L’effet Wow :  la culture dans tous ses éclats

Un show déchaîné

Enthousiaste, Sébastien Diaz nous révèle que chaque épisode enfilera une multitude de segments variés, portés par des artistes de tous horizons. Entrevues, reportages et séances de speed dating consacrées à la relève seront notamment de la partie. « J’avais 56 000 idées, et on a réalisé qu’on pouvait toutes les réaliser ! »

Du vrai monde

L’animateur est particulièrement fier de la place accordée aux consommateurs de culture. « Je tenais bien sûr à donner la parole aux artistes, mais aussi au vrai monde. C’est 50-50, entre les artistes et le public », souligne-t-il. Il cite en exemple le « Club social », segment où des plus de 60 ans commentent une nouvelle expérience culturelle. « On n’est pas dans l’analyse ou le comparatif avec d’autres œuvres. On parle vraiment avec le cœur. C’est authentique et très rafraîchissant. »

Des artistes généreux

L’animateur voit L’effet Wow comme un show percutant et touchant, « à cheval entre un bon film d’action et une comédie romantique ». Que ce soit Ginette Reno, Sophie Lorain, Julie Le Breton, Pier-Luc Funk ou Éric Bruneau, chaque personnalité nous sera révélée à travers le prisme festif de l’émission. Le segment « Pose-la ta question » sera d’ailleurs l’occasion de rencontres mémorables entre le public et diverses personnalités : « Celui avec Janette Bertrand s’est conclu par un immense câlin collectif ! »

Des rencontres improbables

Dans l’émission, Sébastien Diaz accorde une place de choix à ses racines. La trame d’intro musicale est d’ailleurs inspirée d’une chanson traditionnelle mexicaine appréciée de son grand-père, ici remaniée à la sauce Tarantino. D’autre part, dans le segment « Petit guide de la culture queb », des personnalités visitent des classes de francisation : « Boucar Diouf y parle de son amour de La soirée canadienne, Édith Cochrane présente la LNI et Chantal Lamarre explique aux élèves pourquoi La Poune est un trésor national ! »

Un emballage éclaté

La réalisation de L’effet Wow joue sur une panoplie d’émotions, relevées par un savant habillage, parfois entrecoupées de courtes animations déjantées. Celles de la section « Ça goûte wow » tentent ni plus ni moins de recréer une recette issue de la culture cinématographique. « Avec François Morency, on visionne une scène du Parrain pour tenter d’y recréer la sauce à spaghetti. Avec Yves Jacques, on essaie de refaire le fameux koulibiac du Déclin de l'empire américain. Le résultat en cuisine n’est pas toujours convaincant ! », raconte l’animateur.

Sébastien Diaz souhaite que l’on ressente la même chose qu’en regardant une télésérie. « On a parfois un peu peur des variétés culturelles. Ici, on propose une approche sexy et rassembleuse. Je vois ça comme un feu roulant, une célébration hebdomadaire qui donne le goût aux gens d’être contaminés par le plaisir de découvrir. C’est comme un gros paquet de gomme balloune, qui va plaire à tout le monde », promet-il.

Une résolution qui se réinvente chaque semaine, sous forme d’un road movie carburant à la culture. Parfait pour nous garder bien au chaud cet hiver et nous plonger en mode week-end dès le vendredi soir, ce nouveau magazine culturel d’ARTV s’annonce, en effet, particulièrement wow.

L’effet Wow Tous les vendredis, 22 h, sur ICI ARTV