COVID-19

Vacciner contre la grippe pour combattre le coronavirus ?

Aux quatre coins du monde, la pandémie de coronavirus provoque une ruée vers le vaccin contre la grippe. Ce n’est pourtant pas parce qu’il pourrait prévenir la COVID-19, mais pour éviter d’avoir les maladies coup sur coup, ce qui pourrait engorger les hôpitaux.

Les autorités de santé publique aux États-Unis et en Angleterre ont augmenté leurs cibles de vaccination antigrippale pour cet automne, alors que l’Agence canadienne de santé publique a augmenté ses commandes de vaccin antigrippal à 13 millions de doses cette année, contre 11,2 millions l’an dernier.

Le Québec ne change pas ses politiques de vaccination antigrippale. « Selon l’info dont je dispose aujourd’hui, on garde les mêmes groupes cibles du programme, explique Maryse Guay, spécialiste de la question à l’Université de Sherbrooke et au Centre de recherche de l’hôpital Charles-Lemoyne. Pas d’élargissement prévu au Québec. »

À la mi-août, une étude de l’Université de Colombie-Britannique, publiée dans le Journal of Pediatrics, a constaté que la proportion de parents canadiens désireux de faire vacciner leurs enfants contre la grippe a bondi de moins de 40 % à plus de 50 %.

Ironiquement, les mesures de distanciation ont considérablement diminué le nombre de cas de grippe saisonnière dans l’hémisphère Sud, notamment en Australie. Cela n’a toutefois pas d’impact sur les souches choisies pour le vaccin antigrippal en Amérique du Nord, parce que cette décision a été prise en février, avant le début de la pandémie.

Un effet contre la COVID-19 ?

La pandémie a par ailleurs ravivé l’intérêt pour la capacité des vaccins pour d’autres microbes que la COVID-19 à stimuler de manière générale le système immunitaire, capacité aussi appelée immunomodulation.

Sur le porte-avions américain Roosevelt, une éclosion de COVID-19 en mars a touché plus de 1150 marins, dont seulement trois ont été hospitalisés, avec un décès. « C’est un taux de sévérité extrêmement bas », explique Paul Fidel, de l’Université d’État de Louisiane, qui a publié un essai sur l’immunomodulation avec le vaccin rougeole-rubéole-oreillons en juin, dans la revue mBio de la Société américaine de microbiologie. « Je crois que c’est parce que les marins ont tous un rappel du vaccin RRO. » Le vaccin RRO est donné à 80 % des bébés au Québec.

D’autres chercheurs se sont penchés sur le vaccin bacille de Calmette-Guérin (BCG) contre la tuberculose. L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a publié un avis sur le sujet en mai, qui note que « des études chez l’animal et l’humain ont démontré l’existence d’une protection contre de nombreux agents infectieux du fait de l’immunité “entraînée” à la suite de l’administration du BCG ». Les études sur la protection du BCG contre la COVID-19 sont toutefois de « faible qualité », déplorait l’INSPQ.

À la mi-juillet, par exemple, des épidémiologistes de l’Université du Michigan ont publié dans la revue Science Advances une modélisation basée sur la vaccination BCG dans 135 pays, concluant que ce vaccin anti-tuberculose diminuait de 81 % le nombre de cas au début de la pandémie, à la fin de mars.

Études prospectives

« Le problème, c’est qu’il s’agit d’études rétrospectives, qui examinent les facteurs du passé, dit le DFidel en entrevue. Il faut des études prospectives, un rappel de RRO ou un vaccin BCG pour une population entière, par exemple, pour voir s’il y a bel et bien un effet immunomodulateur général qui protège contre la COVID-19. En ce moment, il y a plusieurs études de ce genre avec le BCG. On devrait avoir des résultats d’ici 2021. » L’INSPQ notait en mai qu’il serait possible de faire une étude rétrospective au Québec avec le BCG, qui a été utilisé de 1926 à 1992.

