Énergie et ressources

Changement de garde chez Boralex

Après 14 années passées à la tête de Boralex, son président et chef de la direction Patrick Lemaire laisse sa place.

Il sera remplacé à la fin de l’année par Patrick Decostre, un ingénieur physicien qui a été le premier employé embauché par Boralex en Europe il y a 19 ans. Revenu au Québec l’an dernier, il occupait le poste de vice-président et chef de l’exploitation.

Il s’agit d’une transition qui a été soigneusement planifiée, a indiqué mercredi Patrick Lemaire en faisant ses adieux à la communauté des analystes financiers. Il a présenté son successeur comme un homme d’action et de résultats. « Nos actionnaires seront entre bonnes mains », a assuré Patrick Lemaire.

Le fils de Bernard Lemaire est devenu président et chef de la direction de Boralex, une entreprise fondée par son père, en 2006. À 57 ans, il prend sa retraite pour poursuivre des projets personnels, a indiqué l’entreprise.

Son successeur n’entend pas bousculer les choses. « Nous gardons les mêmes objectifs financiers », a-t-il dit. Boralex entend accélérer sa croissance organique et faire des acquisitions.

Patrick Decostre a participé à l’actuel plan stratégique de Boralex, qui veut augmenter sa puissance installée de 2000 à 2800 mégawatts d’ici 2023. Il prendra ses fonctions le 1er décembre, et Patrick Lemaire restera membre du conseil d’administration.

Patrick Decostre est un ancien d’EDF qui a contribué à faire de Boralex le premier producteur éolien terrestre en France. L’entreprise, qui fête ses 30 ans cette année, a des revenus annuels de plus d’un demi-milliard et 400 employés. Elle a entamé une diversification de ses activités dans la filière solaire et le stockage d’énergie, et veut croître dans d’autres marchés géographiques.

Les occasions offertes par l’État de New York, qui veut faire une plus grande place aux énergies renouvelables, sont notamment dans sa ligne de mire.

Le titre de Boralex s’échangeait à 41,85 $ à la fin de la journée, mercredi, en baisse de 17 cents. Depuis un an, la valeur de l’action a varié entre un creux de 17,91 $ et un sommet de 43,32 $.

La revue boursière

Après avoir hésité, Wall Street finit en baisse

Que ce soit à New York ou à Toronto, les principaux indices boursiers ont terminé la séance de mercredi en baisse. Les négociations difficiles entre élus démocrates et républicains sur de nouvelles mesures d’aide économique aux États-Unis ont plombé le moral des investisseurs.

— Agence France-Presse et La Presse Canadienne

Précision

Liberté 95

Dans sa chronique intitulée « Liberté 95 », Stéphanie Grammond expliquait que les planificateurs financiers devraient utiliser un rendement de 3,25 % net dans leur projection de retraite. Ce taux découle des normes de l’Institut québécois de la planification financière (IQPF). Il correspond à un portefeuille composé à parts égales d’actions et de revenus fixes qui coûte 1,25 % de frais annuels. Mais le rendement peut varier en fonction du profil du client.

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