Deux blocs d’électricité d’Hydro-Québec

Boralex confirme qu’il n’a pas participé à l’appel d’offres

Boralex a passé son tour lors d’un récent appel d’offres d’Hydro-Québec pour deux blocs d’électricité distincts. Le producteur d’énergie renouvelable a toutefois l’intention de tenter sa chance lors de prochains appels d’offres de la société d’État.

Hydro-Québec a dévoilé la semaine dernière la liste des entreprises qui avaient envoyé une soumission pour un bloc d’électricité éolienne de 300 mégawatts (MW) et un autre bloc de sources renouvelables de 480 MW. Hydro-Québec procédera à l’analyste de 24 soumissions, mais Boralex ne fait pas partie des entreprises qui ont soumis un projet.

Questionné à ce sujet, le président et chef de la direction du producteur d’énergie, Patrick Decostre, a répondu que la direction anticipait que la concurrence serait trop forte pour ce projet et qu’elle avait décidé de passer son tour, lors d’une conférence téléphonique avec les analystes financiers afin de discuter des plus récents résultats trimestriels.

« Nous anticipions que la concurrence serait très forte, car le volume d’électricité est plus petit [de sorte qu’un plus grand nombre d’entreprises ont la capacité nécessaire pour présenter une soumission]. »

— Patrick Decostre, PDG de Boralex

M. Decostre a dit que des appels d’offres pour de plus grands volumes d’électricité étaient prévus et que Boralex avait l’intention de soumissionner pour ceux-ci.

Hydro-Québec et Boralex ont déjà conclu des partenariats par le passé. En avril, ils s’étaient entendues, avec Énergir, pour la réalisation de trois projets dans la région de Charlevoix.

Contexte favorable

Au deuxième trimestre, Boralex a été sélectionné pour un projet solaire de 540 MW et de 77 MW de stockage dans l’État de New York, a souligné le dirigeant. À cela s’ajoutent 177 MW de projets éoliens et solaires provenant de l’acquisition d’Infinergy au Royaume-Uni.

Le dirigeant a réitéré qu’il estimait que le contexte de crise énergétique en Europe, particulièrement en France, lui était favorable. « La France ne produit pas assez et est devenue un importateur d’énergie », a-t-il dit.

Le gouvernement français a annoncé des mesures d’urgence la semaine dernière pour accélérer le développement des projets d’énergie renouvelable, qui sont menacés par une hausse des coûts de construction.

Parmi les mesures annoncées, on envisage la vente de l’électricité jusqu’à 18 mois plus tôt si un projet est complété plus rapidement, l’indexation du prix de l’énergie revendue et la possibilité d’augmenter de 40 % la capacité d’un projet sans justification. « Ces mesures devraient avoir un effet positif sur nos activités à court et moyen termes », a dit M. Decostre.

Les résultats

Au deuxième trimestre, Boralex a dévoilé un bénéfice net de 14 millions, contre une perte de 12 millions lors de la même période l’an dernier.

La société a produit 1298 gigawattheures (GWh), une diminution de 2 % par rapport à la période précédente. Les revenus, pour leur part, s’établissent à 168 millions, une augmentation de 14 %.

Le bénéfice net attribuable aux actionnaires dilué par action s’établit à 10 cents, contre une perte de 16 cents précédemment. Avant la publication des résultats, les analystes interrogés anticipaient un bénéfice par action de 7 cents, selon la firme de données Refinitiv.

L’action a perdu 31 cents, ou 0,66 %, à 46,53 $ à la Bourse de Toronto.

Revue boursière

Wall Street en nette hausse

La Bourse de New York a conclu en nette hausse, mercredi, tirée par le NASDAQ et des résultats de sociétés encourageants, après le repli de la veille lorsque les tensions avec la Chine avaient pesé. Les actions ont « pris une pente ascendante grâce à des résultats et des données économiques meilleurs que prévu », ont indiqué les analystes de Schwab.

— Agence France-Presse

L’inflation et la main-d’œuvre inquiètent Recipe

Recipe Unlimited Corp., entreprise derrière St-Hubert, Harvey’s et d’autres franchises de restaurants, affirme avoir enregistré un bond de 55,4 % de ses ventes au deuxième trimestre par rapport à l’année dernière, les clients ayant repris le chemin des repas en restaurant. Le directeur général de la société, Frank Hennessey, a déclaré que l’environnement opérationnel est resté extrêmement difficile au cours du trimestre, avec une inflation alimentaire sans précédent et des problèmes de disponibilité de la main-d’œuvre.

— La Presse Canadienne

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