Cet effet immunomodulateur toucherait probablement des cellules de la moelle épinière impliquées dans la réaction immunitaire, en rendant leur réaction face aux microbes plus rapide ou plus forte. « S’il y a un effet immunomodulateur large pour certains vaccins, il est probablement modéré », estime quant à lui Ilan Youngster, de l’Université de Tel-Aviv, qui a publié en juin dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) une étude sur des Israéliens nés avant et après la fin de l’utilisation du BCG dans ce pays, en 1982. L’étude du DYoungster n’a pas décelé d’effet protecteur du BCG contre la COVID-19.

Les résultats diamétralement opposés des études du JAMA et de Science Advances montrent bien l’importance de faire une étude prospective solide sur le BCG, dit le DYoungster. « Même s’il y a un effet faible, ça peut être intéressant d’utiliser le BCG pour les clientèles vulnérables à la COVID-19, parce que c’est un vaccin bien connu, avec des effets secondaires non négligeables, mais seulement pour certains groupes bien identifiés. »

Les effets immunomodulateurs larges des vaccins comme le RRO et le BCG sont bien connus, selon Frédéric Ors, PDG d’IMV, une entreprise de Québec qui travaille à un vaccin contre la COVID-19. « Il y a beaucoup d’études montrant que les vaccins boostent en général le système immunitaire et l’aident à combattre d’autres maladies non reliées, dit M. Ors. Mais ce n’est pas un effet à long terme, d’après ma compréhension. »

lachine

Nouvelle étape vers la fermeture de la marina, les citoyens divisés

L’arrondissement de Lachine a franchi une étape supplémentaire vers la fermeture définitive de son port de plaisance, lundi soir. Le conseil d’arrondissement a voté majoritairement pour la résiliation du contrat du gestionnaire de la marina à compter du 30 novembre prochain.

Trois des quatre conseillers d’arrondissement ont voté en faveur de la résiliation du contrat accordé à Gestion Nauti-Cités inc. lors de la séance du conseil, lundi soir. Seule la conseillère Julie-Pascale Provost a voté contre. Dans un long préambule, la mairesse d’arrondissement, Maja Vodanovic, a répété que les dépenses nécessaires à la rénovation et à l’entretien des infrastructures de la marina étaient trop importantes et impossibles à absorber par les plaisanciers, et justifiaient ainsi le changement de vocation des lieux.

« Cette annonce n’a pas été improvisée, elle est le résultat d’une réflexion interne à la Ville de Montréal appuyée de plusieurs études techniques sous plusieurs maires. Une survie n’est pas possible », a-t-elle avancé.

« Nous proposons un nouveau parc donnant accès à l’eau. Cette vision correspond à l’augmentation en popularité des sports nautiques et de la baignade », a dit la mairesse d’arrondissement, ajoutant lors de la période des questions qu’une cohabitation parc-marina n’était pas possible en raison d’enjeux de sécurité et de manque d’espace pour les installations d’une marina.

« Sau-sau-sau-sauvons la marina ! »

La séance du conseil était attendue de pied ferme par les opposants à la fermeture du port de plaisance. Des centaines de personnes ont marché du port de plaisance jusqu’à la mairie d’arrondissement, lundi soir, pour manifester leur désaccord et réclamer un sursis.

Parmi les manifestants qui scandaient « Sau-sau-sau-sauvons la marina ! », on comptait de nombreux membres du port de plaisance de Lachine, mais aussi des plaisanciers d’autres marinas, des citoyens, d’anciens élus et des entrepreneurs.

« Nous aimerions trouver le terrain de la conciliation. Nous couvrons toutes les embarcations : celles à moteur, mais aussi celles propulsées par les humains, comme le SUP, le kayak, etc. Nous voulons une concertation du milieu afin que tous profitent du plan d’eau. On demande à la mairesse un moratoire pour une entente satisfaisante pour l’ensemble des parties », a déclaré Sylvain Deschênes, directeur général de Nautisme Québec.

