Leadership

Recrutement et ménopause

Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires.

Efforts communs

À la suite d’un financement de 30 millions de dollars obtenu pour assurer sa croissance, le département des ressources humaines de la plateforme de commerce électronique dans l’univers du sport Amilia a demandé, en juin, l’aide de tous ses employés pour recruter 30 personnes en 30 jours, et ce, au-delà du programme de référencement déjà en place. « On voulait faire un blitz pour accélérer notre croissance, explique Marie-Eve Bolduc, vice-présidente, talent et culture d’Amilia. Tout le monde était invité à faire le tri de CV, à préparer des questions d’entrevue, à partager les offres d’emploi sur les réseaux sociaux. On aime se lancer des défis. On a impliqué plus de gens qu’à l’habitude. »

Plus de 20 postes ont ainsi été pourvus, après la réception d’environ 550 candidatures. Le recrutement continue. « C’était un très grand défi, compte tenu des processus d’embauche, admet Marie-Eve Bolduc. On ne voulait pas couper les coins ronds, mais plutôt engager intelligemment. On veut s’assurer qu’il y a un fit avec la culture d’entreprise, car ce n’est pas vrai qu’on ne travaille que pour une paye. On veut garder les gens qu’on engage. »

— Isabelle Massé, La Presse

À coup de 20 km

L’avocate Natalie Brown a traversé le mois de juin à vélo ! La directrice principale, affaires juridiques, du Mouvement Desjardins s’est lancé comme défi de pédaler quotidiennement 20 kilomètres pendant 30 jours, beau temps, mauvais temps. Mission accomplie pour celle qui a aussi dans son agenda sportif un triathlon à la fin de l’été et qui encourage régulièrement ses employés et collègues à faire une activité physique « pour se ressourcer », rapporte Droit-Inc. « Avec le télétravail, il y a moins de séparation entre le travail et la vie personnelle, a-t-elle confié au magazine spécialisé. Avec une activité, on peut vraiment s’éloigner du quotidien et se retrouver avec soi-même. C’est ce que j’ai acquis à travers cette expérience et j’espère le garder. »

(Source : Droit-Inc)

« Chacun d’entre nous aurait pu gagner cette course. Nous avons tous fait de notre mieux, et je suis très reconnaissant. »

— Le sprinteur Andre De Grasse, médaillé de bronze du 100 m aux Jeux olympiques de Tokyo

(Source : Radio-Canada)

150 milliards

En cette ère où les organisations, sociétés et entreprises affirment haut et fort qu’elles veulent plus d’équité, de diversité et d’inclusion, notamment chez les gestionnaires et dirigeants, voilà qu’une étape naturelle du développement des femmes vient miner ces ambitions.

Selon le magazine Entrepreneur.com, les femmes quittent dorénavant le marché du travail au sommet de leur expérience à cause de la ménopause et des multiples symptômes qui en découlent. Les femmes de 45 à 60 ans représentent 11 % de la main-d’œuvre dans les pays les plus industrialisés, en augmentation constante au cours des trois dernières décennies, explique le magazine. Comme les femmes de ce groupe d’âge sont susceptibles d’être admissibles à des postes de direction, leur départ peut nuire à la diversité. Cela contribue également à l’écart de rémunération entre les sexes et alimente une disparité dans les pensions.

Les pertes de productivité mondiales liées à la ménopause dépassent 150 milliards de dollars par an, calcule Bloomberg. En ajoutant les coûts supplémentaires liés au système de santé, le chiffre grimpe à 810 milliards de dollars.

Contrairement à la grossesse, la ménopause n’est pas monnaie courante dans les politiques des ressources humaines, observe Entrepreneur.com. En Angleterre, l’entreprise Henpicked : Menopause in the Workplace propose formations et conseils aux employeurs sur la question. Chez GlaxoSmithKline, Severn Trent et Channel 4, on a mis en place des horaires flexibles et un meilleur accès aux toilettes et aux ventilateurs.

Si Loto-Méno a sensibilisé les Québécois dans leur foyer, c’est maintenant au tour des employeurs et collègues de travail de l’être.

(Source : Entrepeneur.com, Bloomberg)

Économisez temps et argent

En ces temps de pénurie de main-d’œuvre, les travailleurs détestent perdre leur temps, et les employeurs aussi. Cela commence avec la description des postes affichés. Mis à part pour les emplois dans le commerce de détail et les restaurants, rares sont les descriptions de poste qui détaillent précisément le salaire.

Le magazine Forbes souligne qu’à chaque transaction que l’on fait dans la vie de tous les jours, les coûts sont en général clairement indiqués, que ce soit au supermarché, lors de l’achat d’un billet pour un évènement sportif ou d’un billet d’avion. Or, sur la majorité des sites d’emploi, vous ne verrez pas le salaire, la prime ou les avantages sociaux clairement indiqués, écrit dans Forbes Jack Kelly, PDG fondateur de l’agence mondiale de recrutement de cadres WeCruitr. Imaginez toutes les ressources déployées pour faire passer trois entrevues et un examen à un candidat qui s’enfuira en voyant le salaire proposé. Imaginez si vous décidez de pourvoir le poste à l’interne. Ne vaudrait-il pas mieux inscrire cette possibilité et le salaire offert dans la description de l’emploi, suggère Jack Kelly, et ainsi faire gagner temps et argent à tous ?

(Source : Forbes)

Peur

Votre passion est le moteur de votre entreprise, elle vous pousse à la faire progresser même lorsque c’est compliqué, explique la conseillère en ressources humaines agréée et auteure américaine Gurpreet Kaur dans Entrepreneur.com. Or, la peur peut détruire cette passion et votre esprit entrepreneurial en un claquement de doigts. En tant qu’entrepreneur, il est essentiel de trouver un moyen de faire face à ses peurs, dit-elle, pour entretenir sa passion envers son entreprise. L’antidote qu’elle propose : l’amour de soi. Lorsqu’on croit sincèrement en soi, en reconnaissant ses forces et ses faiblesses, il est plus facile de prendre des risques et de poursuivre ses rêves avec confiance, soutient-elle. Apprendre à s’aimer est toutefois un long voyage. Elle suggère de commencer par dresser la liste des choses que l’on aime vraiment faire comme entrepreneur, d’être ensuite discipliné, mais de s’accepter si, à un moment dans la semaine, on manque justement de discipline pour s’engager à faire une tâche.

(Source : Entrepreneur.com)

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