôpital qui servira aux générations futures; en combinant l’ingénierie traditionnelle, la connaissance des sols et l’anthropologie pour augmenter l’acceptabilité sociale d’un projet; ou encore en construisant des infrastructures résilientes, capables d’absorber l’impact des changements climatiques.
Le saviez-vous ?
Selon les plus récentes données de l’Ordre des ingénieurs du Québec, l’industrie du génie-conseil compte 23 % de femmes, comparativement à 16 % dans l’ensemble de la profession.
« Les femmes ingénieures occupent une place de plus en plus importante en génie-conseil, où elles amènent une vision complémentaire. C’est aussi le cas dans d’autres spécialités, comme l’environnement. Nous encourageons la diversité sous toutes ses formes pour créer encore plus de valeur dans nos projets. »
— Suzanne Demeules, présidente du conseil d’administration de l’AFG