Réclame ta rive

Un peu plus tôt, le collectif #RéclameTaRive, qui appuie les démarches de la Ville de Montréal et de l’arrondissement de Lachine, avait convoqué les médias pour faire valoir sa position. Le collectif a pour objectif de « donner une voix aux Lachinois et aux Montréalais qui désirent récupérer leurs espaces riverains » et il revendique « la démocratisation de l’accès aux rives », « la protection de l’environnement et l’équité en matière de dépenses des fonds publics ».

« On se bat pour le bien commun et pour les bonnes valeurs. Je suis là parce que j’y crois et je pense que c’est ce qu’il y a de mieux pour Lachine, et je crois qu’on est plusieurs à croire à ça et il faut leur donner une voix, à ces gens-là », avance Marie-Ève Bégin, l’une des porte-parole du collectif en faveur du projet de parc-nature. « On veut une solution durable et résiliente. »

« L’environnement, ce n’est pas aujourd’hui qu’on règle ça, ce n’est pas demain, c’est hier. Et là, on a une belle proposition avec un parc et l’accès à la baignade pour plusieurs personnes. Les plaisanciers souhaitent une cohabitation, mais ça ne marche pas. On ne peut pas avoir des jeunes qui se baignent et des bateaux qui passent juste à côté », ajoute Richard Cabana, porte-parole du collectif et membre du Club d’aviron de Lachine.

Le collectif manifestera pour sa part son appui au projet de parc riverain samedi prochain, le 19 septembre, par une « célébration positive » baptisée « Ensemble, on se mouille pour nos rives ».

Violence dans le Vieux-Montréal

Valérie Plante se dit « préoccupée »

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, s’est dite « préoccupée » par la fusillade survenue le week-end dernier dans le Vieux-Montréal, ainsi que par d’autres incidents violents qui ont semé l’inquiétude dans le secteur ces derniers temps.

« Cette violence est inacceptable et on prend ça très au sérieux », a dit la mairesse lors d’un point de presse en fin de journée lundi devant l’hôtel de ville.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) augmentera sa surveillance dans le but de rassurer la population, a-t-elle ajouté.

« Dans une situation comme celle-là, on a besoin de voir les policiers, qui font aussi tout un travail en arrière-plan », a souligné Mme Plante.

La présence policière sera accrue aux heures jugées plus critiques, notamment à la fermeture des bars.

Dans la nuit de samedi à dimanche, au moins 31 coups de feu ont été échangés entre un suspect et des policiers dans le Vieux-Port, à la suite d’une altercation qui a dégénéré. L’incident a fait cinq blessés par balles, dont le tireur présumé, Adam Pichette, ainsi qu’un policier et trois autres personnes qui se trouvaient sur les lieux.

Cette fusillade survient alors que les incidents violents se multiplient dans le Vieux-Montréal depuis quelques mois.

Dans la nuit de dimanche à lundi, des coups de feu ont aussi été tirés sur un immeuble résidentiel de Pointe-aux-Trembles, à Montréal. On ne déplore aucun blessé et une enquête a été ouverte.

Une plus grande surveillance policière a également été mise en place dans ce secteur, a indiqué Valérie Plante, et du porte-à-porte est mené.

Selon une compilation effectuée par La Presse, au moins 22 évènements de coups de feu, principalement des tentatives de meurtre, sont survenus à Montréal depuis le début de l’été, le 20 juin. Certains de ces évènements seraient attribuables aux gangs de rue, d’autres non.

Ces évènements et la nécessité d’accroître la présence policière n’empêchent pas de poursuivre le débat sur les ressources à consacrer aux forces de l’ordre, a noté Valérie Plante. « On peut avoir un débat de société sur le financement de la police, ou du moins sur les outils qu’on doit donner à la police, selon la situation », a-t-elle dit, en mentionnant les interventions des forces de l’ordre auprès des sans-abri et des personnes souffrant de problèmes de santé mentale.

« C’est de ça qu'il est question quand on parle de définancer la police : qu’est-ce qu’on veut, comment on voit cette police-là dépendamment des situations », a-t-elle dit.

