Des plans pour le week-end

Quoi voir, quoi faire ce week-end ? Voici les suggestions culturelles de nos journalistes.

Humour

Eve Côté à l’Olympia

L’humoriste Eve Côté poursuit la présentation de son premier spectacle solo, Côté Eve à l’Olympia de Montréal ce jeudi, à 20 h. L’ex-Grandes Crues propose un hommage à son enfance, une époque où son père était livreur de gâteaux Vachon. Selon le journaliste Dominic Tardif, « sa nomenclature des différents délices sucrés mis en marché par la mythique boulangerie témoigne de ce qu’Eve Côté sait faire de mieux : évoquer avec tendresse et taquinerie la chaleur d’une époque de bonheurs simples et de liens solides entre les habitants d’une même ville ».

— La Presse

Théâtre

Le traitement de la nuit

Anne-Marie Cadieux, Henri Chassé, Marie-Pier Labrecque et Lyndz Dantiste se donnent la réplique dans la pièce Le traitement de la nuit à Espace Go, où les protagonistes échafaudent des plans ou s’inquiètent d’une disparition. Denis Marleau signe la mise en scène de cette œuvre d’Evelyne de la Chenelière. Selon la journaliste Stéphanie Morin, « la pièce d’Evelyne de la Chenelière reste sans conteste un objet théâtral fascinant ».

— La Presse

Arts visuels

Galerie McClure

La Galerie McClure accueille l’exposition Who sings the queer island body ? de l’artiste multidisciplinaire d’origine mauricienne Kama La Mackerel. Mélangeant la photographie, la vidéo, le textile et la poésie, l’œuvre est une réflexion sur notre relation aux territoires insulaires et s’inspire en partie de la tragédie du MV Wakashio, un cargo japonais qui s’est échoué sur les récifs coralliens de la côte sud-est de l’île Maurice, déversant plus de 1000 tonnes de pétrole dans le lagon.

— Léa Carrier, La Presse

Arts visuels

Peintures de Daniel Barkley

La galerie Mark Liebner présente jusqu’au 2 avril les nouvelles peintures de Daniel Barkley. Une exposition hors les murs, au 2155, rue Mackay, à Montréal. Avec des scènes de bataille qui rappellent les œuvres des XVIe et XVIIe siècles et la tradition de la nudité héroïque antique. Ainsi que des portraits couplés aux thèmes du vélo et des chevaux de bois. Des œuvres splendides mêlant classicisme et contemporanéité.

— Éric Clément, La Presse

Théâtre

N’essuie jamais de larmes sans gants

Le Trident présente l’adaptation scénique de Véronique Côté du roman suédois N’essuie jamais de larmes sans gants, sur le thème du sida. La mise en scène est signée Alexandre Fecteau, qui dirige une imposante distribution de 12 interprètes, avec 4 musiciens. Le nouveau directeur artistique de la compagnie, Olivier Arteau, joue le premier rôle de Rasmus. Au début des années 1980, Rasmus fuit son village et l’étouffant nid familial pour aller vivre ouvertement son homosexualité à Stockholm. Il rencontrera entre autres Benjamin (Maxime Beauregard-Martin), fils d’une famille de Témoins de Jéhovah, et Paul (Maxime Robin), « folle rassembleuse et mère poule pour les gais égarés ». Un récit poignant qui nous rappelle le chemin parcouru par une communauté éprouvée.

— Luc Boulanger, La Presse

Activité

La Petite Italie se sucre le bec

Avec le printemps qui pointe son nez, la Petite Italie invite les gourmands à souligner le retour du beau temps en se sucrant le bec. D’abord ce samedi, ce sera Le Temps des sucres au marché Jean-Talon, avec tire sur neige, beignes et soupe aux pois, de même que des boissons alcoolisées comme le réduit à l’érable. Le lendemain, à l’occasion de la fête de la Saint-Joseph (San Giuseppe) chère à l’Italie, les gens pourront déguster les fameux zeppole, beignets typiques fourrés à la ricotta et garnis d’une cerise amarena préparés par les équipes de Stefano Faita et de Michele Forgione qui seront offertes dans les pâtisseries Alati-Caserta, Café San Gennaro, Parma Café et Saint-Martin, de même que chez GEMA, jusqu’à épuisement des stocks.

— Pierre-Marc Durivage, La Presse

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