— Jerome Powell, président de la Fed, a affirmée que la Réserve fédérale américaine doit se concentrer sur ses missions, le contrôle de l’inflation et le plein emploi, et ne pas s’aventurer dans d’autres domaines, tels que la lutte contre le réchauffement climatique. (Agence France-Presse)

L’incertitude entourant l’avenir de Taiga a effrayé les investisseurs, mercredi, ce qui a fait dégringoler le titre du constructeur de motoneiges et de motomarines électriques à la Bourse de Toronto. L’action a abandonné 55 %, ou 35 cents, pour clôturer à 29 cents. La valeur boursière de la jeune pousse québécoise est d’à peine 10 millions. À la recherche d’argent pour renflouer ses coffres, l’entreprise a été contrainte d’interrompre temporairement sa production après des ventes hivernales décevantes, en plus d’effectuer 70 mises à pied. Dans son rapport financier qui fait le point sur sa performance du quatrième trimestre, Taiga a reconnu qu’il existe une « incertitude significative » sur sa capacité à « poursuivre ses activités ». L’an dernier, le constructeur québécois a perdu 72,5 millions.

— Julien Arsenault, La Presse

RBC a l’intention de divulguer une mesure climatique que le contrôleur de la Ville de New York la pousse à adopter. Le président et chef de la direction, Dave McKay, a dit en entrevue que la banque prévoit de divulguer le ratio entre son financement dans les énergies propres et son financement dans les combustibles fossiles dans son prochain rapport sur le climat. Cette mesure, lancée par le groupe de recherche BloombergNEF, est apparue comme un indicateur particulièrement clair des avancements des activités de financement bancaire dans les solutions climatiques par rapport au statu quo. Les fonds de pension de la Ville de New York avaient poussé une résolution des actionnaires pour que RBC adopte cette mesure, ce que le conseil d’administration de la banque avait rejeté comme étant prématuré. M. McKay juge désormais qu’il s’agit d’un indicateur important et affirme qu’il s’agit d’une donnée que la banque mesure à l’interne.

— La Presse Canadienne

L’Union européenne (UE) a lancé des enquêtes visant des groupes chinois dans l’énergie solaire soupçonnés d’avoir reçu des subventions faussant la concurrence dans le marché européen. Après l’automobile ou le rail, l’UE se penche sur l’industrie photovoltaïque : ces enquêtes sont lancées alors que les 27 membres cherchent à muscler leurs parcs d’énergies renouvelables tout en réduisant leur forte dépendance à la Chine dans l’éolien et le solaire. Les procédures, visant deux consortiums distincts, s’inscrivent dans le cadre de nouvelles règles entrées en vigueur mi-2023 pour empêcher les subventions de pays tiers soupçonnées de créer une concurrence déloyale dans l’UE dans le cadre d’appels d’offres. Le premier consortium ciblé associe le groupe roumain Enevo et une filiale – établie en Allemagne – du géant chinois Longi, premier fabricant mondial de cellules photovoltaïques. Le second associe deux filiales entièrement contrôlées par le même groupe étatique chinois, Shanghai Electric, sous l’étroite supervision du gouvernement central.

— Agence France-Presse

Peu après l’ouverture de l’assemblée générale de ses actionnaires, Disney a indiqué, dans un communiqué, que les 12 membres de son conseil d’administration candidats à leur réélection avaient été renouvelés « avec une marge confortable ».

« Je veux remercier nos actionnaires pour leur confiance dans notre conseil et dans la direction », a indiqué Bob Iger, patron du groupe, cité dans le communiqué.

« Avec l’affrontement perturbateur des résolutions désormais derrière nous, nous sommes désireux de concentrer 100 % de notre attention sur la croissance et la création de valeur pour nos actionnaires et l’excellence créative pour nos consommateurs », peut-on lire dans le communiqué de Bob Iger, PDG de Disney.

Ce vote est un succès pour lui face à l’investisseur milliardaire Nelson Peltz, de la société d’investissements Trian Capital, qui critiquait depuis de longs mois le conseil d’administration au sujet de la direction du groupe.

Trian réprouvait le retour aux commandes de Bob Iger – qui avait déjà dirigé le groupe de 2005 à 2020 – et le renvoi de celui que ce dernier avait lui-même choisi comme successeur.

En novembre 2022, Disney a en effet renvoyé Bob Chapek et rappelé M. Iger, 73 ans actuellement, pour diriger le groupe pendant deux ans. Mais son contrat a été prolongé en juillet 2023 jusqu’à la fin de 2026.

M. Peltz avait soumis au vote des actionnaires sa candidature comme administrateur ainsi que celle de l’ancien directeur financier de Disney Jay Rasulo.

Une perspective que les dirigeants actuels ont activement tenté d’empêcher.

Trian s’est dite « déçue » du résultat du vote, mais « fière » de son impact.

Sous surveillance

« Depuis que nous avons engagé le dialogue avec le groupe fin 2023, Disney a annoncé toute une série de nouvelles initiatives opérationnelles et de projets d’amélioration en matière de capital », a-t-il souligné.

« Nous surveillerons les performances du groupe et nous nous concentrerons sur la poursuite de son succès », a-t-il prévenu.

L’investisseur avait lancé sa campagne fin 2023, critiquant ce qu’il considérait comme des marges bénéficiaires décevantes de Disney dans la diffusion en continu et dans ses activités liées aux médias d’une manière générale, ainsi qu’une gouvernance défaillante.

— Agence France-Presse