COMMANDITÉ

Comment financer des études universitaires ?

Dans un marché du travail de plus en plus concurrentiel, les études universitaires s’avèrent un atout précieux pour accéder à un emploi durable et de qualité. Les frais de scolarité, le matériel scolaire de même que les frais de subsistance et de transport représentent toutefois des dépenses importantes pour les étudiants et les étudiantes. Voici néanmoins quelques sources de financement possibles.

Les prêts et bourses du gouvernement

Une fois à l’université, les étudiants et les étudiantes peuvent se tourner vers l’Aide financière aux études (AFE). Ce programme de prêts et bourses du gouvernement québécois permet aux personnes de tous âges dont les ressources financières sont insuffisantes d’entreprendre une formation universitaire à temps plein en leur accordant une aide sous forme de prêts et, parfois, de bourses. L’aide accordée est calculée en tenant compte de leurs dépenses et des ressources dont elles disposent. Pour bénéficier de cet appui financier, les étudiants et les étudiantes doivent cependant respecter les critères d’admissibilité. Ils et elles doivent également rembourser les prêts à la fin de leurs études.

Les bourses d’études

Bon an mal an, les universités offrent une multitude de bourses d’études aux personnes qui se consacrent à leurs études à temps plein. Contrairement à la croyance populaire, ces bourses ne sont pas réservées exclusivement à l’excellence pédagogique. Il en existe plusieurs autres; pour l’admission, le perfectionnement, le leadership ou la participation à des œuvres de charité, notamment. Dans tous les cas, les bourses sont accordées après l’étude du dossier soumis, et les montants reçus varient et peuvent couvrir une partie ou, parfois, la totalité des dépenses.

Bonne nouvelle : ils n’ont pas à être remboursés une fois les études terminées ! Les offres sont affichées sur le site web des établissements d’enseignement supérieur.

Les Programmes études-travail

Les Programmes études-travail du gouvernement québécois ont pour objectif de favoriser la poursuite des études. Ils permettent aux gens ayant besoin de ressources financières supplémentaires d’obtenir, durant l’année scolaire, un emploi à temps partiel sur le campus, ce qui peut les aider à arrondir leurs fins de mois. Grâce à ces programmes, le salaire de l’étudiant ou de l’étudiante admissible est subventionné en totalité ou en partie. Les emplois offerts sont variés et peuvent permettre aux étudiants et aux étudiantes d’acquérir une expérience de travail enrichissante, parfois en lien direct avec leur champ d’études.

Les fonds d’aide d’urgence

Les universités disposent de fonds d’aide d’urgence qu’elles peuvent octroyer, sous certaines conditions, aux étudiants et aux étudiantes qui se retrouvent dans une situation de grande précarité financière. Ces fonds de dépannage visent à aider de manière ponctuelle les personnes dans le besoin afin de leur éviter l’interruption de leurs études. Ils sont le plus souvent remis sous forme de bons d’achat (pour l’épicerie ou les livres, entre autres). Sachez que des ententes de paiement différé des droits de scolarité peuvent également être conclues. Ce service est d’ailleurs très apprécié des bénéficiaires de l’AFE qui sont en attente d’un versement.

La reconnaissance de l’engagement étudiant

L’implication étudiante constitue une autre façon de combler ses besoins financiers durant son parcours universitaire. Des programmes de reconnaissance de l’engagement existent en effet dans les établissements d’enseignement supérieur. Ils visent à récompenser les étudiants et les étudiantes de tous les cycles qui se démarquent par leur participation active dans leur milieu universitaire ou leur communauté. Cette reconnaissance est alors offerte sous forme de bourses dont les montants sont variables. Les candidats et les candidates à ces bourses doivent évidemment en respecter les critères d’admissibilité.

Le REEP

Peu connu, le régime d’encouragement à l’éducation permanente (REEP) représente une option intéressante de financement pour les gens qui retournent sur les bancs d’école. Ce programme vise à soutenir l’acquisition de compétences en permettant à ces personnes de retirer temporairement des fonds de leur régime enregistré d’épargne-retraite (REER) afin de financer leurs études à temps plein sans être imposées sur le retrait. Il s’agit donc d’un prêt qu’elles prennent à même leur épargne-retraite dans le but d’aller chercher une formation scolaire. Le REEP permet de retirer un maximum de 10 000 $ par an, jusqu’à une limite de 20 000 $ sur une période de quatre ans. Les montants soustraits doivent être remboursés plus tard.

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