COVID-19

Québec talonné sur sa gestion de la crise

Québec — Le Parti québécois revient à la charge en exigeant que Québec mette en place une commission d’enquête publique et indépendante sur sa gestion de la pandémie de COVID-19. Le parti souhaite qu’un rapport soit remis avant les prochaines élections, en 2022.

Le Parti québécois (PQ) doit déposer mardi une motion à ce sujet lors de la première période des questions de l’automne. Cette rentrée parlementaire est à nouveau marquée par le coronavirus, alors que la cheffe libérale Dominique Anglade a annoncé lundi qu’elle se plaçait en isolement préventif, puisque sa fille présente des symptômes qui nécessitent qu’elle et sa famille passent un test de dépistage de la COVID-19.

Pour évaluer le travail effectué depuis le début de la crise sanitaire par le gouvernement Legault, le chef péquiste par intérim, Pascal Bérubé, estime selon lui « qu’on ne dispose pas présentement d’une enquête indépendante avec un pouvoir d’assigner des témoins, comme c’est le cas en Ontario ». Québec a confié en août dernier à la commissaire à la santé et au bien-être, Joanne Castonguay, le mandat d’évaluer comment le réseau de la santé a géré la première vague de la pandémie.

« [ll faut] s’assurer qu’il n’y ait pas de complaisance et que le gouvernement n’a pas mis en place une commission qui s’avère inoffensive quant à ces responsabilités qu’elle a. Vous savez, l’embauche du personnel, le transfert entre les établissements, le degré de préparation, tout ça, ça ne relève pas des gouvernements précédents, ça relève de l’action actuelle, et du jugement, et la priorisation du gouvernement actuel », a dit M. Bérubé.

« Plus de 5000 morts, ce n’est pas une victoire, une défaite, on l’a échappé belle. C’est des milliers de drames, et je ne voudrais pas qu’on banalise ça. On est les tristes champions mondiaux de cette catégorie-là, donc c’est un échec, la gestion de la pandémie », a-t-il ajouté.

Un nouveau chef cet automne

Cette rentrée parlementaire est également spéciale pour le Parti québécois, alors que ses militants choisiront leur nouveau chef le 9 octobre. Quatre candidats sont actuellement dans la course : le député Sylvain Gaudreault, l’avocat Paul St-Pierre Plamondon, l’humoriste Guy Nantel et l’enseignant d'histoire Frédéric Bastien.

Le dernier débat de la course aura lieu le 22 septembre avec pour thèmes le nationalisme et la protection de l’environnement. Pascal Bérubé ne s’est pas engagé lundi à rester chef parlementaire si le prochain chef péquiste n’est pas un élu de l’Assemblée nationale. Tout dépendra du vainqueur de la course, a-t-il dit, puisqu’il faut des affinités avec le chef pour accepter un tel mandat au Parlement, qui pourrait se prolonger jusqu’aux élections de 2022.

Menacé sur Twitter, Bérubé porte plainte à la SQ

Pascal Bérubé a déposé lundi une plainte à la Sûreté du Québec (SQ) après avoir reçu sur Twitter un message qu’il a jugé menaçant. L’individu en question, qui se présente comme Lys Patriote, a écrit un message public en interpellant Pascal Bérubé : « vous et votre conjointe ne pourrez plus marché dans les rues bientôt, Nous avions confiance en vous, indépendantiste (supposément) vendu au mondialisme un traitre a la nation voilà ce que vous êtes tous les 2 » [citation exacte]. M. Bérubé a affirmé lundi qu’il ne prenait pas les messages du genre à la légère, notamment parce que sa conjointe, l’animatrice et journaliste culturelle Annie-Soleil Proteau, est interpellée. La Sûreté du Québec lui a indiqué qu’elle ferait enquête, a-t-il indiqué. Sur Twitter, l’individu s’est depuis excusé. « Je voudrais m’excuser pour un Tweet certaine personne on trouvé menacant. Ce n’est pas ça je voulais exprimer que l’opposion ne fait pas sa job », a-t-il écrit [citation exacte].

