Faire éclater les frontières du jazz
« À l’échelle mondiale, le jazz continue d’être le talk of the town », se réjouit le directeur de la programmation du FIJM, Maurin Auxéméry. Cet engouement pour le jazz – sous toutes ses formes et de toutes les influences – ouvre un monde de possibles dans l’orchestration de l’événement. « On peut aller chercher plus de profondeur dans la programmation », dit-il.
Des légendes aux étoiles montantes
Qui sont-elles justement, les têtes d’affiche du 44e Festival International de Jazz de Montréal ? « On a fait de gros coups, comme Norah Jones, André 3000 et Laufey, mais on se permet aussi de tester le public et d’aller jouer un peu plus à gauche », illustre Maurin Auxéméry. La grille comporte également des chouchous du festival, comme Jesse Cook et Pink Martini. « Pourquoi bouder le plaisir des festivaliers ? » souligne le mélomane.
« C’est une édition truffée de découvertes, qui fait la part belle à toutes les musiques. On fait disparaître les frontières entre le jazz et les genres musicaux où il puise ses racines et ceux qu’il influence à son tour. »
– Maurin Auxéméry, directeur de la programmation, FIJM
Belle nouveauté en extérieur sur la Scène TD : trois prestations se succéderont chaque soir (au lieu de deux.) Pour les festivaliers, c’est plus de musique; pour l’équipe, c’est un ingrédient additionnel dans la création de cocktails musicaux vivifiants. Le directeur de la programmation promet des soirées « plus longues et plus fantastiques » que les années précédentes.