De vendredi à dimanche, plus de 100 activités gratuites attendent les familles au parc Jean-Drapeau, où se déploiera, au pied de la Biosphère, le festival Eurêka ! Ateliers créatifs, conférences, jeu-questionnaire sur la chimie, duel de vulgarisateurs scientifiques et spectacles de rue font partie de la programmation de cette grande fête des sciences. Le thème de cette 16e édition ? L’énergie, sous toutes ses forces.

— Véronique Larocque, La Presse

La chorégraphe Dana Gingras n’en est pas à sa première collaboration avec les membres du mythique groupe montréalais Godspeed You ! Black Emperor (Monumental). Cette fois, elle a fait appel à quatre d’entre eux pour sa nouvelle création, qui pourrait bien faire sensation en ce début de FTA avec une présentation extérieure gratuite, à la nuit tombée, sur l’esplanade Tranquille. Ils ont composé la musique et seront accompagnés sur scène de quatre musiciens et d’autant de chanteurs ; onze danseurs feront vivre une expérience « métaphysique » aux spectateurs, dans une pièce entremêlant virtuosité et dépouillement, qui se pose comme un appel à l’action environnementale. Un rappel que l’humain est capable autant de détruire que de créer du beau. Ça promet ! — Iris Gagnon-Paradis, La Presse

Retour à la normale pour La Chasse-Balcon. De ce jeudi à dimanche, un apéro musical se tiendra chaque jour entre 17 h et 18 h sur un balcon montréalais. Les élus se trouvent cette année dans Verdun, Ahuntsic-Cartierville, Ville-Marie et Hochelaga-Maisonneuve. Il faudra suivre les réseaux sociaux de l’évènement pour dénicher les indices et chasser les réponses pour enfin trouver la musique. Cette année, c’est la musique de Claude Méthé (Le rêve du diable, Ni sarpe ni branche, Entourloupe, etc.) qui sera interprétée par le trio Chasse-Balcon (Samuel Royer-Legault, Louis-Philippe Parent et Catherine Planet), accompagné de Sophie Lavoie (violon), d’Olivier Arseneault (percussions et gigue) et d’Elisabeth Moquin (violon et gigue). — Alexandre Vigneault La Presse

Cette adaptation de Le otto montagne de Paolo Cognetti raconte l’histoire de Pietro qui, dans les années 1980, a fait la rencontre de Bruno, un garçon du même âge. L’amitié entre les deux hommes a résisté à l’épreuve du temps, malgré les différents choix de vie. « On pourra trouver que cette œuvre contemplative traîne parfois en longueur, mais l’approche des cinéastes consiste à entraîner le spectateur dans une introspection existentielle devant laquelle on ne peut rester indifférent. Il en résulte une douce mélancolie, un peu comme si, dans un esprit de dépouillement et de vérité, ce film nous forçait à nous confronter aux thèmes essentiels de la vie. Et c’est beau », nous dit le journaliste Marc-André Lussier dans sa critique publiée le 19 mai. — La Presse

L’exposition Unique en son genre : bienveillance et ouverture pour mieux comprendre présentée au Musée de la civilisation pose un regard sur l’identité de genre. « Partant du principe que chaque personne a une identité de genre et est en relation avec des gens de différentes identités de genre, l’exposition propose une série de contenus afin d’éclairer et de favoriser une meilleure compréhension des dynamiques liées à ce sujet », nous explique le journaliste Éric Clément dans son article publié le 22 mai.

— La Presse

Le Jardin botanique et l’Office national du film du Canada s’allient pour présenter Second souffle, une œuvre d’art contemporain numérique signée Alexandre Burton et Mélanie Crespin. Il s’agit d’une installation lumineuse et sonore qui montre, par l’entremise de capteurs qui enregistrent l’activité végétale d’un site, comment les plantes peuvent – lentement mais sûrement – dépolluer les sols et ainsi rétablir « l’intégrité écologique d’un écosystème ». L’éclairage est modulé en fonction des données numériques qui rendent perceptible l’évolution d’un processus autrement très lent.

— Marc-André Lemieux, La Presse