— Hugo Pilon-Larose, La Presse

nouveau nom d’Asbestos

Apalone, Jeffrey, Phénix ou Trois-Lacs ?

Les citoyens d’Asbestos, en Estrie, devront choisir entre Apalone, Jeffrey, Phénix et Trois-Lacs dans un mois lors d’un vote sur le nouveau nom de leur ville, a annoncé le maire Hugues Grimard, lundi soir, lors d’une séance du conseil municipal. Les noms réfèrent respectivement à une tortue menacée, au nom du premier exploitant de la mine d’amiante de la ville, à un oiseau fabuleux et à une ancienne municipalité. Plus de 1000 propositions de nom ont été reçues par la Ville, a souligné le maire. Un comité de citoyens les a étudiées et avait pour mandat d’en retenir tout au plus une dizaine. Ce sont les élus qui ont ensuite choisi ceux qui seraient soumis au vote. Les électeurs devront classer les noms par ordre de préférence sur leur bulletin de vote. Si aucun nom n’obtient la majorité des votes au premier tour, le nom ayant obtenu le moins de votes sera éliminé et le deuxième choix de ces électeurs sera redistribué. Le processus continuera ainsi jusqu’à ce qu’un nom obtienne une majorité de votes. Le nouveau nom sera dévoilé le lundi 19 octobre. Asbestos avait annoncé en novembre 2019 vouloir se défaire de la connotation négative de son nom, qui signifie « amiante » en anglais, ayant relégué l’industrie aux oubliettes après la fermeture de la mine Jeffrey en 2012.

— La Presse Canadienne

le Nouveau chef du Parti conservateur au Québec

O’Toole fait des promesses en immigration et en santé

Au terme de sa première rencontre avec le nouveau chef du Parti conservateur, le premier ministre du Québec, François Legault, s’est réjoui qu’Erin O’Toole se soit engagé à ne pas contester la Loi sur la laïcité de l’État, qu’il soit « ouvert à donner plus de pouvoirs au Québec en matière d’immigration et à augmenter les transferts en santé aux provinces ». Lors d’une mêlée de presse qui a suivi la rencontre avec M. Legault, M. O’Toole a de fait déclaré que s’il devient premier ministre, il donnera « plus de financement pour la santé, d’une manière stable, prévisible et sans conditions. C’est important de respecter les champs de compétence des provinces, incluant la santé ». M. O’Toole a par ailleurs mentionné qu’il était favorable à ce que la loi 101 soit respectée dans les entreprises de compétence fédérale (qui relèvent pour l’instant de la Loi sur les langues officielles). Pendant les échanges entre les deux politiciens, il a en outre été question de relance économique, de bois d’œuvre et « de la crise de l’unité nationale, particulièrement dans l’Ouest canadien », a relaté M. O’Toole, soulignant que M. Legault avait aussi souligné « l’importance de l’environnement pour les Québécois ». Bien que le chef conservateur soit favorable aux pipelines dans l’Ouest canadien, il a fait remarquer aux journalistes qu’aucun projet traversant le Québec n’est sur la table.

— Louise Leduc, La Presse

Rectificatif

Prix de la cocaïne

Une erreur de frappe s’est glissée dans la mise en page d’un article sur le procès du Hells Angel Claude Gauthier dans notre édition de lundi. Il aurait fallu lire que le prix du kilogramme de cocaïne durant la pandémie de COVID-19 a grimpé à 78 000 $ et non à 780 000 $. Toutes nos excuses.

Précision

Conseil de presse

Un article paru le 11 septembre (« Le Conseil de presse rejette une plainte pour discrimination contre La Presse Canadienne et La Presse ») a pu donner l’impression que c’est M. Michel Loyer, président du comité des plaintes du Conseil de presse, qui avait statué dans une affaire concernant La Presse et La Presse Canadienne. Or, les décisions (et non les « jugements ») du Conseil sont rendues par le comité – constitué à parts égales de journalistes, de membres du public et de patrons de presse – et non par un individu.

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